La carte du Maraudeur

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 I love you crying and screaming my name [Amy <3]

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Aaron D. Rembrandt
Aaron D. Rembrandt


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MessageSujet: I love you crying and screaming my name [Amy <3]   I love you crying and screaming my name [Amy <3] Icon_minitimeDim 28 Juin - 20:24


I love you crying and screaming my name


Je somnolais a moitié dans un des fauteuils de la salle commune des Serpentard. Bizarrement ça m’arrivais toujours entre midi et deux. Evidement vu que je ne dormais plus la nuit je devrais dormir en journée. Mais non ça paraitrais vraiment trop suspect si je passais mes journées a dormir. Bien sur le manque de sommeil me touchais beaucoup mieux depuis que j’etais devenu un mort vivant suceur de sang. Mais ça devait m’arriver au moins une fois par semaine de m’endormir a moitié. Tant pis pour le repas du midi. C’est pas comme si je mangeais beaucoup d’ordinaire. Et puis certaines personnes serraient ravies de ne pas me croiser. Et puis au moins dans les cachots j’etais loin du soleil. Non parce que c’était compliqué de faire en sorte de ne pas brûler sur place si je mettais le nez dehors. A force d’entrainement j’avais fini par réussir a maitriser quelques sortileges de protection mais ca ne voulais pas dire que je pouvais rester des heures et des heures au soleil. Je preferais l’éviter en général. Un peu comme j’évistais mon frère. Sauf qu’il n’avait rien d’un soleil. c’était un poison pire que moi.

Heureusement Salem n’était pas comme nous. C’était bien la premiere fois que je pouvais me mettre a penser ça de ma vie … Elle m’avait beaucoup aidé. Et … moi est ce que je serais capable de l’aider en cas de problème. Je sais pas. Ca dependait. Surtout que si elle me parlait encore une fois de canards je pense que je finirais pas lui faire bouffer. Oui elle est un peu speciale ma sœur. Mais bon faut faire avec. Et tiens en parlant de quelque chose de special un bruit dans la salle commune venait de me faire sortir de ma torpeur. Quelqu’un venait d’entrer et je ne tardais pas a la reconnaitre.

- Tiens  t’es pas avec les autres ?

Amy … Entre elle et moi c’était une longue histoire. Ca aurait pu bien finir si elle n’avait pas eu du sang de moldu dans les veines. Après tout elle était devenue vraiment mignonne au fil des années. Mais son sang impur avait fait d’elle la risée de la maison Serpentard. Y’avait très peu de sang impur parmi les verts et argents. On était une maison parfaite.  Et parfois on se demandait ce qu’il prenait a ce vieux crétin de Choixpeau de foutre des gens comme elle dans nos rangs.

- Ca fait longtemps qu’on c’est pas croisé seul a seul toi et moi.


Je m’etais redressé un peu plus  pour pouvoir la toiser du regard. Moi je ne lui avais surement pas manqué. Moi elle m’avait manqué oui … C’était tellement drôle de voir ses yeux se remplir de larmes ou de la voir s’enerver et regretter de l’avoir fait même pas cinq minutes plus tard. Et encore plus si Luka assistait a ça. En parlant de Luka elle m’avait bien tapé sur le système l’autre soir. Et pour me venger je savais ce qu’il me restais a faire …
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Amy J. Ortega
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MessageSujet: Re: I love you crying and screaming my name [Amy <3]   I love you crying and screaming my name [Amy <3] Icon_minitimeDim 28 Juin - 22:15

