Mon sauveur est un tueur [PV : Nath']

Mon sauveur est un tueur

Nath | Gab

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Les samedis matins étaient les moments les plus agréables de la semaine. La pression tombe et pour une fois, je n'avais aucun devoir à rendre pour lundi ni mardi et j'allais pouvoir profiter d'un week-end au pré-au-lard en tête à tête avec moi même. Je n'étais pas quelqu'un de solitaire mais il m'arrivait parfois de vouloir être seul, d'en éprouver un besoin vitale, prendre l'air sans entendre un bruit sauf celui de mon souffle. C'était comme cela que je me détendais le plus facilement et efficacement. Je me préparai rapidement mais pris un long moment dans la sale de bain comme j'avais l'habitude de le faire. Mes camarades de chambre se sont vite mis en tête que ça allait être ainsi jusqu'à la fin de l'année alors ils ne faisaient plus vraiment attention à ça. Je bouclai ma valise et il était l'heure pour moi de quitter ma maison, Poudlard.

Ma nouvelle chambre temporaire n'était pas très grande mais largement suffisante pour m’accueillir. Je ne comptais pas passer du temps dans ma chambre et au contraire, j'étais décider à prendre l'air. Je commençai la journée par un petit déjeuner beaucoup trop copieux pour moi à l'auberge des 7 canards. Je me baladai ensuite aux alentours de la cabane hurlante sans trop m'en approcher non plus parce que les rumeurs et mythes ont toujours eu le don de m’effrayer. Et puis après tout, pourquoi s'approcher du dangereux quand on peut l'éviter ? Je retournai ensuite sur mes pas pour un prendre mon déjeuner mais je ne mangeai pas à l'intérieur, je préférai vraiment m'installer à côté de la forêt, là où personne ne passe jamais. Au moment où je m'y attendais le moins, une brindille craqua derrière moi et je me retournai avec furtivité, la baguette à la main. Ce n'était qu'un petit lapin sauvage qui avait été attiré par l'odeur de mon repas. Je repris alors ma dégustation quand je fus encore interrompu par le bruit d'un pied écrasant une feuille un peu trop fort mais cette fois, ce n'était pas un lapin.

- Qui est là ?

Gabriel
Nathanaël
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Pré-au-Lard. J'aimais bien ce village, j'y allais souvent, c'était un terrain de chasse comme un autre. Et je pourrais peut-être tomber sur Salem, ça me donnerait l'occasion de faire ce que son père voulait. Mouais. J'avais pas vraiment envie de me mêler aux conflits familiaux, mais bon je ne pouvais pas faire autrement. Néanmoins, un samedi, lors d'un week end de sortie il y a avait beaucoup de monde dans ce village. Trop pour repérer quelqu'un en particulier. C'est en soupirant que je m'éloignais des rues très fréquentées du village, pour aller vers l’extérieur du village, aux abords de la forêt, il y avait toujours des élèves un peu trop inconscients qui y allaient et c'était amusant de les traumatiser puis d'utiliser un petit Oubliette pour leur faire oublier ça. Voire, leur faire peur sans me montrer, et m'amuser a les observer paniquer.

Finalement, j'arrivais aux abords de la forêt, sans vraiment faire attention a ce qui m'entourait. Je tentais plus de chercher a repérer un des élèves qu'à me faire discret. Alors que je venais de marchais sur un tapis de feuille d'arbre les faisant craquer, j'entendis une voix qui demandait « qui est là ». Je continuais de m'approcher sans répondre et je me stoppais en voyant celui qui avait parler.

« C'est pas très prudent de traîner ici tout seul. » Lançais-je en me montrant, je me demandais s'il allait me reconnaître, je m'appuyais contre un arbre en croisant les bras. J'affichais un sourire en coin tout en le regardant.

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Nath | Gab

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Lorsqu'il s'était présenté à moi, avec son attitude nonchalante et son sourire de charmeur scotché sur le visage, je le reconnus aussitôt. Mes yeux étaient sûrement devenu aussi gros que des boules de billard et je devais faire peur à voir avec ma bouche ouverte en « O » d'étonnement. Il m'avait perturbé, hanté et je le retrouvai ainsi alors que je ne m'y attendais pas du tout. J'eus envie de l'agresser, de lui sauter au cou pour lui demander quel mauvais sort m'avait-il jeter mais pas question de le laisser penser qu'il m'avait marqué d'aucune sorte, même si c'était le cas. Je m'étais posé miles et une question à son sujet sans jamais pouvoir y trouver de réponses puisqu'il était repartit comme un voleur ce soir là. Peut être devais-je le remercier, lui dire que sans lui je serais peut être passé aux informations comme l'adolescent malchanceux qui s'est fait tué lors d'une agression. Seulement, au moment même où ses yeux étaient en face des miens, il s'arrêta net et laissa un arbre le maintenir à la place de ses pieds.

- C'est pas très prudent de traîner ici tout seul.

Sa voix n'était pas banale, elle ne me laissait pas indifférent et bien au contraire, elle me provoqua un frisson. Sa personne toute entière était un mystère et sur le coup je voulus tout connaître de lui, de A à Z. Connaître chacun de ses défauts et profiter de ses qualités mais ça n'était pas encore pour tout de suite. Pendant quelques secondes, je cherchai la réponse parfaite mais j'en fis un peu trop comme à mon habitude :

- Tu m'as sauvé une fois, tu peux bien le faire une deuxième fois. Je ne m'inquiète plus de rien ; lui dis-je en répondant à son sourire.

Je me levai et ne fis que quelques pas vers sa position, Il n'était pas très loin de moi mais j'avais l'impression qu'un mur nous séparait et je savais qu'il pouvait briser celui-ci en un claquement de doigts. Sa présence m'électrifiait et je ressentis la même chose que cette nuit là. J'observais son visage et les montés singulières de son thorax rythmées à partir de sa respiration. Il semblait encore plus beau que dans mes souvenirs et je rougis en me rendant compte de ce dont à quoi je pensais. Je ne savais pas ce qu'il m'arrivait et ça m’agaçait au plus haut point.

