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 Un passé commun qui pourrait les détruire.

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MessageSujet: Un passé commun qui pourrait les détruire.   Un passé commun qui pourrait les détruire. Icon_minitimeSam 8 Nov - 3:18

Un Passé commun
Un visage familier




La noirceur du ciel ne laissait pas clairement apparaître la fumée de la dernière cigarette du sorcier, qui reposait son âme tourmentée au balcon de son petit appartement Londonien. Rien ne semblait pouvoir troubler son moment de pur bonheur – et dieu sait qu’ils sont rares ces moments – aux côtés de ses chats. Opie jeta un coup d’œil à son paquet de clopes et le jeta à l’intérieur par la porte-fenêtre laissée au préalable ouverte. Il fit ensuite voler son mégot vers l’horizon. Ce soir il s’était offert un repos exceptionnel, des deux côtés de sa vie. Il avait été au Ministère toute la journée, à côtoyer le bon vieux Greengrass, pour donner exemple du genre de personne que l’on pouvait trouver là-bas. On s’étonne après que le monde sorcier va mal, mais bon, Opie n’était pas tellement mieux.  Un disciple vint interrompre son calme, par les airs, et lui annonça une nouvelle qui allait animer sa nuit. La situation se présentait ainsi : le disciple avait égaré un objet renfermant une forte magie noire à Pré-au-lard, qui avait été vu pour la dernière fois être ramassé par un élève de Poudlard.

« - Parle donc ! Quel objet ? demanda donc Opie

- Eh bien Maître, excusez-moi… C’est la bague dans laquelle vous avez enfermé plusieurs de nos confrères la nuit dernière… Vous m’aviez ordonné de la détruire, c’est ce que j’étais parti faire… Mais j’ai échoué… S’ils trouvent cette bague, ils pourront remonter jusque vous… Pardonnez-moi, Maître.  s’exclama le disciple,  plein de peur.

- Les temps sont dures… Si même mes propres disciples tremblent de peur… Je ne t’offrirai pas de seconde chance. Passe-moi ta baguette, Joshua. »

Il prit la baguette du disciple et la brisa, avant d’utiliser un des trois sortilèges impardonnables, son préféré : Endoloris. Il n’attendit pas longtemps avant de l’achever, car la nuit s’annonçait longue. Il n'avait au final même pas écouter comment et dans quelles circonstances il avait perdu cette fameuse bague. Il devait trouver un moyen de retrouver cette bague, et il appela pour cela un second disciple. Celui-ci était un de ses meilleurs éléments. Un homme grand, de longs cheveux bruns, un visage sévère. Il l’envoya sans attendre lui trouver la liste du personnel de Poudlard. Peut-être y avait-il un double agent auquel il ne pensait pas. Il pensa d’abord à utiliser les Greengrass, ils avaient après tout des enfants encore à Poudlard. Mais il était curieux de savoir qu’elles autres options s’offraient à lui, car il n’aimait pas tant que ça les Mangemorts. Peu de temps suffit au disciple pour se procurer ces documents, car les choses sont plus faciles, quand on a les bons contacts. Lorsque le disciple revint, La Colère s’était installé sur son canapé, une bière à la main, devant les conneries moldus de la télé.

« - Maître, voici la liste dont vous aviez besoin. Autre chose ? commença le disciple.

- Non, disparaît. »

Le disciple exécuta les ordres de son Maître et disparu dans la nuit. Opie feuilleta alors les documents qui lui avaient été remis. Les premiers étaient les plus importants, non utilisables, mais en feuilletant un peu plus, il tomba sur un visage qui était familier, sans qu’il n’arrive pour autant à s’en rappeler parfaitement. Il remit ça au lendemain et piqua un somme sur son canapé usé. Car oui Opie était quelqu’un de très humble, un petit appartement, des vieilles choses pour le meubler, il le vivait très bien et ne souhaitait rien changer. Quelques heures plus tard, quand le soleil se levait, il se réveilla en un sursaut d’autosatisfaction. Il s’était rappelé qui était cette personne dont il n’arrivait plus à mettre une histoire au visage. Ils avaient autrefois passés des accords arrangeant premièrement l’un puis l’autre. Il décida qu’il lui rendrait visite, et ce fut ce qu’il fit. Il enfila son costume chic et se dirigea premièrement au Ministère, pour se faire savoir présent, puis se rendit à Poudlard, où certes un Oubliator n’avait rien à faire, mais où il n’était pas spécialement mal vu. Il demanda à des élèves où trouver le professeur Descremps et reçu le conseil de chercher à Pré-au-lard. Le Week-End venait de commencer, avec un peu de chances la bague qu’Opie convoitait se trouverait également là-bas. Il parcourra d’abord les différents bars et pubs, mais ne trouvant rien d’autres que des piliers de bars et des personnes non intéressantes, il alla chercher ailleurs. Ce ne fut qu’après avoir parcouru chaque enseigne qu’il finit simplement par le croiser en pleine rue, face à face. Il espérait sincèrement avoir été reconnu.