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Ce n'était pas toujours facile. En réalité, ça ne l'était jamais. Les choses auraient pu se présenter sous un autre angle, d'une manière plus simpliste. J'étais persuadée que le choix de ce satané chapeau avait signé mon arrêt de mort, à moi, la petite blonde venant de fêter ses onze ans. Une blonde toute mince, aux cheveux longs, au regard noisette aussi perdu que celui d'un écureuil illuminé au bord de la route par les phares d'une bagnole. Nageant dans une chemise à carreaux deux fois trop grande pour elle. Le choipeau avait une conscience, certes, et visiblement, il avait aussi beaucoup d'humour. Les serpentards, avaient-ils subtilement choisi pour moi. A ce moment précis, je n'avais pas encore eu l'idée de l'horreur de la situation, et des galères qui allaient m'attendre les années suivantes. Pas la moindre idée. J'étais haute comme trois pommes. Je venais de découvrir qu'il existait, au-delà des apparences, un monde magique, et que j'en faisais partie, qui plus est. Alors, naturellement, cette histoire de maison me dépassait largement. J'étais même heureuse d'en faire partie, heureuse de correspondre à l'une d'entre elles. Vous finirez à Serpentard, si vous êtes plutôt malin. Car ceux-là sont de vrais roublards qui parviennent toujours à leurs fins. Très bien. Si il devait en être ainsi, je serai maline. Sauf que les jours défilaient, l'appréhension de mon nouvel environnement s'imposa à moi, et aussi jeune pouvais-je être à cette époque, je compris très rapidement qu'il n'était pas bon d'appartenir au clan des serpents, au sein de Poudlard. Hautains, vicieux, énigmatiques, stratégiques, hypocrites, sans pitié, calculateurs, terribles. Les insultes, les méfiances, voire les éloges (pour les plus courageux) ne cessaient de pleuvoir vis à vis de cette maison qui faisait, visiblement, beaucoup parler d'elle. Mais pas forcément pour les bonnes raisons. Et je m'en suis rapidement rendue compte. Je n'ai pas tardé à endosser le rôle du vilain petit canard au sein de la maison tant méprisée. Et les ardeurs de mes ennemis, Aaron en chef principalement, avaient redoublé d'intensité au fil des années, si bien que j'en étais venue à recourir à une certaine agressivité lorsqu'il s'agissait de me défendre. Le mauvais caractère, la grande gueule. C'est tout ce que j'avais trouvé pour éviter les blessures morales qu'on m'infligeait. Je souffrais moins au fur et à mesure que mon armure se construisait. Mais j'étais encore loin du compte, malgré mon impatience. Impatience. Voilà un de mes nombreux défauts, soit dit en passant. Agacée, soufflant au détour d'un couloir, je ne parvenais pas à dénicher Isobel, ma partenaire en cours de de potions et une de mes rares amies parmi les serpentards, à qui j'avais emprunté un bouquin me permettant de conclure notre projet. Mais pour cela, fallait-il encore que je lui rende le jour-même, afin d'échanger les informations sur lesquelles nous avions travaillé. Elle demeurait introuvable depuis une heure. Une carte du maraudeur ne m'aurait pas été inutile, à l'instant précis. Après avoir affronté les caprices des escaliers, je ne tardai pas à me rendre à la salle commune. Ma dernière option avant les dortoirs. Poussant la porte d'un air négligé, je n'étais pas sur mes gardes comme je pouvais l'être à l'accoutumée, persuadée que les autres serpentards devaient s'empiffrer allègrement comme ils avaient l'habitude de le faire. Personnellement, ma recherche ne me dérangeait pas. J'avais toujours eu un appétit de moineau. Et si ma quête pouvait m'éviter de côtoyer les autres serpents durant une ou deux heures, qu'il en soit ainsi, je ne pouvais que mieux m'en porter. Je descendais les escaliers d'un pas nonchalant, jusqu'à ce qu'une voix malheureusement familière me surprit : « Tiens  t’es pas avec les autres ?» Décidément, la journée n'était vraiment pas bonne. Je relevai mon regard vers celui qui venait de prendre la parole, bien que je n'eus pas besoin de le faire pour le reconnaître. Aaron. Chef de toutes les divisions visant à me persécuter jour et nuit. Roi de la séduction et incarnation de toute la médiocrité qu'il était possible de trouver chez Salazar lui-même. Celui qui m'avait réellement blessée, réellement touchée, parce qu'il m'avait approchée, séduite, puis lâchée comme jamais je ne l'avais été. Il n'avait pas été bien difficile de me faire du mal dès lors que je m'étais attachée à lui. Lorsque je regardais en arrière, lorsque j'analysais mon parcours, je réalisais qu'il s'agissait là de la plus grande erreur de ma vie, puisqu'elle m'avait amenée à la plus grande des souffrances. Il avait touché mes points faibles du bout des doigts, et ma rage me poussait à lui en vouloir de manière irrévocable pour ça. Mon regard était dédaigneux, tandis que je marchais pour traverser la salle commune : « Je vois pas en quoi ça te regarde. » répliquais-je sèchement. L'attaque/défense. Je ne comptais plus me laisser marcher sur les pieds. Je ne comptais plus montrer à quel point il avait pu me blesser. La haine, voilà ce que je comptais faire rester. Puisque c'était soit ça, soit me cacher et souffrir jusqu'à la fin de ma vie. Et je ne voulais pas lui laisser ce pouvoir. Moi, je voulais être une guerrière. Et même si le chemin était difficile, je considérais que la volonté était le meilleur moyen d'y parvenir. La volonté, voilà quelque chose qui ne me manquait pas. « Ca fait longtemps qu’on c’est pas croisé seul a seul toi et moi.» Ma foi, pour d'excellentes raisons, excuse moi hein ! Pensais-je. Je le fuyais comme la peste. Il n'avait qu'à se trouver un autre jouet, une autre fille, une autre je ne sais quoi. Moi, j'avais déjà tout donné. Rien ne pouvait nous amener à nous retrouver, désormais, alors sa remarque ne me paraissait pas si infondée. Je le fuyais déjà de manière générale, alors me trouver seule à seule face à lui me paraissait être un véritable cauchemar. Insoutenable. D'autant plus qu'il se redressa davantage pour me toiser du regard comme il savait si bien le faire. Le fixant de mes yeux noisettes, ne baissant pas le regard, et répliquai sur le même ton : « Je l'ai très bien vécu, sois en sûr. » ce qui était la réalité, bien qu'elle soit plus complexe que cela. J'étais honnête. Je l'avais toujours été, moi. Contrairement à d' "autres" ... Oui, j'avais la rancune facile. Mais il ne pouvait pas me le reprocher : me blesser et me voir méfiante au point de ne plus faire confiance à personne, c'est bien ce qu'il avait cherché, après tout. Mon instinct me disait de déguerpir tant qu'il en était encore temps. Ainsi, voulant m'échapper de cette salle commune qui présentait un réel danger pour moi à cause de la présence d'Aaron (et qui plus est, ne contentait pas ma recherche actuelle), j'ajoutai avec distance et condescendance : « D'ailleurs, si ça t'ennuie pas, je compte bien continuer sur cette lancée. Alors je vais te laisser retourner à ta léthargie. » En gros, oui, je compte me barrer de cette salle commune maintenant que je sais que tu t'y trouves, vite fait bien fait. Demi-tour. Maintenant.
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Aaron D. Rembrandt
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MessageSujet: Re: I love you crying and screaming my name [Amy <3]   I love you crying and screaming my name [Amy <3] Icon_minitimeJeu 2 Juil - 21:05


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Amy ici dans la salle commune toute seule avec moi … Ca présageait rien de bon et elle le savait. En d’autres circonstances jme serais déjà levé pour pouvoir mieux la martyriser. Mais la je ne savais pas si c’etait une bonne idée. Bien sur j’avais l’irrésistible envie de jouer avec elle mais j’avais bien compris que quand on etait vampire et un peu impulsif c’etait dur de contrôler l’envie de sang. Et je n’avais pas envie qu’elle perce mon secret a jour. Qui sait ce qu’elle serait capable de faire pour se venger du fait que je lui avais briser le cœur … Elle serait bien capable de me dénoncer. Mais comme c’etait une sang de bourbe elle ne se douterais pas des circonstances que ça pourrait avoir. Enfin peut être qu’elle s’en douterait et qu’elle aurait tout simplement envie de me voir disparaître. Parce que c’etait sur la famille Rembrandt ne laisserait pas une tache supplémentaire sur son arbre généalogique. Salem etait déjà suffisante. Amy avait répliqué du tac au tac. Et je m’etais mis a rire légèrement avant de riposter:

- C’est vrai que ça ne me regarde plus maintenant.


Petite pique sur le fait qu’a une époque on avait été ensemble. Peut être que ça la blesserait. Ou pas. Apres tout je pouvais tout essayer avec elle. Je manquais pas d’imagination pour la tourmenter de toute façon. Elle ne méritait que ça de toute façon. Il ne fallait pas naitre avec du sang impur dans les veines voilà tout. Sinon on aurait pu avoir un tout autre relation elle et moi. La vie etait vachement mal faite parfois non ?

Je m’etais redressé un peu et elle me regardait dans les yeux. Chose surprenante. Elle essayait de tenir bon ? Sans doute sous les conseils de Luka. Mais est ce qu’elle tiendrait ? Elle affirmait qu’une entrevue seul a seul ne lui avait pas manqué. Bon c’etait sans doute la vérité. Je ne doutais pas que ma simple présence pouvait l’horrifié puis ce que j’avais tout fait pour ça.

- C’est dommage ça m’avais presque manqué a moi …

Evidement. Mais la c’etait pas vraiment le bon moment. C’etait trop tentant de m’en prendre a elle. Vraiment trop. Je ne savais pas si c’etait une bonne idée. Ca pouvait vite mal finir … Et alors que j’essayais de peser le pour et le contre dans ma tête elle venait de déclarer qu’elle allait me laisser. Pas si vite quand même. Du coup je m’etais levé de mon siege et avant même qu’elle ne puisse faire demi tour je lui bloquais la route en se mettant en travers de son chemin.

- Pas si vite ma belle. Tu pensais quand même pas que tu allais pouvoir partir comme ça hum ?