Gabriel
Nathanaël
Mon sauveur est un tueur

Je ne m'étais pas attendu a le trouver là, d'ailleurs pour tout dire je n'avais pas imaginer que je le reverrais un jour. Quand je l'avais rencontré, j'avais cru que c'était un moldu, et je l'avais sauvé sans vraiment savoir pourquoi. Sans raison en fait, enfin si, je n'avais pas supporter qu'on tente de me piquer ma proie. Et j'avais laisser la dite proie partir. Bref, là je me trouvais devant lui, souriant un peu, appuyé contre un arbre, les bras croisés. J'avais souvent repenser a cette soirée, c'était étrange de me dire que j'avais sauvé quelqu'un. Mais ce n'était pas très prudent de traîner là tout seul.

« Je ne sais même pas pourquoi je t'avais sauvé. » Répondis-je en plongeant mon regard dans le sien, je souriais encore, a moitié amusé, mais a moitié séducteur aussi. « Mais je suppose que je pourrais recommencé. »

Il rougissait et c'était... mignon. Ouais c'est ça, c'était mignon. C'était a cause de moi qu'il rougissait ? Hum... si c'était le cas, c'était intéressant. Je m'écartais de l'arbre contre lequel j'étais appuyé et je m'avançais de quelques pas vers lui, souriant en coin.

« Pourquoi est-ce que tu rougis ? » Demandais-je en haussant un sourcil interrogateur, je m'étais arrêter a deux ou trois pas de lui. « Enfin... t'es plutôt mignon quand tu rougis. » Ajoutais-je en affichant toujours un sourire en coin.

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Nath | Gab

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Mr. Danger déclenchait une sensation en moi que je ne pouvais pas expliquer. Alors que beaucoup me connaissaient comme un garçon sur de lui et qui n'avait peur de pas grand choses ; lui pensait que je n'étais qu'un incapable qui avait besoin des autres pour rester envie. Ce qui n'était absolument pas le cas. J'étais d'ailleurs résolu à lui prouver, dans un avenir commun, que je n'étais pas aussi faible qu'il pouvait se l'imaginer et que j'étais plus autonome que j'en avais l'air.

Non mais écoutez ça, qu'est-ce que je racontais ? Je n'avais rien à prouver à personne et encore moins à Mr. Danger que je ne connaissais pas et qui me troublais plus que c'était permis.

- Je ne sais même pas pourquoi je t'avais sauvé. Mais je suppose que je pourrais recommencé.

J'aimais ce qu'il disait, j'aimais la façon dont sa voix arrivait à mes oreilles et la façon dont il encrait son regard dans le mien. Il n'étais pas blanc comme neige, je pouvais le dire juste en voyant la profondeur de ses yeux et ça rajoutait encore un peu de piment à Mr. Danger. Il disait pouvoir me sauver alors que c'était lui qui m'avait tué, quelle ironie du sort. De plus, il ne savait pas vraiment pourquoi l'idée de me sauver lui était venue et j'imaginais quels sentiments avait-il éprouver lorsqu'il avait vu cet homme m'agresser sans aucune pitié.

Son sourire semblait quelque peu amusé et je me maudissais. Je ne devais pas rougir devant un homme et encore moins devant un homme comme lui qui me prenais déjà pour quelque chose que je n'étais pas. Je n'osais même pas imaginé ce qu'il pensait de moi. S'il me trouvait mignon alors j'étais bon pour me jeter d'un pont étant donné que ce n'était pas du tout le genre de choses dont j'avais envie que l'on pense de moi.

- Aurais-je l'honneur de connaître le vrai nom de Mr. Danger ? ; lui dis-je tandis que mon cœur battait plus vite à chaque pas qu'il faisait vers moi.

Il suffisait d'une foulée de jambe pour que je me retrouve collé à lui et ce n'était absolument pas ce que je voulais, au contraire, c'était ce que je redoutais. Sa simple présence me mettait dans un état incontrôlable presque comparable à la haine tant il était troublant. Je ne voulais même pas imaginer ce qu'il se passerait si Mr. Danger décidait d'aller au bout de son jeu avec ses sourires et ses approches indirectes.

- Pourquoi est-ce que tu rougis ? Enfin... t'es plutôt mignon quand tu rougis.

Non, tout mais pas ça, il venait de m'enfoncer plus bas que terre sans le savoir. Et pourtant, mon cœur s’emballa à ses mots "t'es plutôt mignon". Alors comme ça, Mr. Danger me trouvait mignon ? Ce n'était pas le compliment le plus valorisant qui était mais sorti de sa bouche ça avait un tout autre sens. Il n'avait pas l'air d'un hypocrite et encore moins d'un flatteur alors ça pouvait aller, même s'il aurait pu trouver mieux. Essayons de ne pas avoir l'air trop .... "Timide" ? Ce mot ne m'allait vraiment pas

- Disons que j'ai chaud, mais ... Rien de plus.

Je souris et le défiai légèrement du regard, j'avançai ma jambe droite et seulement un pas nous séparait. Je pouvais sentir son souffle se tuer contre la peau que laissait entrevoir mon T-Shirt en col V. Honnêtement, je ne savais plus ce que je voulais ni où j'en étais, le chaos le plus total.

Gabriel
Nathanaël
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Je ne comprenais pas vraiment pourquoi ça me perturbait, il était jeune, il n'était qu'un gamin. Mignon, mais un gamin quand même. C'était étrange, et je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait dans ma tête. Depuis que je l'avais sauvé, j'avais souvent penser a cette soirée. Je l'avais considérer comme une proie ce gamin, pourtant je l'avais sauvé, parce que je supportait pas qu'on me pique mes proies. J'aurais pu ce que j'avais eu tête a ce moment là après avoir fait dégagé l'agresseur, mais je n'avais rien fait.