Dernière édition par Opie Thorsen le Sam 8 Nov - 21:46, édité 3 fois
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Ludovic Descremps
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MessageSujet: Re: Un passé commun qui pourrait les détruire.   Un passé commun qui pourrait les détruire. Icon_minitimeSam 8 Nov - 20:18


Un Passé commun

Dimanche, rien de prévu comme d'habitude. Ce que Ludovic pouvait détester les dimanche. Il ne se passait jamais rien ces jours là. Les Samedis encore, il faisait des rencontres plus ou moins agréables, Oswin, Lisbeth... - Je vous laisse deviner sa préférence - cela mettait un peu de piquant dans sa vie et le changeait des cours. En revanche, les Dimanches, c'était toujours le calme plat. C'était sans doute le fait que ce jour soit le dernier du week-end, qu'une fois la nuit tombée vous sachiez que le lendemain matin dès l'aube vous devrez vous préparer à affronter des élèves pas tous très attentifs, ni très amicaux ainsi que toutes leurs rumeurs de mauvais goût. Difficile d'apprécier ce genre de journée où chaque heure vous semble être la dernière où vous pouvez souffler. L'impression d'un délai arrivant à son terme, cela ne lui plaisait pas, car comment trouver la motivation pour débuter quelque chose lorsque vous savez que vous n'aurez pas le temps de le terminer ? Raison pour laquelle il passait ses dimanches à préparer ses semaines. Quitte à passer une journée ennuyeuse, autant ne pas le faire à moitié.

Ce dimanche-là pourtant, Ludovic avait fait une entorse à sa routine pour une sortie à Pré-au-lard. D'accord, ça n'était pas le changement du siècle, mais c'était déjà ça. Règle prioritaire pour ne pas moisir, toujours faire des entorses au quotidien, aussi minimes soient-elles. La plupart du temps cela fait du bien, mais cette fois-ci, il aurait peut-être mieux fait de s'abstenir.

Il traversait Pré-au-lard plongé dans ses pensées, ne prêtant attention au monde qui l’entourait que pour éviter de percuter l'un des innombrables élèves qui profitaient du week-end officiel à Pré-au-lard. C'était aussi l'une des raisons qui l'avaient poussé à quitter le château, le grand vide dans les salles de pierres. Mieux valait profiter du grand air. Alors qu'il marchait, il leva soudain les yeux vers un visage, une de ces fois où vous tournez la tête par instinct comme si vous aviez sentit que quelque chose clochait ou eut l'impression de voir passer un détail curieux au coin de votre œil. Il ne s'arrêta pas, l'homme qui avait attiré involontairement son attention ne se trouvait pas du même côté que lui, mais il ne parvint pas à s'empêcher de le dévisager alors qu'il marchait. Ce visage, presque inchangé, brouillé parmi les vapeurs d'absinthe et d'opium... Il le reconnaissait, mais il voulait se persuader qu'il avait tord.

Il tourna la tête droit devant lui, nuque raide, mâchoires serrées. Il avait dut rêver, il n'était pas concentré. Un crépitement dans sa poche, de la part de sa baguette, lui fit clairement comprendre qu'il était en train de se voiler la face. Qu'elle idée d'avoir acheté un détecteur de mensonges portable... Le professeur de sortilèges tourna brusquement sur le côté pour entrer dans la première boutique qu'il croiserait. C'était une épicerie pour les riverains. Fermée. Saletés de dimanches. Il reprit sa route, longeant la façade du bâtiment et tourna dès qu'il le put, se glissant dans une ruelle déserte. C'était un passage assez lugubre, même en plein jour. Les dernières pluies avaient rendues le sol si boueux que le vieux tonneau qui servait de poubelle à l'épicerie s'y enfonçait de quelques centimètres. Au moins, ce n'était pas une impasse. S'il marchait assez vite et qu'il avait conservé assez de distance avec l'homme, ou tout simplement si ce dernier ne l'avait pas vu, il aurait le temps de passer derrière les maisons et peut-être se trouver assez isolé pour transplaner sans qu'on le voit. Pour aller où ? Qu'importe, du moment que c'était loin. Marcher vite, c'était bon, il arriverait bientôt près du tonneau et il n'aurait plus que deux pas à faire avant de quitter l'allée. Le reste, c'était moins sûr.

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MessageSujet: Re: Un passé commun qui pourrait les détruire.   Un passé commun qui pourrait les détruire. Icon_minitimeSam 8 Nov - 21:45

Un Passé commun
De belles retrouvailles ?




Le professeur était passé derrière notre sorcier mais semblait tout de même douter de ce qu’il avait vu. Quelques pas plus loin, Opie s’arrêta net, tournant légèrement la tête, pour l’avoir dans son champ de vision. La Colère était le seul des deux à ne pas avoir pris d’âge, tandis que l’autre avait bien pris quelques rides. Opie se retourna entièrement lorsque le professeur se mit à fuir la situation. Il tenta premièrement d’entrer dans une épicerie, chose impossible un dimanche, alors que cette dernière – et biens d’autres magasins – sont fermés. Il longea alors les murs, suivi par un Opie déterminé.