Non certainement pas. Ce n’etait pas amusant. Et puis ce qu’elle etait la j’allais en profiter un peu. Si je devais en venir aux mains pour l’empecher de partir je le ferais sans problème en tout cas. Elle n’allait sans doute pas apprécier.
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Amy J. Ortega
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MessageSujet: Re: I love you crying and screaming my name [Amy <3]   I love you crying and screaming my name [Amy <3] Icon_minitimeLun 13 Juil - 4:55

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La vie ne m'aimait vraiment pas. Non, je n'étais pas pessimiste, et ne me laissais pas aller aux sentiments négatifs de toutes sortes, mais à un moment donné, il fallait bien se rendre à l'évidence : j'encaissais constamment les retours. On aurait pu croire que l'harcèlement et une rupture amoureuse particulièrement apocalyptique auraient suffit, mais non. Le destin m'avait, en plus de cela, mis sur le chemin qui me conduisait à un tête à tête partagé avec Aaron. J'avais besoin de tout, sauf de ça. Je le connaissais bien, désormais, et je savais que ce genre d'entrevue pouvait être dangereuse. Elle pouvait déjà l'être lorsque nous étions entourés, mais elle l'était bien davantage lorsque nous étions seuls. Car dans cette pièce, il n'y avait que lui et moi. Personne d'autre ne pouvait mener le jeu. Et j'avais toujours eu peur de voir ce qu'on pouvait en faire.
« C’est vrai que ça ne me regarde plus maintenant.» répondit-il, dans un rire. Cruel. Il aimait appuyer là où ça faisait mal, aimer rappeler à quel point je m'étais laissée berner. Sa victoire perpétuelle, c'était de se souvenir qu'il avait réussi à m'avoir, et qu'il avait disposé de moi sans ménagement, considérant que j'étais inférieure à lui. Ce souvenir était ancré dans ma poitrine, et je fis tout pour ne pas montrer qu'il s'agissait là de la plus douloureuse des souffrances morales qu'il m'avait infligée. Parce que, aussi idiote avais-je pu être à ce moment-là, j'avais été sincère. Oui, moi, je l'avais été. Contrairement à lui.
« Dans le fond, ça ne t'a jamais vraiment regardé, pas vrai ?» répliquai-je sèchement en le regardant d'un air attendu. Question rhétorique. Je soulevais là la terrible vérité : qu'il s'agisse de la période où on avait été ensemble, ou de la période actuelle à laquelle nous ne l'étions plus, il n'avait jamais été sincère, et se fichait éperdument des personnes avec qui je pouvais traîner, de mes activités, de ce que je vivais, ou que sais-je encore. Non, dans le fond, ça ne l'avait jamais regardé, parce qu'il avait triché. Alors, ma question n'en était pas une. Elle signifiait seulement : c'est bon, j'ai tout compris maintenant. Alors arrête d'agir comme si tu en avais eu quelque chose à faire, à l'époque, parce que c'était pas le cas.
« C’est dommage ça m’avais presque manqué a moi …» dans un sens, je n'en doutais pas. C'est pourquoi je répondis au tac au tac : « J'imagine bien. Cacher tes peurs derrière de la méchanceté gratuite, s'acharner sur la seule qui attendait plus de ta part, il ne te reste plus que ça, désormais. » la franchise au bord des lèvres, puisque de toutes manières, je n'avais plus rien à perdre. Il m'avait tout pris. Malgré l'assurance que j'essayais d'afficher, j'avais toujours cette peur au fond des entrailles. Je savais l'emprise qu'il avait sur moi, et je savais d'expérience ce qu'il était capable de faire. Mon instinct de survie m'hurlait très clairement de fuir, et le plus vite possible. Ce que j'essayai de faire, bien entendu, en essayant subtilement d'annoncer mon départ à mon persécuteur. Mais je savais qu'il ne me laisserait pas tirer à si bon compte. J'étais son jouet préféré, après tout. Il se leva et me barra le passage, si vite que je faillis en sursauter. De toute son hauteur, il me bloquait volontairement la route, tandis qu'un sentiment de danger émanait de sa personne. Je relevai le regard vers lui lorsqu'il reprit la parole.  
« Pas si vite ma belle. Tu pensais quand même pas que tu allais pouvoir partir comme ça hum ? » cette fois-ci, je commençais vraiment à m'inquiéter. Tout en lui me paraissait menaçant, et à la fois dangereusement familier. Il me donnait encore plus l'envie de partir. Je ne savais jamais ce qu'il était capable de me réserver, mais mon expérience en la matière m'assurait qu'il trouverait les moyens de nous mener à une confrontation qui ne me plairait sûrement pas. Souhaitant à tout prix quitter la salle qui nous obligeait à nous affronter seul à seul, chose que je refusais catégoriquement, je tentais de faire un pas en avant, espérant le faire reculer, mais je me confrontais à son gabarie plus imposant que le mien.
« Pousse toi, Aaron» je soupirais. J'essayais de ne pas montrer ma peur, d'afficher une certaine décontraction et nonchalance, mais c'était toujours aussi dur de me montrer impassible face à lui. Malgré le fait que ma demande soit des plus calmes, un léger soupçon de peur s'installait dans ma voix. Cette fois-ci, je comptais bien me faire entendre. Il devait se pousser, me laisser partir, qu'on en finisse là. Avant qu'il ne soit trop tard. Il n'avait pas à rajouter un chapitre dans son manuel "comment torturer Amy Ortega", il avait déjà assez de pages comme ça. C'était dur pour moi. Je l'avais laissé voir un reflet de mon âme, il savait désormais comment m'atteindre, et je m'en mordais les doigts désormais. Je me détestais d'avoir pu faire confiance à un garçon comme lui. Je refusais véritablement cette confrontation effrayante. En plus de cela, quelque chose avait changé chez lui. J'étais incapable de dire de quoi il s'agissait exactement, mais il paraissait ... Différent. Plus taciturne encore. Plus dangereux. C'est pourquoi je commençais à hausser la voix, essayant de le contourner par tous les moyens, le tout en évitant son regard : « Allez, laisse-moi passer, maintenant !»

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Aaron D. Rembrandt
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MessageSujet: Re: I love you crying and screaming my name [Amy <3]   I love you crying and screaming my name [Amy <3] Icon_minitimeMar 4 Aoû - 14:21


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Quitte a  croiser Amy autant m’amuser un peu non ? Je l’evitais depuis un certain temps. Mais vu qu’elle m’evitait aussi elle n’avait rien remarqué contrairement a d’autres. Je n’avais pas vraiment envie qu’elle perce q jour mon petit secret et je savais qu’elle etait capable de le faire. Si notre relation n’avait été qu’un mensonge il n’en restait pas moins que nous avions eu une relation tout de même. Alors elle me connaissait un peu. Même si mentalement elle c’etait fait des illusions.  Et je cherchait a voir si ma petite pique avait fait son effet. J’essayais de déceler quelque chose dans son regard. Mais elle essayait de tenir bon n’est ce pas ? C’etait pas grave parce que plus les proies se débattaient mieux c’etait. Du moins c’etait mon point de vue. En tout cas elle venait de me lancer une magnifique riposte. Elle etait toujours amère, et c’etait une bonne chose.Parce que même si c’etait fini entre nous je pouvais quand même continuer un peu de m’amuser. J’etais sur qu’il restait un petit quelque chose en elle. Elle avait peut être essayé de tourner la page mais c’etait surement difficile. Puis a ce que je sache pour le moment elle ne sortait avec personne non ? Alors ça voulait tout dire.