Il me demanda s'il aurait l'honneur de connaître mon nom. En m’appelant « Monsieur Danger », ça me fit sourire amusant comme surnom. Mais j'avançais toujours doucement vers lui, ni trop proche, ni trop éloigner. Il me suffirait de quelques pas pour qu'il se retrouve collé a moi.

« Je m'appelle Nathanaël. Et toi ? » J'avais fini par lui répondre, souriant, a moitié charmeur, a moitié amusé. Dire que je ne connaissais même pas son nom, enfin je lui avais demandé. Puis je lui demandais pourquoi est-ce qu'il rougissait. Avant d'ajouter qu'il était mignon quand il rougissait. Il dit qu'il avait « chaud » rien de plus. Je haussais un sourcil en le fixant, j'étais pas très convaincu.

« Ah oui ? Vraiment ? » Je souris encore en continuant de l'observer, il s'était légèrement avancer, et j'avais l'impression qu'il me défiait un peu du regard. Je fis le pas qui nous séparait, le regardant droit dans les yeux. « Tu sais que tu ne devrais pas être si en confiance face a moi... ? » Soufflais-je a voix basse.

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Nath | Gab

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Depuis le début de notre conversation, Mr. Danger conservait ce malicieux sourire sur les lèvres. Un rictus troublant, entre la moquerie et le charme. Un visage reflétant exactement ce qu’il pensait de moi à cet instant. Il ne me considérait absolument pas à ma juste valeur et c’était compréhensible. Il ne savait rien de moi, je ne savais rien de lui mais j’étais bien décidé à y remédier. Après tout l’adolescence est une période durant laquelle on doit … « Expérimenter » différentes choses, et là j’étais servi. Je n’avais jamais rien envisagé avec un homme et encore moins avec un comme lui.

« Je m'appelle Nathanaël. Et toi ? »

Ah … Nathanaël … Un prénom angélique mais qui est donné à un ange noir ; comme c’est intéressant. Il avait intensifié son regard et son sourire avec sa réponse donnée de façon presque agressive. Je souris et laissa un léger silence entre nous avant de lui répondre à mon tour, avec une voix tintée de défi.

« Tu peux m’appeler Gabriel, ou Gab pour les intimes »

Je levai mes sourcils de façon brève, ça voulait tout et rien dire à la fois. Et j’allais laisser Nathanaël dans ses pensées avec le plus grand des plaisirs. Après un bref échange sur le pourquoi de mes joues rouges que je maudissais au plus profond de moi, j’avais eu l’audace de m’avancer vers lui, sentant presque son souffle sur moi. Je ne voulais pas qu’il me trouve juste « mignon » ! Et puis c’était la vérité, j’avais soudain chaud, enfin, intérieurement.

« Ah oui ? Vraiment ? »

Ne pouvait-il pas arrêter de lire dans mes pensées ? Bien sur que non, je n’avais pas chaud et au contraire l’hiver n’était pas là pour m’aider dans ma sois disant montée de chaleur. Et n’étant pas très convaincu par ma réponse (ce qui était totalement justifié), il franchi la ligne qui se trouvait entre nous deux. Il était là à quelques centimètres ou quelques millimètres de moi et je dus me faire violence pour ne pas frissonner de façon visible. Cette présence qu’il dégageait était …. Intense.

« Je trouve, qu’il fait plutôt chaud par ici » Dis-je en le regardant droit dans les yeux, défiant.

« Tu sais que tu ne devrais pas être si en confiance face à moi... ? »

Lorsqu’il dit ça, j’eus envie d’exploser de rire au point d’en avoir mal au ventre. Je n’avais jamais été aussi peu en confiance avec quelqu’un dans ma vie qu’avec lui. J’eus l’impression d’être une adolescente amoureuse de sa star préférée. J’avais un peu de peine pour moi, intérieurement. Et j’étais assez fier de lui faire croire en ma confiance en moi.

« Et pourquoi ? Tu comptes … M’agresser ? »

Je mis mes mains sur mes bras, un vent venait de s’infiltrer dans ma veste à la seconde ou ma réplique désinvolte était sortie de ma bouche. Je le défiais du regard et étais impatient de voir comment les choses allaient tourner.

PS HRP : Je suis 1000000 de fois désolée. J’ai eu pleins de problèmes (notamment avec numéricable) irl et j’ai été très très occupée ! Je me sens honteuse comme pas possible mais je suis définitivement de retour. J’espère qu’on pourra reprendre le rp ensemble si tu es toujours « ok » pour que je joue le rôle de Gab.

Gabriel
Nathanaël
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Comment est-ce qu'il pouvait ne pas avoir peur ? Il l'avait bien remarquer, que j'étais dangereux, il m'avait vu faire fuir un petit voyou moldu. Et il n'avait pas peur. Je lui dis que je m’appelais Nathanaël et il me répondit a son tour. Gabriel. Ou Gab pour les intimes.

« Comment dois-je t'appeller moi Gabriel ou Gab ? » Demandais-je. Son attitude me donnait presque envie de lui montrer qu'il ne fallait pas me défier, mais d'un autre côté étrangement, je ne voulais pas lui faire mal.

Visiblement, le fait que je lui ait dit qu'il était « mignon quand il rougissait » ne lui plaisait pas trop, ou peut être que ça le gênait, ou qu'il n'avait pas envie que je le trouve « mignon ». Bah qu'elle importance. En tout cas il me sortait comme excuse a son rougissement qu'il avait chaud. Et je n'y croyait pas vraiment, d'ailleurs je lui demandais confirmation et s réponse me fit sourire.

« Je ne trouve pas qu'il fasse si chaud que ça. » J'étais peut être un peu trop proche de lui, mais ça n'avait aucune importance, parce qu'il n'y avait que lui et moi dans le coin.