«
- Je pensais que nous étions amis,  Slang ! il parla assez fort pour être entendu avec la distance qui les séparait. Ou devrais-je dire… Professeur Descremps ! »

Le professeur en question accéléra le pas. La ruelle était totalement vide de vie, excepté les deux sorciers. Sombre malgré le jour, et boueuse à cause de la pluie. Lassé, Opie se rua vers lui de plus en plus vite, réduisant fortement la distance les séparant.

«
- Ne me force pas à te faire du mal Ludovic ! – en l’appelant différemment à chaque fois, il lui montrait à quel point il s’était renseigné – Je ne voudrais pas rompre notre belle amitié ! »

Le sorcier sortit sa baguette en prévention, au cas où le professeur tenterait de lui jouer un mauvais tour. Fatigué de joué, Opie couru le reste de la distance les opposant et ramena le professeur au sol en un long plongeon. Après quelques difficultés, il le bloqua à terre, bras tendus et torse écrasé par la masse que représentait Thorsen. Pendant un moment, il avait hésité à utiliser l’Endoloris, son sortilège favori, pour coucher sa cible. Il lâcha un bras pour déposer sa baguette au cou du professeur.

«
- Ecoute-moi ! Tu vas me rendre un dernier service ! Aujourd’hui !

Il marqua un temps de pause, pour voir les réactions de Ludovic.

- On sera quitte lorsque je l’aurai décidé, maintenant, laisse-moi t’expliquer en quoi cela consiste. »

Comme la position n’était pas très agréable, il se releva en s’assurant que le professeur de sortilèges ne puisse pas s’enfuir une fois de plus. La baguette pointé directement sur son torse, il continua.

«
- Une bague. C’est tout ce qu’il me faut. Il n’en va pas seulement de ma sécurité, mais aussi de celle de l’élève qui l’a ramassée. Es-tu prêt à m’aider pour cela ? »

Opie n’avait malheureusement aucune idée, aucune piste pour retrouver l’élève, ni son sexe, ni son âge, ni son nom. Il aurait peut-être du écouter son disciple avant de l’exécuter… Heureusement, la magie noire laisse toujours des traces. Espérons seulement que personne n’ai remarqué ces traces avant les deux sorciers concernés.
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Ludovic Descremps
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MessageSujet: Re: Un passé commun qui pourrait les détruire.   Un passé commun qui pourrait les détruire. Icon_minitimeDim 9 Nov - 0:25


Un Passé commun

Il avait essayé d'ignorer la voix dans son dos, mais n'avait put s'empêcher de se raidir en reconnaissant chaque nom qu'on lui adressa. Il n'avait pas rêvé, c'était un vrai cauchemar qui l'avait prit en chasse. Il parlait fort en plus, le professeur ne pouvait qu'espérer que le bruit de la foule couvre la voix de basse de cet ancien visage. Il tourna légèrement la tête à la seconde interpellation de son poursuivant. Elle lui avait semblé moins confuse, signe qu'il l'avait suivit dans l'allée. Il ralentit stupidement pour essayer d'évaluer l'avance qui lui restait lorsque l'homme derrière lui se mit à courir. Ludovic démarra à son tour. D'habitude plus que bon à la course, il se trouva ralentit par la gadoue. Courir avec des patins à roulettes sur de la glace aurait sans doute eut le même effet. A peine une seconde de dérapage pseudo-contrôlé et il se fit heurter par une montagne de muscles qui le cloua au sol. Pas même un mètre avant la fin du chemin, dommage.

Ludovic sentit ses poumons se vider intégralement lorsqu'il se fit écraser au sol. La face à peine recouverte de boue sur une bonne moitié du visage, il essaya de se redresser. Il parvint à se libérer un bars et prit tant bien que mal appuis dessus pour se soulever suffisamment afin d'aspirer une goulée d'air. Tout juste une nouvelle seconde, le temps de tousser, et il se faisait immobiliser, presque incapable de respirer. Il lutta un instant, essayant d'échapper à la masse qui pesait sur son dos, avant d'abandonner, le côté boueux de son visage appuyé contre le sol. Il leva un œil haineux vers son ravisseur qui se teinta brièvement de peur lorsque le français sentit une baguette se poser sur sa gorge. Il tenta une nouvelle fois de se dégager, mais s'arrêta presque aussitôt pour écouter la voix terriblement calme d'Opie Thorsen.

C'était comme si l'homme s'était adressé à un chien récalcitrant, une fois calme et autoritaire que seul un idiot aurait prit le risque d'interrompre et à laquelle il valait mieux éviter de dire non si on voulait rester en vie jusqu'à la fin de l'année, voir de la journée. La première phrase de Thorsen à peine terminée, Ludovic fronça le sourcil, retrouvant son regard de haine pure.

— Un service ? cracha-t-il entre ces dents en essayant encore de se dégager pour la forme. T'es en retard, je rends plus de services. En tout cas pas dans le genre qui t'intéresse.

Il perdait son temps et sa salive, c'était prévisible dans ce genre de milieu, on ne vous laisse jamais partir une fois que vous y avez mis les pieds. Il grinça des dents, frottant sa joue contre la boue, en entendant la réplique suivante de son interlocuteur. Il sentit soudain qu'on le relâchait et fit volte-face, se retrouvant à moitié allongé dans la crasse humide, appuyé sur les coudes. Il détailla un instant la silhouette musculeuse du barbue et la baguette qui le visait en pleine poitrine. D'accord, c'était assez persuasif pour être attentif.