- Un peu quand même. J’ai pris le risque de salir ma réputation pour tes beaux yeux. Alors ça me regardait quand même un peu.


C’est vrai quoi. Aaron Rembrandt qui sortait avec une née moldu c’etait quand même la honte. Bon heureusement tout mon entourage etait au courant de mon stratagème. Du moins ceux qui se souciaient de ma réputation. Ils c’etaient douté que je n’avais pas changé d’un coup a cause d’un coup de foudre. Ce n’etait pas vraiment mon genre et puis avec la famille que j’avais ça aurait été quand même risqué. Mais bon il y avait pire qu’une simple amourette avec une née moldu maintenant. En tout cas elle avait réussi a me faire grogner un peu a cause de sa remarque. Parce qu’elle avait pas tord dans le fond. Même si je refusais d’avouer que j’avais des peurs comme tout le monde. Mais je n’allait pas la laisser croire une chose pareille n’est ce pas ? Ce serait avouer une faiblesse. Et elle pourrait exploiter cette faiblesse.

- Des peurs ? Moi ? Tu me connais mal en fait. Moi qui pensais que tu étais quand même un peu plus perspicace que ça.

Et je feignais avoir l’air déçu. Du moins jusqu'à qu’elle m’annonce qu’elle allait partir. Oh non pas si vite. On venait a peine de commencer a discuter. Je venais de lui barrer le passage. Non je ne la laisserait pas partir en pour le moment je me contenté de faire obstacle entre elle et la porte de sortie. Mais s’il le fallait j’utiliserais la force. Et elle savait de quoi j’etais capable non ? Sauf qu’elle essayait de me tenir tete et j’esquissais un léger sourire amusé par sa tentative. Et j’attendais donc qu’elle finisse de protester avant de dire :

- On dit « s’il te plait. »  Maiis … Non j’ai pas envie.


Elle avait peur et je le sentais. C’etait étrange mais je le sentais. Il fallait bien qu’il y ai des avantages a être devenu un foutu vampire non ? Et la je pouvais sentir que mon jouet avait peur. Mais est ce qu’elle etait resté au stade de jouet ? Est ce que dans ma tête ça en restait la ? Elle ressemblait tellement a une petite proie apeurée … Alors je l’attrapais par les epaules avant de la plaquer au mur le plus proche pour ne pas qu’elle ne s’echappe. Mauvaise idée. Surtout quand on etait un vampire pas foutu de contrôler sa faim. Alors je la lâchais avant de la fixer un peu hésitant. Parce que oui j’avais songer a planter mes crocs dans sa chair. Et que forcement c’etait troublant parce que je ne devais pas faire ça.
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Amy J. Ortega
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MessageSujet: Re: I love you crying and screaming my name [Amy <3]   I love you crying and screaming my name [Amy <3] Icon_minitimeMar 18 Aoû - 22:27