Il semblait confiant, il semblait ne pas avoir peur, il avait juste l'air gêner. Et ça m'amusait assez. Je ne doutais pas qu'il tente de cacher quelque chose, mais je n'arrivais pas a déterminer ce dont il s'agissait. Il me demanda si je comptais l'agresser.

« Et que ferais-tu si je disais que oui ? » Demandais-je en haussant un sourcil. Je n'avais pas l'intention de l'agresser, même si sa façon d'agir me donnait envie de le faire.

HJ:

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« Comment dois-je t'appeller moi Gabriel ou Gab ? »

Cette conversation commençait à devenir intéressante. Même si Nath était imposant et je n'imaginais pas de quoi il était capable vu comment il avait réussi à faire fuir ce pauvre voyou moldu, il rentrait cependant dans mon jeu et je trouvais ça plus qu'intéressant. Pour tout avouer, je ne savais pas vraiment quoi répondre mais je savais que ça allait être déterminant. Mon cerveau ne réfléchissait pas comme d'habitude mais tout était de la faute de Mr.Danger. En temps normal je lui aurais lancé un de ses regards qui veulent dire "tu t'fous d'ma gueule ?" et je lui aurais dit "Gabriel" sans hésitations. Mais Nath' n'était pas n'importe qui et sa présence, bien que je ne pouvais l'expliquer, empêchait ma tête de bien penser.

« Je pense que c'est à toi que revient cette décision. Tu as une chance sur deux de bien répondre ... »

Ah Gabriel, je suis fier de toi. Allez savoir comment ma tête a pu réfléchir pendant plus d'une seconde mais en tout cas elle le fit très bien. Puis je remontais mon visage vers lui, encore une fois, avec un sourire presque invisible sur le visage. Je le regardais mais je ne pouvais pas déchiffré son visage, il ne laissait rien paraître, au contraire de moi ... Et j'eus encore une fois encore envie de rougir de honte mais je me retins par soucis de fierté.

« Je ne trouve pas qu'il fasse si chaud que ça. »

Et il avait tout à fait raison, Octobre ne nous épargnait pas mais ce n'était pas le vent ou le manque de soleil qui arrivait à faire disparaître cette chaleur que mon corps produisait en la présence de Mr.Danger. Et sa réponse me laissait envisager que je le laissais froid comme glace ce qui me déçu quelque peu, enfin pas totalement car rien ni personne ne pouvait me dire si quelque chose allait se passer entre nous. Il était presque effrayant tant il était mystérieux et tellement différent de moi. Entre nous deux, on ne pouvait rien anticiper, c'est ce qui me plaisait et me faisait peur en même temps ...

« Ce n'est peut être que mon corps qui me joue des tours alors ... »

Cette phrase avait été prononcée pleine de sous entendus mais je pense que seul moi pouvais comprendre sur le moment. C'est comme ça que j'ai toujours fonctionné et je n'étais pas encore sur le point de changer. Je manquais un peu d'honeteté et plus simplement de courage, de clamer haut et fort ce que je pense. Mais c'était, d'un autre côté, une façon pour moi de m'amuser un peu et de laisser mon vis à vis tourner en rond.

« - Et que ferais-tu si je disais que oui ?
- Sachant que je suis plus jeune et donc moins expérimenté que toi ... Alors je me laisserai agresser avec plaisir »

J'avais recommencé, cette phrase qui veut fou et rien dire lui tendant une perche invisible que même moi je ne voyais pas. C'était ma manière de dire les choses tout en restant réservé et encore un minimum censé. Et j'avais en tout cas hâte de savoir comment Monsieur Danger allait "m'agresser".

Gabriel
Nathanaël
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Je lui demandais comment je devais l’appeler et me dit que c'était à moi que revenait cette décision. Et que j'avais une chance sur deux de bien répondre. Pas bête. Je souriais légèrement et je restais silencieux. Comment l’appeler alors ? En tout cas je décidai d'attendre un peu avant d'y répondre.

La chaleur ambiante était aussi une grande question. Il trouvait qu'il faisait chaud. J'avais une petite idée du pourquoi mais je n'allais pas m'avancer. Depuis que je l'avais rencontré j'étais un peu perturbé. Mais juste un peu. Et ça ne m'aidait pas. Déjà que je n'étais pas très sain d'esprit. Si en plus on y ajoutais ça. Humph. Et le pire c'était que je n'avais aucune envie de lui faire mal. Son corps qui lui jouait des tours ?

« C'est étrange que ça t’arrive là, maintenant. Non ? »

L'agresser ? Est-ce que je comptais l'agresser ? Hum… Peut être en fait. Surtout s'il continuait de me regarder comme ça. Quoique… en fait ce ne serait peut être pas une agression. Bon sang. Il ne devait pas avoir la moindre idée de ce qui pouvait me passer par la tête pour me dire ça, comme ça.

« Bon sang. » Marmonnais-je avant de me rapprocher pour le pousser contre un arbre, je plongeais mon regard dans le sien. « T'es totalement inconscient. T'as aucune idée de ce qui peux me passer par la tête. » Je me penchais légèrement, approchant mes lèvres de son oreille, et je repris la parole d'un ton autant sensuel que dangereux : « Tu n'as aucune idée de ce que j'ai envie de te faire. Ni de ce que je suis capable de te faire. »

Qu'est-ce qu'il allait faire ? Comment est-ce qu'il allait réagir ? Est-ce qu'il allait réellement se laisser faire, ou est-ce qu'il allait prendre peur et me repousser pour fuir ? La balle était dans son camp, pour reprendre une métaphore moldue.