— Une bague ? demanda-t-il en s'essuyant le visage pour en enlever la saleté. Quel genre de bague ?

Et oui, il était assez loin le temps où il acceptait un contrat sans poser de question, parfois pour rien. Il s'était retrouvé une conscience depuis. Il n'avait pourtant pas dis non, comme s'il avait été assez fou pour le faire. Un peu plus propre, Ludovic reprit ses appuis et glissa le regard jusqu'à la baguette, incapable d'en détacher les yeux ou même de se relever. Il sentit un frisson lui geler la nuque et remercia la chance que le norvégien l'ait immobilisé face contre terre et non sur le dos.

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MessageSujet: Re: Un passé commun qui pourrait les détruire.   Un passé commun qui pourrait les détruire. Icon_minitimeDim 9 Nov - 22:11

Un Passé commun




La partie n’était pas gagnée avec ce professeur, mais il avait commencé à montrer un certain intérêt, notamment pour la bague. Sans rabaisser sa baguette, Opie chercha dans sa veste de costume de sa main gauche son paquet de cigarettes et se rappela alors l’avoir jeté la nuit passée, alors qu’il était vide. Le manque de nicotine se ferait alors ressentir tôt ou tard, et ça n’annonçait jamais rien de bon. Il stressa quelques secondes, se mordant presque les doigts en cherchant une solution, mais le dimanche, tout magasin était bel et bien fermé. Il revint alors au sujet principal.

«
- Une bague. Plutôt imposante, en argent. Elle baigne dans la magie noire, et ça pourrait non seulement être mauvais pour moi si quelqu’un tombait dessus, mais aussi pour l’élève qui la porte. Pour dire vrai, je me fous du sort de l’élève, mais si il te faut une raison pour m’aider, la voilà. Mmmh… Sinon, tu n’aurais pas une clope ?! »

Il finit alors par ranger sa baguette, plus ou moins certain que le professeur allait le suivre. Il essuya son costume comme il put et sortit de la ruelle accompagné de son « ami ». Il sortit un bonnet de sa veste et l’enfila, de manière à cacher sa crinière très reconnaissable. Marchant au milieu de la foule il s’adressa au professeur avec un ton se rapprochant fortement du chuchotement.

«
- Ce n’est pas une requête à risque, tu n’as à tuer personne, tu confisques juste un objet à un élève, ça devrait le faire, non ?

Opie regardait en même temps les mains de tout élève passant à proximité des deux sorciers, sans pour le moment ne voir aucune bague correspondant à sa recherche.

- Si je plonge, je ferai en sorte que tu plonges avec moi, alors trouve-moi cette bague. »

Lorsqu'ils s’en rapprocheraient, Opie, et même Ludovic, pourraient commencer à ressentir, sans doute, la présence de cette magie noire. Ils continuèrent d’avancer, observant chaque élève passant devant eux. Pour casser le silence, La Colère s’embarqua dans un nouveau sujet.

«
- J’ai entendu que des événements malheureux avaient eu lieu ces derniers temps ? Notamment liés à des loups garous, tu en sais un peu plus ? »

Opie était évidemment obnubilé par les loups garous, et en trouver puis en tuer quelques-uns ne lui ferait que du bien. Mais sa mission était toute autre ce jour-là, il devait contrôler sa soif de vengeance. Il se caressa alors quelques secondes la barbe, tête baissée, se battant mentalement contre lui-même pour ne pas partir en chasse. Loin devant, on pouvait constater que le magasin de bonbons était, parmi tous les autres, le seul magasin ouvert.
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Ludovic Descremps
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MessageSujet: Re: Un passé commun qui pourrait les détruire.   Un passé commun qui pourrait les détruire. Icon_minitimeLun 10 Nov - 2:58


Un Passé commun

Le mouvement de main du sorcier barbu attira l'attention de Ludovic qui le regarda fouiller dans ses poches, s'attendant à le voir sortir un quelconque parchemin sur lequel aurait été dessiné un croquis de la bague en question. Rien de tout ça. Le brun étendu dans la boue fronça un sourcil perplexe alors que l'autre se mordait les doigts. C'était assez... perturbant. Il ne se souvenait pas l'avoir déjà vu comme ça et c'était la première fois depuis deux mois que le professeur de sortilèges semblait moins stressé que son interlocuteur. Le temps d'attente pour la réponse devenait frustrant, surtout avec cette baguette pointée sur lui, patient ou pas, il faudrait faire avec.

Le norvégien se décida enfin et la mémoire de Ludovic s'activa pour enregistrer les détails, assez maigres, de ce qu'il devait chercher. Une grosse bague en argent ? Il jeta un coup d'oeil aux larges mains de la montagne de muscle et eut un bref haussement d'épaule. C'était plutôt dans le style de l'employeur alors pourquoi pas. La magie noire semblait logique, rien de ce que Ludovic avait vu chez cet homme avait été dépourvu de magie noir, il la sentait à plein nez sans même avoir besoin de respirer. Un élève ensuite, on ne pouvait pas faire plus vaste. Maison ? Couleur de cheveux ? Taille ? Sexe ? Non ? Bon... Il fit une grimace en entendant Thorsen avancer l'assistance à élève en danger comme raison valable pour l'aider. A d'autres. Le brun se redressa un peu plus lorsqu'on lui demanda un cigarette, trouvant que sa position inconfortable avait assez durée pour prendre le risque d'un mauvais sort en pleine poitrine. De toute façon, le barbu avait son ton des affaires, il n'aurait aucune raison de le tuer après avoir dit tout ce qu'il lui avait dit.