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Il n'arrêtait jamais. J'étais en droit d'attendre qu'il se lasse de moi, qu'il m'oublie. Après tout, il n'y avait plus que ça à faire, il avait pris tout ce qu'il avait à prendre. Mon honneur, ma fierté, mes insultes, mon attachement, ma confiance, mon intérêt. Bref, ses plans récents ne pouvaient être dépassés par les nouveaux. Il ne ferait jamais mieux. Alors, pourquoi s'acharnait-il ? Avec tout ce qu'il m'avait fait, j'aurai largement pu lui sauter dessus, le griffer jusqu'au sang, et pourquoi pas tenter un petit sortilège impardonnable, après tout. Au lieu de ça, je me contentais de lui répondre et de vouloir fuir. Mais même ça, il ne me laissait pas le faire. A croire qu'il cherchait la confrontation à tout prix. A force, un jour, il finirait par l'avoir. « Un peu quand même. J’ai pris le risque de salir ma réputation pour tes beaux yeux. Alors ça me regardait quand même un peu.» je savais qu'il me considérait comme inférieure uniquement parce que le sang qui coulait dans mes fines veines n'avait rien de pur. Il n'avait jamais vraiment caché son dégoût pour ceux qui n'avaient pas eu la chance d'avoir des parents sorciers. Le terme "salir" en était la parfaite illustration. Je lui répondis sèchement : « tu n'aurais pas dû te donner cette peine, puisqu'apparemment, toi et moi, on ne fait pas partie du même monde. »
Puis, il grogna. Très légèrement. Certains auraient pu ne pas remarquer cette réaction, mais moi si. Parce que, quoi qu'il en dise, je le connaissais. Et ce petit grognement mécontent me suffisait à comprendre que j'avais touché dans le mile. « Des peurs ? Moi ? Tu me connais mal en fait. Moi qui pensais que tu étais quand même un peu plus perspicace que ça.» il jouait à la comédie, il ne se rendait pas compte à quel point. Mon regard aux nuances vertes se planta dans le sien aux allures noisettes, tandis que je déclarais calmement : « Détrompe toi. Je te connais bien plus que tu ne le crois, Aaron. Et je pense que c'est ça, ta peur. Qu'on sache réellement qui tu es. Tu en caches, des choses, et tu es terrorisé à l'idée qu'on les découvre, parce que ça briserait l'image du parfait salopard à langue fourchue que tu cherches à adopter. Alors, pour la garder, tu préfères t'en prendre à tout le monde. De cette manière, ils perdront plus de temps à se relever des coups psychologiques que tu leur donnes, plutôt que chercher à connaître le véritable Aaron que tu te donnes tant de mal à cacher. » le pire, dans tout ça, c'est qu'aucune haine n'était insufflée dans mon discours. Je me contentais de répondre à son attaque avec honnêteté. Car oui, je le pensais vraiment : j'étais sûrement celle qui connaissait le mieux Aaron. Je le connaissais pas parfaitement, loin de là. Mais j'en savais déjà plus que les autres. Et plus qu'Aaron ne pouvait s'imaginer, également. A la base, je me devais d'être honnête : j'avais craqué pour lui, et ce malgré son ignoble caractère. Il ne me laissait pas indifférente. Et ça, c'était à double-tranchant. Parce qu'il avait eu un certain pouvoir sur moi, mais contrairement à ce qu'il pensait, j'en avais aussi un sur lui. Celui d'en savoir plus sur lui que quiconque.
Sur ces belles paroles, mon souhait fut de disparaître dans la nature, mais bien évidemment, le ténébreux ne m'en laissa pas l'occasion. Il me faisait face, arborant une arrogance qui lui était propre, me faisant ainsi obstacle. Même si j'étais du genre à ne pas me laisser faire, je devais bien avouer une chose à l'instant présent : j'étais foutue. Il était plus fort, plus grand, plus cruel que moi. Je ne faisais pas vraiment le poids s'il décidait de faire de moi son otage. C'est pourquoi je tentais de le ramener à la raison en lui demandant de se pousser. D'abord simplement, puis de manière plus insistante.
« On dit « s’il te plait. »  Maiis … Non j’ai pas envie.» il jouait avec moi, c'était évident. Il était hors de question qu'il me retienne contre sa volonté. Énervée, et légèrement effrayée, je tentai de le pousser en posant mes mains sur son torse, mais rapidement, les siennes se posèrent sur mes épaules, de sorte que toute sa force fit reculer mon corps contre mon gré, jusqu'au mur le plus proche contre lequel il me plaqua sans ménagement. Les choses allaient se gâter, et je faisais tout pour ne pas paniquer. J'avais peur de la suite. Pourtant, celle-ci prit une toute autre tournure. Le regard d'Aaron quitta, l'instant d'une demi-seconde, le mien, avant de m'adresser un regard dérouté. La lueur machiavélique que j'avais l'habitude d'observer dans son regard avait disparu. Cette attitude me laissa sans voix. Il avait l'air perdu, désorienté. Pourtant, il venait de m'agresser. Rien ne pouvait plus le mettre en confiance qu'avoir le dessus sur moi. A l'instant même où je me posais la question, une sensation malheureusement familière s’immisça dans ma chaire. C'était presque douloureux, et pourtant fugace et discret. Une toute autre ambiance s'imposa à moi. Je sentais tellement de contradiction, tellement d'envies, tellement de force. Cette force intérieure me prit le cœur, comme un saut en parachute, tandis que mes mains se crispèrent très légèrement sur le torse d'Aaron contre lequel elles étaient toujours déposées. Une très forte odeur me chatouilla les narines, un mélange plaisant de sucre, de rouille, avec un très léger arrière-goût de mûre sauvage échaudée. Jamais je n'avais jamais senti cela, et pourtant, cet odeur saturée ne m'était pas totalement inconnue. Une chose est sûre : j'en venais à être obsédée par l'odeur qui venait de s'imposer dans la pièce. D'où provenait-elle ?
C'est durant ce bref instant d'empathie - très éprouvant, puisque jamais je n'avais ressentie autant de force et d'envie inassouvie chez une même personne - que je compris que quelque chose n'allait pas. Mon regard chercha celui d'Aaron, je compris alors que l'odeur n'était autre que la mienne. Pourtant, tout était encore emmêlé dans ma tête. Rien n'était évident. Qui pouvait m'en blâmer ? La vérité était peut-être plus surréaliste encore que je ne le pensais. Ayant réussi à cerner le sentiment qui était en train de le posséder - et me posséder également - je le regardais en déclarant simplement : « Tu luttes contre toi-même ... » de ma bouche, cette phrase sonnait comme une évidence. J'étais en train de faire une découverte en même temps que je m'exprimais. Comme si je venais de tout comprendre. Comme si tout était éclairé. Jamais je n'avais été empathique sur la personne d'Aaron. Je l'évitais tellement que j'en avais pas réellement eu l'occasion. En tout cas, ce bref voyage dans la galaxie de ses émotions m'avait été bénéfique. Jamais je n'aurais pensé qu'il ressente tout ce que je venais de ressentir. Je continuais sur cette lancée en ajoutant simplement : « Tu es troublé ... Frustré ... Tu essaies de te contrôler ... » était ce vraiment ce que je pensais ? Le puzzle était en train de se constituer, tout doucement mais sûrement, dans ma tête. Jamais je n'avais eu affaire à des sentiments si compliqués. Que cherchait-il, quelle était cette odeur, et pourquoi cherchait-il à se mesurer dans tout ce qu'il faisait, alors que jusque-là, il m'avait donné l'impression d'agir de manière impulsive ? « Qu'est ce qui te dévore autant ... ?»  il allait certainement nier, ou du moins me mentir, me cachant la vérité, mais peu importe, parce que j'avais déjà une idée pour le forcer à tout me révéler. Car maintenant, j'étais intriguée. Je voulais comprendre, le comprendre lui. Et là, c'était à mon tour de le mettre au pied du mur.
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Aaron D. Rembrandt
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MessageSujet: Re: I love you crying and screaming my name [Amy <3]   I love you crying and screaming my name [Amy <3] Icon_minitimeMer 19 Aoû - 10:52


I love you crying and screaming my name



Combien de fois est ce que je pouvais la riser en petit morceaux ? est ce que je pouvais faire pire que le jour ou je l’avais plaqué et humilié en public ? Ca serait difficile parce que je lui avais brisé le cœur quand même au passage, et puis elle ne se laissait pas faire. C’est qu’elle repliquait en plus. Oui j’etais quand même surpris qu’elle ai tant de repartie. On était loin de ses premier pas chez les Serpentard. Mais bon ce n’était pas grave au contraire ça ne rendait la chose que plus amusante. Et je ne savais pas si sa réplique sonnait comme un reproche ou pas. « Pas faire parti du même monde » hein ? C’était le cas. Les sang purs et les nés moldu n’avaient clairement rien a voir.

- Pourtant ça t’as plu non ? Le temps ou ça a duré … Ne me dis pas que tu regrettes.

Bien sur je m’attendais a ce qu’elle reponde que oui elle regrettait. Mais c’était pour mieux remuer le couteau dans la plaie. Pour voir son regard devenir tout troublé. C’était une vision assez satisfaisante. Par contre ce qui était insupportable c’était qu’elle essaye de faire de même avec moi. Elle voulait me troubler en me parlant de mes peurs ? Ca m’enervait plus qu’autre chose. Je ne voulais pas qu’elle pense une chose pareille. Pas que c’était faux mais je ne voulais pas qu’elle puisse penser que j’avais des craintes. J’etais son bourreau. J’etais celui qui rendait sa vie plus douloureuse. Je n’etais pas  aussi humain que ce qu’elle essayait de le décrire non ? Et face a ces accusations je tentais de rester stoïque. Parce que je pouvais l’être n’est ce pas ? Je ne pouvais pas me laisser demonter comme ça par quelqu’un qui pensais me connaitre non ?

- C’est presque mignon dit comme ça … Et … d’après toi il ressemble a quoi le véritable Aaron ?