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Je ne connaissais rien de mon vis-à-vis à part son prénom et son charme apparent. J’eus l’impression d’être un enfant qui découvre quelque chose de nouveau, d’inconnu. Et ça me faisait frissonner jusqu’aux pieds, c’était là une situation existante qui s’était formée entre nous deux. Il ne connaissait ni mon passé, ni ma réputation et je pouvais agir avec lui comme bon me semblait. Je ne le craignais pas vraiment et il m’avait déjà aidé une fois après tout. Vous me diriez que je suis inconscient et qu’il faut toujours se méfier des inconnus mais je ne pensais absolument pas qu’il allait me blesser. Et c’est à cette pensée que je me rendis compte à quel point cet homme m’avait envoûté, moi qui suis toujours tellement sur la défensive …
Nath’ ne répondit pas à ma question et c’était sage de sa part. Il ne fallait pas trop vite s’avancer et je savais qu’un jour ou l’autre il allait être un intime ou un ennemi. Eh bien, cette journée qui paraissait paisible et simple devenait bien plus intéressante que prévu et je sentais bien que Monsieur Danger allait occuper mon esprit encore longtemps … Ce dernier eut d’ailleurs envie de revenir sur la question de mes bouffées de chaleur ce qui me gênait plus qu’autre chose.

« C'est étrange que ça t’arrive là, maintenant. Non ? »

Ah Nath … Si tu savais, mon cerveau a commencé à chauffer à la seconde où nos regards se sont croisés et je ne te parle pas de notre premier contacte de main involontaire. Personnellement je ne trouve pas ça étrange sachant que c’est toi qui me donne chaud mais ça, tu ne le sais pas, du moins, pas encore. Il est l’heure pour toi de recommencer ta provoque mon petit Gabriel !

« La nature fait bien les choses. »

Pour bien faire les choses, elle n’avait rien raté avec Nath. Sa musculature, sa voix, son visage, ses yeux et sa certaine répartie, j’allais bien le pourchasser à la recherche d’un défaut que je finirais bien par trouver. Cette réponse avait été prononcée avec plusieurs sous-entendus et un regard joueur et pétillant. Je ne m’étais rarement comporter ainsi avec quelqu’un et j’aimais ça de plus en plus. Cette petite tension électrique qui s’était créée autour de nous me faisait sourire de bonheur. Mais attendez, ce n’est pas du tout finit, le plus intéressant arrive.

« Bon sang »

Alors que je venais de le provoquer presque sensuellement sur cette histoire d’agression, il marmonna cette réplique et je n’eus pas le temps de reprend mon souffle que je me retrouvais le dos collé à un arbre, le visage de Nath juste en face de moi, son regard ancré dans le mine et ça devenait presque fougueux.

« T'es totalement inconscient. T'as aucune idée de ce qui peut me passer par la tête. »

Pour l’inconscience on peut se mettre d’accord mais après tout, moi aussi je peux être dangereux alors Monsieur Danger aurait dû se méfier lui aussi. Enfin, avec mon visage et ma scène de casse-croûte dans les bois, je doute qu’on me prenne au sérieux … En revanche, pour la partie « ce qui me passe par la tête », j’ai des idées vagues et très précises … Gabriel Prescott tu devrais avoir honte de toi ! Il me coupa dans mon défit intérieur, se rapprochant dangereusement de mon oreille.

« Tu n'as aucune idée de ce que j'ai envie de te faire. Ni de ce que je suis capable de te faire... »

Je frissonnai encore, pour changer, et le ton qu’il avait employé accéléra ma cadence cardiaque comme vous ne pouvez l’imaginer. Son souffle venait doucement faire bouger mes cheveux et chatouiller mon oreille avec délice. Cette homme était définitivement dangereux et son torse était contre le mien, je crus mourir sur place. Mon souffle devenait irrégulier et je souris, prêt à continuer ainsi.

« Tant que tu ne deviens pas violent, je suis certain que nous pouvons nous entendre »

C’était un défi et en même temps une demande, je voulais voir ce qu’il était prêt à faire et ça m’intéressait plus que beaucoup. Mais je me dis une chose tout à fait valable : si nous allons tout de suite trop loin, il y aura-t-il une suite ? Et je fus pris d’une hésitation ne voulant pas lasser Monsieur Danger alors que nous venions à peine de … Sympathiser. Je montai mes bras et lui touchai les épaules comme pour m’accrocher à lui, et j’attendais, impatient comme jamais.

Gabriel
Nathanaël
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Mignon, inconscient et surtout attirant. Provocateur aussi. C'était assez amusant au fond, il me provoquait sans avoir peur que je lui fasse mal. Je ne savais pas pourquoi je ne lui ferait pas de mal, je n'en avais pas envie. La nature faisait bien les choses, qu'il me dit et j'esquissais un sourire.

« Ah oui ? Et à quoi est-ce que tu penses exactement ? » Pas sûr qu'il parle de son coup de chaud. Mais j'étais curieux de savoir ce qu'il allait me dire pour répondre a ça.

Il me provoquait encore. Il se laisserais agresser avec plaisir. C'était pas très facile de résister à la tentation. Encore plus quand la tentation agissait comme ça. Je l'avais plaqué contre un arbre. Il était totalement inconscient, et il n'avait aucune idée de ce qui pouvait me passer par la tête. Enfin peut être qu'il avait avait quelques idées, mais il ne pouvait pas imaginer tout ce à quoi je pouvais penser en ce moment. J'esquissais un sourire lorsque je le sentis frissonner, et étant contre lui je pouvais aussi sentir son cœur battre plus vite. Pas violent hein ?

« C'est pas dans mes intentions. » Soufflais-je, encore à son oreille, toujours sur le même ton. « Pour l'instant du moins. » Ajoutais-je en reculant un peu mon visage pour l'observer, je voulais qu'il comprenne que j'étais réellement dangereux, que ce n'était pas un jeu. Je plongeais mon regard dans le sien avant de me pencher comme si j'allais l'embrasser, mais je ne fis que frôler ses lèvres.

« C'est ça que tu veux ? » Soufflais-je contre ses lèvres. Je n'attendis pas sa réponse et je l'embrassais.