— Désolé je fume pas, répondit-il d'un ton on ne peut plus normal, malgré la situation.

Il avait peut-être eut de nombreuses habitudes plus ou moins loufoques, mais fumer n'en avait jamais fait partie, enfin normalement, du moins pas des cigarettes. Le norvégien rangea enfin sa baguette et Ludovic en profita pour se relever et se décrasser un peu. Il aurait put partir, mais à quoi bon ? L'autre l'aurait sans doute arrêté une nouvelle fois. Non, la vraie question c'était de savoir ce qu'il ferait maintenant, devait-il le suivre comme ça dans la foule ou bien tenter un sortilège pour se rendre méconnaissable ? Il n'était pas métamorphomage et, pour une fois, il trouva cela bien dommage. Les sortilèges de désillusions pouvaient être instables et il craignait que sa baguette ne joue les capricieuse dans ce genre de situation. Une fois encore, il se retrouvait sans choix et dut se résigner à emboiter le pas du sorcier.

Dans la foule, Ludovic prit soin de rester en retrait et de garder les yeux vers ses pieds comme s'il marchait sans but précis, allant par hasard dans la même direction qu'un homme avec un bonnet. Il évitait les passants, déviait un peu, faisait mine de regarder une vitrine, mais revenait régulièrement à portée de voix. Malgré la foule, il n'eut pas trop de difficulté à entendre les murmures de Thorsen. Poings serrés dans les poches, il hocha distraitement la tête au premier et sentit sa nuque se raidir au second.

— Il me faudrait quand même plus de détail, grinça le professeur sans desserrer les mâchoires. Le dernier endroit où vous l'avez vu, l'apparence de l'élève... le professeur eut un silence en espérant que quel que soit l'élève Opie Thorsen ne prévoit pas de lui faire payer ce vol de bague ou les choses risquaient de très mal tourner pour tout le monde. Je ne fais pas de miracles, finit-il.

S'il avait put se trouver dans un espace tranquille, Ludovic aurait put essayer de se concentrer pour fouiller dans les souvenirs des passants à la recherche du fameux objet. C'était prendre le risque de finir à Ste Mangouste pour une durée indéterminée, mais pour se sortir de ce pétrin il aurait bien essayé n'importe quoi. Pour limiter les risques, il aurait fallut se fixer sur les pensées d'une seule personne, un habitué de Pré-au-lard susceptible d'avoir vu passé un maximum d'élève. Le gérant des Trois-balais peut-être. Ou bien plus simple. Ludovic coula un regard vers son voisin barbu avant de se raviser lorsque ce dernier changea de sujet.

— Les loups-garous... oui, il y a eut des sortes d'attaque à Poudlard. Une grosse bête, mais en plein jour et pas en période de Pleine Lune, je ne suis pas sûr que ce soit un loup-garou classique. Il y a eut des morts... il se tut un instant, songeant à tous ces élèves qu'il avait à peine eut le temps de connaitre avant d'avoir à assister à leur veillée funèbre. Un magnifique début d'année. Des créatures de la forêt interdite se sont faites attaquer aussi, c'était plutôt des grosses plaies.

Mis à part pour les animaux de la forêt il n'avait pas dit grand chose de plus que ce qu'on pouvait lire dans les journaux. C'était déjà pas mal, du temps de ses dernières rencontres avec Thorsen, il n'aurait pas décroché plus de trois mots. Les deux hommes se dirigeaient vers Honeyduck, cela faisait une éternité que Ludovic n'y avait pas mis les papiers et il doutait que le norvégien sache seulement ce qu'on pouvait y acheter. Il le suivit malgré tout, ralentissant le pas pour le laisser entrer en premier et compta une minute à regarder la vitrine avant d'y aller à son tour, pour que des observateurs non attentifs ne se rendent pas compte qu'il le suivait. Vous pensez qu'il en faisait peut-être trop, mais dans ce genre de situations on ne prends jamais assez de précautions.