La derision c’était parfait non ? Et puis j’etais curieux de savoir ce quoi elle pensait réellement dans son cerveau torturé. Et non je ne comptais pas la laisser partir comme ça. Même si elle avait mit le doigt sur quelque chose de déstabilisant. Même si elle cherchait a trouver quelque chose pour pouvoir se venger de moi. Parce que c’était forcement ça non ? Mais elle ne trouverait pas. Mon terrible secret resterait bien gardé. C’était a elle d’avoir peur et je m’amusais bien a la menacer en l’empechant de fuir encore. Ce ne serait pas la premiere fois que je la brutalisais un peu. Peut etre que ça lui avait manquer qui sait. En tout cas je ne manquais pas de lui rappeler la politesse. C’est vrai il fallait qu’elle reste a sa place de née moldu et je comptais bien l’aider pour ça. Mais user de brutalité n’était pas une idée très judicieuse. Surtout avec la faim qui me rongeait. J’etais surpris alors que j’avais une fugace envie de la mordre. C’était pas le moment. Vraiment pas. Il fallait pas que je tombe de ce piédestal que j’avais mit si longtemps a construire. Pas qu’elle sache que au final maintenant mon sang était tout aussi souillé que le sien et d’une autre manière. Il y eu un silence un peu étrange et le regard d’Amy sur moi n’était pas vraiment le regard que j’aurais aimé qu’elle ai. C’était un regard incrédule plus qu’un regard effrayé …. Mais pourquoi ? Je ne pouvais pas clairement lui demander. Mais lorsqu’elle finissait par parler j’avais fini par comprendre. Et mon regard changea aussi. J’etais tout aussi surpris qu’elle en fait. Ces mots etaient troublant de vérité. Et je ne savais plus vraiment quoi faire. Pas comment réagir. J’avais l’impression que mon monde entier s’ecroulait. Elle avait mit le doigt sur quelque chose mais comment ? Si je m’enervais elle decelerait surement quelque chose. Si je niais aussi … Et si je battais en retraite ce serait pire … Mais je ne pouvais pas hésiter non plus. Alors je restais silencieux en cherchant une solution. En ecoutant ce qu’elle disait sans rien dire jusqu'à qu’elle ne me pose une question.

- Arretes tes conneries tu veux ? Je ne sais pas a quoi tu joue mais ça va probablement mal finir.

C’est parce qu’elle voulait filer c’est ça ? C’était une affreuse coincidence si ses paroles etaient si véridiques voila tout. Je ne pouvais pas la laisser me destabiliser comme ça. Pourtant je trouvais ça limite effrayant comme situation. Et si elle avait réellement mit le doigt sur quelque chose ? J’etais un homme mort. Et dans tout les sens du terme. Vampire ou pas je sais que ma mère prendrait bien soin de faire en sorte que mon nom soit rayé de notre arbre généalogique. Elle les detestait probablement presque plus que les nés moldus. Elle voulait qu’ils crevent. Tous. Et je savais bien que je ne ferais pas exception a la règle si elle savait mais … Je … On en était pas la. Je lachais doucement les epaules de Amy avant de reculer un peu et de designer la porte d’un signe de tête avant de lancer un :

- C’est bon. Casses toi.

C’était probablement plus qu’un ordre qu’autre chose. Mais elle ne refuserait pas une si belle occasion de partir non ? Elle allait partir sans me poser plus de question c’était obligé. Elle ne pouvait pas resister. En tout cas c’était etrange mais je trouvait le temps incroyablement long a l’attente de sa reaction. Les quelques secondes qui passaient la etaient un calvaire.
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Amy J. Ortega
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MessageSujet: Re: I love you crying and screaming my name [Amy <3]   I love you crying and screaming my name [Amy <3] Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 0:10

