Tables

Tu avais l’air tragiquement seule. La voix, les mots, la chaleur qu’elle pouvait ressentir à cette présence. Tout mit Luka dans un état different de celui dans le quel elle était quelques instants plus tot. C’était étrange. C’était… Elle ne savait pas trop, mais elle attendit quelques instants, jetant un œil paniqué à la nappe gribouillée quelques instants plus tot, s’assurant que certaines choses ne soient pas lisibles. Et puis elle tourna la tête doucement vers la jeune femme dont la main était posée sur son épaule. « Ne le suis-je pas toujours ? » Elle était tragédie. Livrée en aveugle aux affres du destin tentant de lutter contre ce que le destin faisait aux autres mais incapable de lutter contre le sien, et contre sa propre souffrance. Elle sourit néanmoins, car la présence de la femme qui hantait ses pensées était quelque chose qui réchauffait son ame.

« Tu es magnifique Lisbeth. »

C’était sorti tout seul peut être. Et elle n’aurait peut être pas du le dire. Elle n’aurait peut être pas du …. Avoir le cœur qui battait autant à cette vision. Elle aurait du taire la lueur dans ses yeux et l’espoir au fond de son être. Elle… Elle sourit. Sincerement. Vraiment. Comme elle n’avait pas sourit depuis des jours.

« Ais-je honoré un dieu pour qu’il m’accorde le plaisir de ta présence ici ? »

Parfois, elle savait bien parler. Souvent. Mais elle avait remarqué qu’en présence de Lisbeth elle était d’avantage en mode …. Pathétique ?

Elle avait fait une entrée dramatique, une apparition splendide venant sauver la jeune fille de l'ennui, et, en bonne drama queen, ça avait amélioré sa soirée et son humeur de quelques niveaux.

« Maintenant plus. »

Puisque Lisbeth était venue la rejoindre. Jusque là, c'était terriblement logique. Après, elle pouvait toujours se sentir seule, les émotions ne sont pas si facilement balayées, mais elle n'en avait plus l'air. Elle ne répondit pas au compliment, même si elle adorait le recevoir, en tout cas pas par les mots. Elle se contenta d'un sourire qu'elle voulait énigmatique alors qu'elle balaya sa crinière noire striée de blanc derrière son épaule. Son sourire s'élargit même, plus honnête, quand elle remarqua que Luka semblait en faire de même. Et qu'elle était bien plus éloquente que les autres fois où, il faut bien l'avouer, Lisbeth avait joué à la faire perdre ses mots.

« Peut-être, qui sait ? Je ne peux pas garantir que ce soit un dieu bienveillant en revanche. »

Il était possible qu'il y ait une petite note de tristesse dans sa voix. Après tout... Elle n'était pas vraiment une bonne personne à avoir dans son entourage. Elle apportait en général son lot de chaos et de conflit, et s'en souciait rarement. Elle s'y était fait. Pourquoi changer, puisqu'on finissait tout de même par la chasser ? Autant s'amuser. Mais elle doutait qu'un dieu voulant du bien à la Serdaigle lui avait fait croiser son chemin.

Robe de Lisbeth:

Elle sourit doucement aux mots de Lisbeth. Parce que oui, elle n’était plus seule, c’était vrai. Et elle la regarda un peu mieux après ça. « Mais peut être que je reste tragique, comme ces héroïnes antiques qui ne contrôlaient rien de leur destin. La vie n’est elle pas la plus grande des tragédies ? » Peut être bien oui. Mais peut être que ce n’était pas le moment de parler de ça n’est ce pas, elle secoua la tête Luka, et chassa l’air nostalgique qui ne lui collait que trop, pour prendre un air plus détendu, apporté sans nul doute par Lisbeth. Alors elle lâcha un compliment en un sourire, et elle tenta d’en offrir un autre qui tomba plus mal que ce qu’elle n’aurait pu prévoir. En même temps, la grande réthorique qu’elle avait, se perdait en face de la change-cheveux. Dont les cheveux d’ailleurs étaient fabuleux.

« Pour l’heure tu ne me sembles pas le fruit d’un démon voulant mettre des bâtons dans mes jambes. » Elle appréciait sa compagnie et Lisbeth n’avait pas encore stigmate son corps, son cœur et son esprit, alors on allait dire que c’était une plutôt bonne chose non ? « Je choisis de penser que le dieu qui t’as mit sur ma route ne voulait que mon bien. A moins bien sur que tu ne choissise de me faire tomber sous ton charme pour m’abandonner sur le bas coté de la route avec le cœur en miette. » Trop intense peut être. Luka finit son verre, et regretta de ne pas avoir prit quelque chose de plus fort.

Elle se mordit l’interieur de la lèvre alors, et se rapprocha de l’adulte, pour glisser la main dans ses cheveux. « Ou que tu decide de faire un manteau avec ma fourrure. C’est une mauvaise idée tu sais la fourrure, j’en ai peu.. Je ne suis qu’une pauvre humaine pas très fournie. Sauf au niveau de mes cheveux. » Et elle racontait n’importe quoi. Elle haussa les épaules. « Tes cheveux, ils ressemblent à ceux d’une méchante dans un film d’animation de Disney. Elle fait des manteaux avec des petits chiots. » La culture moldu qu’elle avait engrangé chez Alice n’était pas connu de tous, alors oui, elle ressentait le besoin de se justifier. « Enfin, ça te va mille fois mieux qu’a elle, et … je ne sais meme pas pourquoi je parle de ça. » Et maintenant une Luka complètement gênée.

« J’aurais du m’arreter à je suis ravie de te voir n’est ce pas ? J’aurais semblée moins bizarre. Désolée je ne suis pas dans mon élément. » ET pourtant elle aurait du y’être n’est ce pas ?