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MessageSujet: Re: Un passé commun qui pourrait les détruire.   Un passé commun qui pourrait les détruire. Icon_minitimeMer 12 Nov - 18:48

Un Passé commun




Non seulement Opie n’avait pas eu le droit à sa cigarette mais il entrait en plus maintenant dans un magasin vendant des sucreries en tout genre, alors qu’il n’avait pas un sous en poche. Le professeur était un peu resté en retrait, tandis que la présence de la bague se faisait nettement ressentir. Mais le bâtiment était rempli d’élèves de tout âge. Malgré sa parure, le barbu passa inaperçu au milieu de la foule, tant la magie des lieux enjolivait l’humeur des uns et des autres. Il se faufila peu à peu à travers le monde et arriva bientôt au centre du magasin, sans avoir pour autant encore vérifier l’étage. Jusqu’ici aucune bague en vue. Opie aurait pu attirer l’objet d’un sortilège des plus simples, mais il voulait voir de ses propres yeux la personne lui ayant « subtilisé » la bague. Ce dont avait peur Opie était que les disciples enfermés dans la bague cherchent à prendre d’une quelconque manière le « contrôle » de l’élève où encore à le corrompre. En soit, reprendre le dessus, une question de volonté, de caractère, et Opie savait au combien ils en avaient du caractère, puisqu’ils avaient été enfermés pour trop avoir tenus tête à notre cher Colère. L’ennuyant dans cette histoire pour Opie était que cette bague lui appartenait depuis près de 20 ans et qu’il y tenait énormément, devoir la détruire l’avait alors presque bouleversé, même s’il était beaucoup trop énervé pour ne serait-ce qu’y songer au moment de prendre sa décision. La chaleur en ce lieu était très forte et le barbu se vit dans l’obligation de retirer son bonnet, dans le cas contraire, son crâne ne supporterait pas toute cette chaleur dû à cette forte présence humaine. Il desserra également sa cravate et ouvrit le premier bouton de sa chemise pour se mettre plus à l’aise.

Il passa alors à l’étage suivant, en montant les escaliers, il senti la magie noire s’intensifier. Le problème était que l’étage était le lieu d’habitation du gérant et de sa famille. Tout semblait alors indiquer que plus qu’un élève, notre voleur était l’enfant du patron. Restait à savoir dans quelle moyenne d’âge cet enfant pouvait se trouver. Opie découvrit l’habitation, baguette à la main, marchant d’un pas lent et aussi silencieux qu’il pouvait être à travers les différentes pièces, qu’il trouvait toujours vides. La dernière pièce était – évidemment – celle du fond. En s’approchant, on distinguait une voix presque humaine, provenant sans nul doute du bijou. La voix n’était pas distinctement audible, du moins pas d’ici. Le sorcier regarda son coéquipier – malgré lui – avant d’ouvrir lentement la porte les séparant de la voix. L’adolescent, avoisinant les 15 ans, semblait chercher à communiquer avec les voix.

«
- Accio : Chevalière ! lança le sorcier barbu, soudainement. »

Le bijou arriva en un éclair entre ses mains. Le garçon se retourna en un sursaut, puis après réflexion, sortit sa baguette à son tour.

«
- Ohoh garçon, ne joue pas à ça ! répliqua tout de suite Opie.

- Ils me l’ont dit… commença-t-il en pointant le bijou du doigt. Ils me l’ont dit, c’est vous ! Vous êtes venu pour mon père !

- …

- Ils étaient son ami, et vous les avez piégés, maintenant vous venez pour mon père ! »

Les disciples avaient semble-t-il inventer toute une histoire dans l’espoir d’affaiblir l’esprit du garçon, ou au contraire, de se servir de sa colère. Ils se doutaient certainement que leur Maître viendrait les chercher. Le mauvais côté dans cela était sans doute pour le professeur, qui avait à faire face à lui à un élève de Poudlard.
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Ludovic Descremps
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MessageSujet: Re: Un passé commun qui pourrait les détruire.   Un passé commun qui pourrait les détruire. Icon_minitimeMer 12 Nov - 21:45


Un Passé commun

La boutique d'Honeyduck était aussi bondée qu'elle l'avait toujours été. A peine la porte passée, Ludovic se retrouva plongé dans un univers qui aurait put être rose bonbon si les sucreries de sorciers n'avaient pas arborées des couleurs défiant l'imagination. Il y avait dans l'air une forte odeur de caramel, à la limite du supportable, et un capharnaüm de sifflements et de rires s’échappant tantôt des sucettes farceuses, tantôt de la masse d'élèves qui semblat occuper chaque centimètre carré des lieux. Si Thorsen ne l'avait pas fourré dans les ennuis une fois de plus, Ludovic aurait put se laisser emporter par la frénésie du sucre et s'offrir quelques nouvelles caries, mais, cette fois, il se sentait simplement écœuré par ce surplus de confiseries. Sa nausée ne fut retenue que par la perception d'un mal aise familier que Ludovic reconnu aussitôt. Il y avait de la magie noire cachée dans ce monde meringué.

Il laissa un instant le norvégien se frayer un chemin dans la foule et aborda un groupe de septième année pour leur demander s'ils n'avaient pas vu quelqu'un avec une bague. C'était sa méthode, enquêter. Aucun ne semblait avoir remarqué quoi que ce soit, mais le professeur n'allait pas se décourager. Des élèves quittèrent la boutique en courant, le français essaya de voir leurs mains, mais ce n'était pas la peine. La magie noire semblait toujours présente, cela faisait déjà eux de moins. Un grincement étrange attira l'attention de Ludovic. Il tourna la tête et vit le barbu monter à l'étage. Il grommela entre ses dents. Toujours la même chose avec les impatients.