Gabriel Prescott a écrit:: Mon sauveur est un tueur

Nath | Gab

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« Ah oui ? Et à quoi est-ce que tu penses exactement ? »

Monsieur danger se trouvait être quelqu’un capable de lire dans mes pensées puisque ma phrase m’avait paru bien implicite. Et cette réponse me plut fortement, comme si il me faisait un interrogatoire. Excitant. Je pensais à beaucoup de choses comme ses yeux, la levée de son torse au rythme de sa respiration, le contacte involontaire de ma main gauche avec sa main droit ou encore son sourire charmant. J’hésitai, sortir le grand jeu ou rester discret ? J’optai pour le grand jeu.

« Je pense à ça », dis-je en posant ma main sur son torse.

Je me sentis presque diabolique tant ce contacte me fit sourire. Son cœur était chaud et, même à travers son haut, je pus sentir sa musculature. Ahh monsieur Danger tu as trop d’effets sur moi, alors que j’ai l’impression de n’en avoir aucun sur toi. Il n’avait pas encore frissonné ni même bégayé une seule fois depuis le début de notre et chance au contraire de moi. Et le rôle du petit timide m’allait plutôt bien et ça m’amusait plus que vous ne pouvez l’imaginer.
Je lui demandai ensuite d’être “doux”, si le terme est approprié … Puisque son regard noir et profond m’avait semblé aussi féroce que beau et toute sa personne m’intriguait. Il avait l’air plus âgé que moi et je me demandais alors ce qu’il faisait dans la vie ou s’il avait fait ses études de sorcier à Poudlard. J’étais friand d’en apprendre sur lui mais ça allait venir un jour ou l’autre avec ma curiosité inépuisable.

« C'est pas dans mes intentions. » Souffla-t-il à nouveau à mon oreille me provoquant un énième frisson. « Pour l'instant du moins. »Ajouta-t-il sur ce même ton provoquant et plus que tentant.

Chaque mot, chaque phrase, chaque action était réfléchi et dosée à la parfaite manière pour me faire perdre la tête. La proximité entre nos deux corps était presque violente et j’essayais de me cacher le plus possible et de garder mes moyens tant que je le pouvais encore. Et, comme pour marquer un pose ce qui me fit sourire de plus belle, il se détacha un peu de moi et plongea son regard dans le mien. Que dire de se regard ? Que dire de cette profondeur et de se mystère ? Que dire de cette férocité qui me fit presque peur ? Que dire de se visage qui … S’approche du mien ?! D’accord c’est ce que je souhaite depuis un certain temps mais … Et je fus plus que déçu lorsqu’il ne fit qu’effleurer mes lèvres. Ma tête allait exploser.

« C'est ça que tu veux ? »

Il ne me laissa pas réfléchir que ses lèvres étaient déjà sur les miennes, et, que c’était … Bon ? Il menait la danse et je le laissai tenir les reines volontiers, n’étant vraiment pas très expérimenté dans tout ça, mais, je ne me laissai quand même pas marcher sur les pieds et demandai un baiser plus fougueux encore. Ce n’était pas un frissonnement qui me foudroya mais plutôt des papillons dans le ventre et toutes sortes de sentiments confus et désordonnés. C’était la première fois que je touchais à un garçon de cette manière et ça m’allait très bien. Je sentis aussi une peur tout au fond de moi, une peur de l’inconnu. Après quelques secondes ou peut-être minutes, sachant que j’avais perdu toute notion de l’espace-temps, je me détachai de ses lèvres avec le souffle haché.

« Normalement, on prévient Monsieur Danger. Mais je dois avouer ne pas être déçu. »

Et je l’embrassai à nouveau, un sourire sur le visage et mes mains dans son cou. La journée ne se déroulait pas comme je l’avais imaginé et ce n’était pas pour me déplaire.

Gabriel
Nathanaël
Mon sauveur est un tueur

Heureusement que je parvenais a me maîtrisé, sinon je lui aurais déjà sauté dessus depuis un moment. Ceci dit, je doutais qu'il m'aurait repoussé. Il semblait attiré, ou du moins perturber par ma présence et ma façon d'agir. Je lui demandais a quoi il pensait et il me répondit assez vite en posant sa main sur mon torse. J'esquissais un sourire et je le laissais faire, sans rien dire. Oh il pouvait me toucher autant qu'il en avait envie.

En tout cas, je le rassurais en lui disant que ce n'était pas dans mes intentions d'être violent. Du moins pas pour l'instant. Plus tard peut être, sûrement même, je n'étais pas un ange. J'étais loin d'être quelqu'un de bien. Et il devait l'avoir remarquer, ou du moins se douter de quelque chose. J'avais envie de l'embrasser, là tout de suite, contre cet arbre. Et c'est ce que je fis après lui avoir demander si c'était ça qu'il voulait, mais sans lui laisser de me répondre.

Ce n'était qu'un simple baiser, mais rapidement je l'approfondis, comme j'en avais envie depuis plusieurs minutes. Je le plaquais un peu plus contre l'arbre, prolongeant le baiser le plus longtemps possible. Mais finalement il y mit fin, j'eus un sourire en entendant son souffle, mais j'avais aussi un peu de mal a reprendre mon souffle.

« Ça n'aurait pas été amusant si j'avais prévenu. » Soufflais-je avant qu'il m'embrasse, il prenait les devant c'était bien, je n'aimais pas ceux qui se laissaient faire sans oser prendre d'initiative. Je pris le contrôle de baiser, mordillant un peu sa lèvre inférieure. Un baiser a en perdre haleine. J'y mit fin après quelques instant et je posais une main sur sa joue.

« On devrait arrêter là. Avant que je ne puisse plus me retenir. » Soufflais-je. J'avais du mal a me retenir de faire plus que juste l'embrasser. Il était trop attirant pour son propre bien, ou j'étais trop attiré. Je ne savais pas vraiment. Mais ce n'était pas le lieu pour ça. Et je n'avais pas envie de le brusquer. Pour l'instant.