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La moindre de mes confrontations avec Aaron n'avait jamais été anodine. Jamais nous n'avions su nous ignorer. C'était toujours de sa faute, soit dit en passant. Tant qu'il ne m'agressait pas, je n'avais aucune raison de le faire. Moi, je préférais me faire oublier. Mais cette fois-ci, je sentais que ces retrouvailles seraient spéciales. Quelque chose avait changé. Est ce que cela signifiait que j'avais deux fois plus de raisons de me méfier ? Qu'il irait, cette fois-ci, jusqu'à utiliser Avada kedavra contre moi, dans l'unique but de se divertir ? Car après tout, il ne lui manquait plus que ça. Il avait souillé ma dignité, écrasé mon coeur, me persécutait, me brutalisait, et me manquait de respect à tout moment. Je ne voyais pas grand chose qui pourrait faire grimper la barre plus haut que ça. Je devais m'attendre à tout, je suppose. « Pourtant ça t’as plu non ? Le temps ou ça a duré … Ne me dis pas que tu regrettes.» je baissai les yeux face à cette attaque déloyale. Il se plaisait vraiment à me remémorer mes erreurs. Moi, j'avais été sincère dans cette relation, du moins, du mieux que je pouvais avec le mauvais caractère que je trimbalais et l'originalité de la relation que nous partagions. Mais oui, à cette époque-là, j'avais apprécié. Mais après cette rupture si particulière, autant dire que j'avais un goût amer sur la langue qui refusait de parler. Je le regrettais, et il ne pouvait que le savoir. Je lui lançai donc un regard noir, capable d'envoyer le pire des éclairs.
« Bien sûr que je regrette, je regrette tout. Crois moi, si j'avais un retourneur de temps, les choses se passeraient différemment. » lui répondis-je froidement. Puisque de toutes manières, il était inutile de mentir. Je tentais le tout pour le tout : le troubler à mon tour. Mais la technique était moins naturelle chez moi, bien sûr, puisque je ne pouvais rivaliser avec sa carrière de persécuteur professionnel. Fort heureusement, ma relation passée avec Aaron me permettait de connaître, à peu près, les points sur lesquels je pouvais frapper. « C’est presque mignon dit comme ça … Et … d’après toi il ressemble a quoi le véritable Aaron ?» j'étais sûre que lui-même savait que j'étais dans le vrai. Du moins, en partie. Il se cachait toujours cette arrogance, et sa belle gueule je m'en foutiste. J'en étais tellement fatiguée que je préférais tout simplement ne pas répondre à sa question avec franchise. Alors, je me contentais de dire, de manière sobre, lourde mais efficace : « à quelqu'un qui ne mérite vraiment pas tout ce que j'ai pu encaisser. » et je laissai s'installer un silence plombant. Puis, un contact assez brutal m'amena jusqu'au mur, mais pas seulement. Il me permit également de déclencher mon don d'empathie, qui survenait un peu comme ça lui chantait. De drôles d'émotions se confrontèrent, et je m'en retrouvais perplexe. J'observais le regard perdu d'Aaron, qui semblait inquiet, déstabilisé par mes réactions. Je l'étais tout autant par ses sentiments. Comme quoi, on laissait enfin tomber les faux semblants, l'espace d'un instant, lui comme moi.
Alors, je le regardais, je l'observais. Je profitais de cet instant où il semblait ne plus avoir le contrôle. Aaron semblait perdu, totalement dépassé. Essayant de contrôler son image, ses réactions. Il voulait paraître impassible. Ça aussi, je le sentais. Lui qui voulait tout me cacher me donnait encore plus de manière à analyser. J'essayais de contrôler les émotions d'Aaron qui se jetaient sur moi, et en même temps, tentais de les comprendre du mieux que je pouvais. Ce qui n'était, visiblement, pas au goût du sorcier en face de moi. « Arretes tes conneries tu veux ? Je ne sais pas a quoi tu joue mais ça va probablement mal finir. » A quoi je joue ? Sérieusement !? C'est lui qui m'a plaquée violemment contre un mur, ce sont ses satanés émotions négatives et perturbatrices qui viennent m'agresser et m'étouffer de l'intérieur, et c'est moi qui dois arrêter mes conneries ? Mais tout ça, je ne voulais pas le révéler à voix haute. Je venais de découvrir son secret, du moins en partie, je ne voulais pas qu'il découvre le mien. Mon empathie m'appartenait, et je ne voulais pas qu'il sache pourquoi je venais à le comprendre aussi bien. Il ne saurait rien de moi tant que je me refuserais à lui abandonner une information. Et puis, il oubliait une chose : contrairement à toi, Aaron, moi, je ne joue jamais. « Et tu vas me faire quoi ? Me frapper ? » moi-même je ne parvenais pas à comprendre la teneur de la phrase que je venais de prononcer : était ce une provocation ? Une question ? Une constatation ? Une crainte ? Je l'en savais capable, après tout.
Du moins, pour l'instant, il se contenta de lâcher mes épaules, et abandonna l'emprise physique qu'il avait sur moi. Tout à coup, il semblait si désireux de me voir déguerpir, visiblement apeuré à l'idée que je m'approche de ce qu'il se donnait tant de mal à cacher. Le monde à l'envers. Il me poussait même vers la sortie, puisqu'il me désigna la porte de la salle d'un signe de tête en m'ordonnant sèchement : « C’est bon. Casses toi. » très franchement, il y avait quelques secondes à peine, j'aurais apprécié cet ordre à sa juste valeur : j'aurais sauté sur l'occasion. J'aurais déguerpi sans demander mon reste. Mais plus maintenant. Je ne pris même pas la peine de répondre, je me contentais de le fixer intensément. Parce que je sentais que l'empathie pouvait encore fonctionner. Elle était toujours là, le lien ne s'était pas totalement dissipé. Je devais me concentrer pour laisser mon pouvoir agir, le contrôler. Dans un geste discret et dénué de sens, je posai ma main sur son bras, légèrement. Je voulais savoir de quoi il en était, alors je m'accrochais aux brides de ses sentiments que ma conscience chatouillait du bout des doigts. Je laissais ce nouveau besoin déferler dans mon âme, dans chaque membre, dans chaque muscle, dans chaque neurone, dans chaque veine. Cette faim embrumait littéralement mon cerveau, peu familier avec cette sensation inconnue qui n'avait jamais été mienne. Des fourmillements se faisaient sentir dans mon système nerveux dentaire. Et d'un coup, sans comprendre pourquoi, mon regard se posa sur son cou qui se trouvait à quelques centimètres de mon visage. Une folle envie me prit : celle de mordre cette peau, d'y planter allègrement mes dents de sorcière. C'est alors que je compris. Tout devenait clair. Était ce réellement possible ? Jamais je ne m'attendais à faire une découverte de cette envergure. Aaron, une créature de la nuit ? Vraiment ? Ce genre de spécimen que ne peuvent supporter les fameux sang pures ? Je détenais là le plus gros ragot de l'histoire de Poudlard, à coup sûr. Pourtant, ce n'était pas réellement cette envergure là qui m’intéressait. Ce qui m’intéressait, en réalité, c'est que je détenais son plus gros secret. Son point faible. Comme lui l'avait fait avec moi lorsqu'il avait brisé mon coeur après l'avoir obtenu.
Un sourire se dessina petit à petit sur mon visage, de plus en plus grand. Ainsi, la surprise disparut, et mon visage ne reflétait plus qu'un amusement certain. « Voyez vous ça !» mon bras quitta alors le sien, tandis que je prenais réellement conscience de la subtilité de la situation. Celui qui me persécutait depuis des années pour une question de pureté de sang avait, en réalité, le sang plus souillé que moi. Quelle ironie ! Je comprenais tout, désormais. Le danger qui émanait de lui et qui avait éveillé dernièrement mon instinct, ses sautes d'humeur, sa peur, et toutes les informations plus subtiles que m'avaient apportée l'empathie. D'ailleurs, je pouvais remercier ce pouvoir : sans lui, je n'aurais probablement pas réussi à déchiffrer Aaron, du moins pas si rapidement. Je ne voulais pas clairement dire "donc, tu es un vampire". Un sang froid, comme on les appelait. Mais je comptais tout de même lui faire comprendre que, désormais, je savais. « Toi qui n'a jamais été connu pour ton sang-froid ... C'est drôle, quand on y pense. » me permis-je de dire. Mais comment faisait-il pour se nourrir sans se faire repérer ? A ce jour, personne n'avait lancé la rumeur selon laquelle le serpentard se nourrissait de sang chaud. Car désormais, j'en étais certaine. Je n'avais jamais été aussi sûre de moi même, à vrai dire. Mais je savais pertinemment qu'il nierait tout en bloc, qu'il allait m'accuser de folie. Réaction qui était compréhensible : il avait tant à perdre, surtout face à moi. Je le regardai à nouveau, et ma voix s'éleva, réaliste : « Tu ne l'avoueras jamais, ein ? J'imagine que c'est le plus gros secret que tu aies eu à porter.» pourtant, je voulais une confirmation. Quelle qu'elle soit. Et il ne me la donnerait pas de lui-même, visiblement. Il comptait protéger son secret jusqu'au bout, malgré les preuves accablantes, et je n'en attendais pas moins d'Aaron.
Je le fixais longuement, comme pour essayer de voir si sa peau était plus blanche, ses pupilles plus sombres. Comme si j'analysais les changements physiques qui auraient pu s'opérer. Oui, j'avais besoin de palper la réalité que je venais de découvrir, et vu que le principal intéressé ne voudrait certainement pas me la donner de son plein gré, je comptais bien me servir de moyens moins orthodoxes. Prise d'une idée totalement surréaliste et légèrement suicidaire, j'attrapais ma baguette rangée dans un coin de ma robe de sorcière. Mon geste était très lent, je prouvais ainsi à Aaron que je ne cherchais pas l'affrontement. Je n'étais pas une menace, je n'allais user d'aucun sort contre lui. Je me contentais de tourner légèrement ma baguette en dictant « Wingardium leviosa ...» l'objet de mes convoitises s'éleva alors : un bouquin posé sur une étagère de la salle commune. Il s'envola vers moi, épris par le sortilège de lévitation. D'un coup de baguette subtile, j'obligeai l'ouvrage à s'ouvrir. Toujours à l'aide de la magie, je déchirai une page, et l'amena à moi. Le livre repartant sur l'étagère, je me concentrai sur cette page qui volait, désormais, tout près de nous deux, et qui s'approchait de mon bras, comme je le souhaitais. Lorsqu'elle fut tout près de moi, j'agitai plus violemment la baguette. La feuille blanche effectua un mouvement très rapide, glissa sur ma peau, et me tailla le poignet. Juste assez pour laisser transparaître une blessure sanglante. Je cachai ma douleur, cette dernière étant relativement légère. Je réfléchis, durant quelques secondes à peine, consciente qu'une seule blessure serait moins efficace que deux pour le faire sortir de ses gonds. C'est pourquoi je fis à nouveau voler la page, la laissant vagabonder jusqu'à mon épaule. Une fois à cette hauteur, la feuille trancha une nouvelle fois ma peau, au niveau du cou. Je réprimai une grimace, et laissa la feuille tomber au sort. Plus de sortilège, puisqu'elle avait rempli le rôle que je lui avais donné. Désormais, mes deux blessures saignantes confrontaient Aaron à du sang frais, tout proche.
Après mes actes, je l'observai, en quête d'une réaction, quelle qu'elle soit. J'imaginais que l'odeur directe du sang allait l'influencer et le pousser à la faute, mais je ne savais pas à quel degré. Allait-il serrer les poings, tout en cherchant à contrôler le moindre de ses muscles ? Allait-il vouloir boire de mon sang ? Allait-il détourner le regard pour ne pas être attiré ? Allait-il réussir à se contrôler alors que l'odeur de mon sang saturait la pièce dans laquelle nous nous trouvions ? Allait-il devenir fou ? Peu importe tant que j'avais la réponse à ma question. Alors, vampire ou pas vampire ?
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Aaron D. Rembrandt
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MessageSujet: Re: I love you crying and screaming my name [Amy <3]   I love you crying and screaming my name [Amy <3] Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 12:15