Ludovic traversa la boutique, passant à côté d'une rangées de boites de chocogrenouilles qui s'agitaient sur un présentoir. Il jeta un coup d’œil autour de lui, personne ne semblait avoir rien remarqué, puis monta à son tour. Bien entendu, il y avait un petit moment que le professeur n'avait pas eut affaire à la magie noire, ses "capteurs" étaient bien plus rouillés que ceux de cette ancienne connaissance. Malgré tout, il sentit bien la présence sinistre s'intensifier. Il arriva derrière Opie alors que ce dernier tournait la tête dans sa direction. La montagne de muscles ouvrit une porte.

Dans la petite pièce se trouvait un élève, recroquevillé sur lui même, l'air de se parler à lui-même. Ludovic se raidit, ayant l'impression d'avoir déjà vécu trop souvent ce genre de situations. Il serra les dents et conserva son calme, ce n'était pas le moment. Le jeune ne portait pas l'uniforme de l'école. Il devait s'agir d'un enfant du village, rentré chez lui pour le week-end. Son visage était familier au professeur de sortilèges, mais il n'arrivait plus à se souvenir du nom du garçon. Thorsen lança soudain un accio, récupérant une lourde bague d'argent qui devait bien être celle qu'il cherchait. Ludovic serra un peu plus les mâchoires, il aurait put briser un doigt à l'élève. Le jeune sorcier se releva soudain et sortit sa baguette. Il accusa Opie de complots qui auraient bien été de son genre, mais qu'étaient ces "ils" dont le garçon parlait ? Peu importe, la situation se dégradait.

Ludovic contourna le colosse pour se placer entre lui et le jeune. Il leva une main d'un geste apaisant, l'autre gardée le long du corps.

— Hey, regarde-moi, fit-il. Tu te souviens de moi.

L'enfant eut un instant d'hésitation, l'air de chercher dans sa mémoire. Ludovic en profita pour faire un pas en avant. Pourvut qu'il ne lui ait jamais mit une sale note.

— Je suis ton professeur de sortilèges, tu te souviens, reprit-il d'une voix calme, fixant le garçon droit dans les yeux. Tu sais que je ne te veux pas de mal. Tu n'as rien à craindre. C'est quoi ton nom ?

— Kayle Lightfire,

— Salut Kayle. Je me souviens de toi. Tu es un bon élève, un malin. Tu comprends vite et tu es doué. il lui adressa un sourire et lança un coup d'oeil en direction de la baguette encore pointée dans sa direction. Tu veux bien baisser ça ? C'est pas très agréable pour parler. le petit sorcier hésita, Ludovic ne le quitta pas des yeux. Personne ne va te faire du mal et à ton père non plus. Il désigna Thorsen d'un bref signe de mains. Derrière il ne bouge pas, cela sonnait presque comme un ordre pour Opie, mais il lui avait bien demandé de l'aide non ? Tant qu'il reste là ton père ne craint rien, ça nous laisse un peu de temps pour parler. Dit moi ce qui s'est passé.

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MessageSujet: Re: Un passé commun qui pourrait les détruire.   Un passé commun qui pourrait les détruire. Icon_minitimeDim 23 Nov - 20:13

Un Passé commun




Il suffit d’une seconde pour que le côté chevaleresque du professeur face surface et qu’il se place entre le monstre et sa proie. Il tentait d’arranger la situation à sa manière, pacifiquement, tandis qu’une seule chose démangeait la Colère. Sa seule envie était de faire fermer le clapet à cet insolent, et un petit mouvement de baguette suffirait. Cette situation le gênait particulièrement et il commençait à se dire qu’il aurait tout autant pu se débrouiller sans l’aide du professeur, et qu’ainsi l’histoire serait déjà régler, et le garçon… mort. M. Descremps tentait de rassurer le jeune homme, Opie trouva même qu’il eut à un certain moment des paroles presque hypocrites, juste pour sauver sa peau. Dire à un élève qu’il est bon, juste pour l’acheter, il eut envie d’en rire un bon coup. Le gamin dévoila enfin son identité, tandis que le professeur de sortilèges donnait l’ordre à Opie de ne rien faire. Difficile d’y obéir, mais il allait essayer, pour le moment. Il était tant que le gosse s’explique, à propos du baratin qu’il sortait jusqu’à présent.

«
- Les gens dans la bague… Ils ont dit qu’un grand barbu viendrait nous faire la même chose, à moi et mon père. commença-t-il.

Opie resta silencieux pour le moment.


- C’est lui ! Il est venu nous chercher, pour nous emprisonner dans cette bague, comme il l’a fait avec les amis de mon père ! continua-t-il avec un ton plus énergique, plus énervé.

- Qu’est-ce qu’il dit c’gamin ? Crois bien que si je vous voulais mort vous le seriez déjà, insolent ! s’énerva le barbu, sa baguette bien en main, prête à servir. »

Bien qu’effrayé, l’adolescent ne reculait pas d’un pas, il possédait un courage impressionnant pour son âge. Mais ce courage ne donna que plus envie à la Colère de l’exterminer.