Mon sauveur est un tueur

Nath | Gab

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« Ça n'aurait pas été amusant si j'avais prévenu. »

Et il avait complètement raison, c’était exactement ce que j’attendais depuis plusieurs minutes et, comme s’il avait lu dans mes pensées, il réalisa mon souhait. Ses lèvres et son baisé n’était pas brusque mais n’était pas totalement doux non plus. Un mélange entre le calme et la fougue, un baisé presque paradoxale tant il me déstabilisa. Je n’étais pas déçu et au contraire, Monsieur devait avoir une certaine expérience avec un corps pareil et ce côté ténébreux qui plait à plus de gens qu’il n’y paraît.

Après avoir rompu notre premier baisé et s’être regardé pendant quelques secondes, je collai ma bouche contre la sienne encore essayant de prendre un peu le déçu mais il n’allait pas se laisser faire aussi facilement et je sentis ses dents mordiller ma lèvre inférieure lui offrant une danse sensorielle comme je n’en avais jamais eu. Sa langue cognait la mienne et j’avais encore perdu toute notion de l’espace-temps. Je me sentis quelque peu ridicule du stylé « ado en chaleur » mais ce n’était pas vraiment mon cas, ou peut être que si. Nathanaël rompit notre contacte lorsque le souffle me manquait et lui manquait aussi, il me lança un regard presque accusateur et posa sa main contre ma joue et à ma plus grande surprise, je ne frissonnai pas et lui offrit un sourire. Je laissai ma joue se remuer contre sa paume de main et laissai mon odorât s’habituer à son odeur, oui, j’étais un peu cinglé.

«On devrait arrêter là. Avant que je ne puisse plus me retenir. »

Un sourire malicieux apparut sur mon visage et je sentis mon cœur battre encore un peu plus vite. Il venait de m’avouer, indirectement, que j’avais, au moins un minimum, de l’effet sur lui. Je tournais la tête de droite à gauche lentement levant les yeux aux ciels. Je le regardai et l’embrassai pour la troisième fois avec cette fois-ci un peu plus de fougue, je plongeai ma main droite dans ses cheveux et ma main gauche sur sa nuque. Tout était bien dosé et plus qu’excitant, ce n’est que lors de mon étouffement que je séparai mon visage du sien.

« Je ne me retiens pas alors, Monsieur Danger, ne te prives pas non plus ! »

Je lui lançai un défi et j’étais pressé de savoir comment tout cela allait se passer …

Gabriel
Nathanaël
Mon sauveur est un tueur

Non vraiment, ça n’aurait pas été amusant si je l’avais prévenu. Et ce n’était pas comme s’il pouvait m’en vouloir pour ça, quelque chose me disait qu’il ne pourrait pas m’en vouloir. Enfin je pouvais toujours me tromper, mais j’en doutais. Il semblait apprécier que je l’embrasse, pas comme si ça ne me plaisait pas en même temps. Pas comme si ça pouvait me déranger ou m’embêter. Par contre, il valait peut être mieux arrêté là. J’avais quand même du mal de me retenir de faire plus que des baisers. Et ce n’était pas vraiment l’endroit pour ça. Absolument pas l’endroit.

Mais visiblement, il ne semblait pas d’accord, je soupirais légèrement alors qu’il secouait la tête. Il m’embrassa et je prolongeais le baiser, je n’allais pas non plus protester hein ? Après ce baiser il me dit qu’il ne se retenait pas. Et de ne pas me priver. Je me failli lever les yeux au ciel.

« C’est pas que j’en ai pas envie, mais c’est pas l’endroit pour ça. » Soufflais-je en souriant légèrement, je ne bougeais pas ma main et je jetais un coup d’œil autour avant de reposer mon regard sur lui. « Non, ce n’est définitivement pas l’endroit idéal pour ce que j’ai en tête. »

Pourtant d’ordinaire ça ne m’aurait pas arrêté, mais je n’avais pas envie que ça se passe comme d’habitude. Néanmoins, je ne m’écartais pas, je restais contre lui. Je glissais ma main libre sur sa taille.

« Je pourrais t’emmener ailleurs. » Soufflais-je en retirant ma main de sa joue. « Mais as-tu une idée de ce que je pourrais faire ? »

Mon sauveur est un tueur

Nath | Gab

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Tout notre petit manège était excitant et effrayant à la fois. Nous étions tous les deux dans un bois où n'importe qui pourrait passer à n'importe quel moment. Et en même temps je ne pensais à rien d'autre qu'à notre petit monde terriblement tentant. Je sentais qu'il était de plus en plus entreprenant. Qu'il se faisait de plus en plus pesant sur mon corps et je me sentais presque oppressé entre un arbre et Monsieur Danger en personne. Non pas que ça me dérange plus que ça mais je regrettai presque de m'être lancé dans ce petit jeu. Je n'étais pas encore prêt à faire quoi que ce soit de tellement plus osé qu'une baisé avec lui. Et c'était compréhensible non ? Je n'étais même pas certain de la sincérité de ses propos et d'un autre côté j'avais du mal à contrôler mon corps. Ah cette bonne vieille adolescence.

II soupira légèrement avant que je ne l'embrasse à nouveau et il prenait les rênes comme il le faisait à chaque fois et je me dis qu'il pourrait facilement damner un saint tant il inspirait la luxure. Je lui dis de ne pas se retenir ce qui était une parole bien irréfléchie car je ne me voyais pas du tout faire une partie de jambes en l'air dans les bois ni une partie de jambes en l'air tout court d'ailleurs. C'était la faute de Monsieur Danger, s'il n'avait pas eu un tel corps et un parler si troublant alors les choses ne se seraient pas passées ainsi.

« C’est pas que j’en ai pas envie, mais c’est pas l’endroit pour ça. »

"Envie", quel mot intéressant ... Je regardai à droite à gauche et il n'avait pas tort. Cet endroit était en fait légèrement effrayant sur les bords et il n'y avait pas signe de vie. Il y avait eu une pointe de respect dans sa voix et je repris mes esprits qui étaient légèrement troublés. Je ne pouvais pas le nier, Nath avait raison et ce n'était vraiment pas le lieu le plus romantique de la planète, au contraire.

« Non, ce n’est définitivement pas l’endroit idéal pour ce que j’ai en tête. »

"Pour ce que j'ai en tête", à l'entente de cette phrase ma tête n’était pas simplement rouge, elle était en ébullition. Nous n'étions pas dans un cartoon mais j'entendais presque mon server m'annoncer une explosion imminente. Sa main était toujours contre ma joue et il dût sentir ma chaleur corporelle monter de quelques crans. Je ne savais pas ce qu'il avait en tête mais il n'était pas vraiment dans l'optique de le faire ici et, même si ce n'est pas vraiment compatible avec lui, je trouvai Monsieur Danger mignon sur le moment et ça me plut de voir qu'il n'était pas qu'un obsédé sexuel. Pourtant il ne s'écartait pas croyant peut être que j'étais vraiment partant pour m'amuser dans une forêt et il glissa une main contre ma taille ce qui, automatiquement, me rapprochait encore plus de lui. Et croyez moi c'était insoutenable, je ressentais plus de chose en cet instant que c'en est permis.

« Cet endroit n'inspire pas confiance non ... Il me fait presque frissonner. » dis-je comme pour justifier mes nombreux frissonnement.

Je levai le visage vers le sien et je remarquai qu'à cause de notre rapprochement physique dû à la main sur ma hanche, mes deux bras étaient passés derrière son dos et j'étais en position câlin ce qui n'était absolument pas approprié mais je souris et lui volai un smack. Il retira sa main de ma joue avant de me dire en soupirant :

« Je pourrais t’emmener ailleurs. Mais as-tu une idée de ce que je pourrais faire ? »

Je détaillai son visage pendant quelques secondes, sentant son souffle contre ma peau et c’était là un sentiment étrange qui me faisait me poser milles et unes questions. Il me fit une promesse indirecte d’un ailleurs où nous serions à nouveau juste tous les deux mais je n’avais en effet aucune idée de quoi il était capable ou s’il voulait même faire du mal même si cela m’étonnerait beaucoup étant donné que s’il le voulait je serais déjà mort et enterré. Monsieur Danger ne me faisait pas peur dans le sens où je l’appréciai mais ce qui me faisait peur c’était mon manque de contrôle et ma totale vulnérabilité devant lui et ça c’était assez déstabilisant devant un homme qui arrive à ne pas bouger un cil pendant une trentaine de minutes.

« Non je n’ai aucune idée de quoi tu es capable et je ne sais même pas si tu t’appelles Nathanaël mais ce n’est pas pour autant que tu ne m’intrigues pas. Comment te trouver, Monsieur Danger ? » lui demandais-je un certain malice sur le visage tout en m’écartant légèrement de lui pour lui signifier que nous ferions mieux de s’arrêter là … Pour le moment.

HRP : On arrête là ou tu as de l’inspiration pour répondre au poste ? :3 <3 (sorry pour le retard)

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Gabriel
Nathanaël
Mon sauveur est un tueur

J’aurais pu tellement facilement le forcer, l’obliger à me suivre, l’obliger à accepter n’importe quoi. Un simple sort, que je connaissais bien. Et un deuxième pour qu’il oublie tout ça. Mais ce n’était pas ce que je voulais avec lui. Je voulais autre chose. Et je ne comprenais pas, j’étais perturber par tout ça. Pire, il me perturbait. Et d’un côté je n’aimais pas ça, mais d’un autre côté j’adorais ça.

Mais l’endroit n’était pas l’endroit idéal pour ce que j’avais envie de faire, ce que j’avais en tête. Je voir dans cet état me faisait sourire. Heureusement, j’arrivais à me contrôler un minimum, parce que je ne laissais pas voir grand-chose de mon trouble. J’avais glissé une main sur sa taille, le rapprochant de moi, l’enlaçant un peu. Je n’avais pas l’habitude d’enlacer mes conquêtes comme ça. Il me dit que cet endroit ne lui inspirait pas confiance. Que ça le faisait presque frissonner. Et je souriais légèrement.

« Qu’est-ce qui pourrait être plus dangereux que moi ? » Soufflais-je à mi-voix. A part le Seigneur des Ténèbres ou Bellatrix. Ou d’autres mangemort. Mais Bellatrix était la pire. Elle était encore plus dérangée que moi. Hum bref. Son petit baiser me fit à nouveau sourire, c’était mignon. Ouais c’était le mot.

Je lui dis que je pourrais l’emmener ailleurs. Avant de lui demander s’il avait une idée de ce je pourrais lui faire. Je n’eus pas à attendre longtemps avant qu’il ne réponde et je hochais la tête.

« Je travaille au ministère. Nathanaël Aylen. Écrit moi. Préviens-moi de ta prochaine sortie à Pré-au-Lard, je viendrais. » Lui dis-je, néanmoins avant qu’il ne s’écarte je posais une main sur sa nuque pour l’attirer vers moi et l’embrasser passionnément. Puis je le relâchais et je m’écartais.

« J’attendrais une lettre avec impatience. » Ajoutais-je avant de m’éloigner. Mais je n’allais pas très loin, je restais dans les environs, pour vérifier s’il retournait sans problème jusqu’au village avant de transplaner. Je ne comprenais pas vraiment mon attitude, mais qu’importais, ce n’était pas si mal de se soucier de quelqu’un d’autre.

[Hj : Et voilà on a finit.]

Sujet: Re: Mon sauveur est un tueur [PV : Nath']