«
- Dis-toi bien morveux, qu’ici, ni ton minable prof, ni cette minable école, ou ce minable directeur, ne m’empêcheront d’arriver à mes fins, et tu n’es rien, rien de plus qu’un minuscule caillou sur mon chemin… qu’il me suffit de laisser derrière moi. »

Aussitôt qu’il eut finit sa phrase, il posa sa main sur l’épaule du professeur et l’écarta de son chemin, tandis qu’il rangeait sa baguette, pour attraper le garçon de ses propres mains. Il prit l’enfant par le crâne, l’emmena aussi haut qu’il put, et l’accompagna s’écraser contre le bureau de la pièce, ceci plusieurs fois, pour s’assurer que le crâne de l’élève ne serve plus jamais à rien d’autre qu’à décorer une pièce macabre comme celle des réunions de la Confrérie. Le sorcier se vit forcé d’arrêter son massacre et manqua de trébucher en arrière tellement il y avait mis d’entrain. Il plaqua ses longs cheveux le long de son crâne – qui lui était en bon état – et menaça ensuite Ludovic, de peur d’avoir commis une trop grande erreur, sous le prétexte de sa colère.

«
- Maintenant… Hu, soupira-t-il. Je veux ta parole, que rien de tout ça ne sera dévoilé à qui que ce soit. Je pourrais te forcer à faire le Serment Inviolable, mais j’aime à croire qu’un jour nous pourrons nous faire confiance mutuellement, alors je t’en prie, fais pas l’con, continua-t-il alors que sa colère commençait à redescendre. »

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Ludovic Descremps
Ludovic Descremps


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MessageSujet: Re: Un passé commun qui pourrait les détruire.   Un passé commun qui pourrait les détruire. Icon_minitimeDim 23 Nov - 23:20


Un Passé commun

Ludovic écouta le garçon parler de la bague, cherchant des traces de folie ou de maléfice. C'était étrange malgré tout, il avait l'impression que l'enfant croyait dur comme fer en ce qu'il disait, mais c'est bien le but d'un envoutement. Il se figea au milieu de la pièce, perplexe, cherchant à démêler le vrai du faux. La bague sentait la magie noire, c'était certain, mais il n'avait jamais entendu parler d'un sort capable d'enfermer des personnes dans un objet. Thorsen avait raison également, si le petit et son père avaient eut des raisons d'attirer son attention ils seraient déjà mort. Le brun réalisa soudain que le colosse était encore dans la pièce et que son ton était monté d'un cran. Il essaya de calmer le jeu, mais c'était perdue d'avance. Il eut à peine le temps de lever un bras qu'il se faisait dégager du passage.

— Non ! s'exclama-t-il sachant pertinemment que ça ne changerait rien.

Il se lança aussitôt à la suite d'Opie qui avait saisit le garçon et commençait à lui fracasser le crâne contre une table. Des éclaboussures rouges tapissèrent le bois et une partie du mur alors que le français saisissait la brute norvégienne pour lui faire lâcher sa victime. Le barbu s'écarta, Ludovic n'était pas du tout certain d'y être pour quelque chose, ni même qu'il ne serait pas la prochaine victime de la montagne de muscles, mais il n'en avait rien à faire. Il se pencha sur l'enfant et plaqua les doigts sur sa jugulaire, juste pour vérifier, juste pour le dernier espoir. Rien. Il grinça des dents, soufflant de rage alors que la fureur dégorgeait par ses yeux. Il fourra la main dans sa poche pour en sortir sa baguette et se jeta sur le colosse pour enfoncer la pointe effilée de l'objet dans sa gorge, sa main libre agrippant le col de sa cible. Il avait une furieuse envie de planter des pieux dans ce gros plein de lard pour l'accrocher au mur. Ou bien de l'écarteler, il n'avait jamais essayé, ça pouvait être amusant. Il aurait put se contenter d'un avada kadavra surprise, mais ça n'aurait pas satisfait sa fureur. Sauf que le tuer n'arrangerait rien.

Avec un peu de difficulté, il lâcha l'homme et recula de quelques pas, prêt à se défendre si nécessaire. Il était bien assez rapide pour ça. Le regard froid et meurtrier, cherchant les points faibles de son adversaire. Il était lourd et prétentieux, ça pouvait l'avantager et si la situation empirait trop il pourrait toujours transplaner cette fois. Qu'importe l'honneur du moment qu'il arrivait à rayer ce visage de la surface de la Terre. Laisser la colère remonter et y prendre goût. Il songea à le bourrer de poudre pour tout faire exploser, tellement de possibilités.

— Tu peux te le carrer où je pense ton serment inviolable, rétorqua-t-il avec un regard de dément; les lèvres retroussées sur ses dents.

Il garda les yeux rivés sur l'autre, toujours prêt. Thorsen devait bien savoir qu'il ne risquerait pas de prévenir les autorités, il avait prouvé plusieurs fois qu'il savait tenir sa langue. C'était même une part de sa réputation d'antan, celui qui ne parle que lorsqu'il est question d'argent.

— Tu as ce que tu voulais, maintenant part,
lança-t-il sans se soucier d'être politiquement correcte ou de se prendre un sort pour toute réponse.

Madame sa colère était réveillée et avait soif de sang.

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MessageSujet: Re: Un passé commun qui pourrait les détruire.   Un passé commun qui pourrait les détruire. Icon_minitime

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Un passé commun qui pourrait les détruire.
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