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Tiens j’etais curieux de savoir ce qu’elle aurait pu faire avec un retourneur de temps. Peut etre qu’elle aurait probablement évité de tomber sous mon charme. Mais ça ne l’aurais pas vraiment sauvé au final. Parce que elle avait été tranquille un petit moment le temps que je fasse en sorte que l’illusion était parfaite. Si elle avait refusé pour sur je l’aurais mal pris et j’aurais fais en sorte que sa vie devienne encore plus un cauchemar que ce qu’elle l’était déjà. Enfin pour ma part un retourneur de temps était inutile. J’avais aucun regrets la concernant. Tout avait été parfait.

- Moi je ne crois pas. Mais bon, si c’est ce que tu penses.

Et elle pensait aussi me connaitre. J’aurais presque pu l’applaudir pour cette belle deduction. Non en fait ça me tapais sur le système plus qu’autre chose. Alors je prenais son discours a la dérision. Il fallait bien que je tente un peu de détourner le trucs. Donc le véritable Aaron ne la meritait pas ? Oups c’était blessant ça comme pique. Enfin si je n’avais pas été moi ça m’aurais peut etre fait quelque chose. Mais a la place j’offrais un sourire satisfait a Amy.

- Ca me va comme description de moi.


Je préférais celle la que la que la précédente. Ca m’allait quand même bien mieux. Enfin jusqu'à qu’elle ne s’amuse a baragouiner je ne sais quoi comme si elle lisait dans ma tete … Comment c’était possible ça ? Je ne savais pas trop mais c’était assez deroutant. Tout ce que j’avais fais c’était de la plaquer au mur on est bien d’accord … ? Alors pourquoi ?! C’était quand même troublant comme coincidence. Mais je preferais lui dire de stopper ça tant qu’il en était encore temps. Sauf qu’elle jouait la carte de la provocation. C’était pas vraiment une bonne idée. J’avais très envie de la frapper oui. Mais si elle saignait c’était foutu. Alors j’essayais d’étouffer mes pulsions. Parce que d’ordinaire non je n’aurais sans doute pas hésité a la brutaliser. Surtout qu’on était seul tout les deux et qu’il n’y avait aucune chance que ça ce sache. Je fronçais les sourcils avant de souffler simplement en guise de reponse:

- Tu deviens masochiste maintenant ?

Mais j’avais décidé de la laisser partir. C’était probablement mieux. Les choses prenaient une tournure plus que dérangeante. Elle allait sauter sur l’occasion non ? Se barrer c’est ce qu’elle voulait faire depuis qu’elle m’avais aperçu avachi dans ce fauteuil. Alors je comptais sur son instinct de survie pour mettre fin a cette confrontation qu’elle ne gagnerait pas. J’avais relaché ses epaules et alors que j’attendais une réaction de sa part elle posa légèrement sa min sur mon bras avant de regarder mon cou. Et la je ne comprenais plus grand-chose. Jusqu'à que sa main ne quitte mon bras et qu’elle réagisse comme si elle avait découvert quelque chose. Mon premier reflexe fut de reculer un peu. Elle était probablement surprise par ma réaction voila tout.

- Oh rassures toi tu n’as pas gagné. Mais barre toi ça vaut mieux.

Franchement qu’on en finisse avec son délire. Mais je crois qu’elle ne voulait pas partir. Sang froid ? Mon cœur aurait sans doute loupé un battement si seulement il battait encore. Mais la … la coincidence était vraiment trop frappante pour qu’elle choisisse ces mots au hasard non ? Je tentais de faire taire ma panique intérieure. Même si c’était loin d’être possible. Nier. Toujours nier. Ne pas comprendre. Voila ce qu’il fallait que je fasse. J’haussais légèrement un sourcil en guise de réaction pour montrer mon incompréhension face a sa réaction.

- … Tu devrais peut etre profiter de mon sang froid pour filer avant que je ne m’énerve.

Restons dans la coincidence. Peut etre que j’etais juste parano. C’était possible. Ca me faisait tellement flippé que quelqu’un puisse découvrir ce que j’etais. J’en était même venu a me confier a Salem. Ma grande sœur qui nous avait fait honte. Maintenant elle était devenue ma seule alliée et j’avais un peu l’impression que notre relation devenait comme celle que nous avions eu plus jeune. Mais la non. Juste non. Il ne fallait pas qu’elle sache, et pourtant les mots d’Amy venaient de tomber comme une fatalité. Je restais silencieux en détournant le regard pour pouvoir essayer de trouver la meilleure réaction a adopter. Et apres un silence Amy se mit a lancer un sort pour faire voler la page d’un livre jusqu'à elle. Mon regard suivais la page sans comprendre jusqu'à qu’elle ne la fasse glisser jusqu'à elle.

- Non attends !

Nouveau mouvement de recul. Mais ça ne changeait pas grand-chose puis ce que je sentais l’odeur delicieuse du sang d’Amy me chatouiller les narine. Et je fermais les yeux en déglutissant lentement sans voir la suite jusqu'à que l’odeur ne devienne que plus prononcé. Elle c’était entaillé volontairement pour voir ma réaction. Et j’ouvrais doucement les yeux en lui jetant un regard qui voulait dire « tu n’aurais pas du faire ça » Non elle n’aurait pas du. Elle aurait pu se douter pourtant que je n’aurais aucun contrôle sur moi-même. Et sans plus attendre je me jetais sur elle pour lui planter mes crocs dans son cou. J’avais trop faim pour pouvoir résister. Et j’avais été mordu trop récemment pour pouvoir résister aux effluves de sang dans ce cas la, tout comme j’étais un trop jeune vampire pour pouvoir contrôler ma soif et boire le sang d’une personne sans forcement la vider jusqu'à qu’elle ne réagisse. De toute façon c’était trop tard. Même si je savais que j’etais découvert. Même si je savais que quelqu’un pouvait rentrer dans la piece je n’avais pas pu résister.
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Amy J. Ortega
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Je ne pouvais m'empêcher d'être étonnée. Pensait-il réellement que je n'étais victime d'aucun regret ? Que je ne changerais pas certaines choses si j'avais l'occasion de revenir en arrière ? Bien sûr que la relation en elle-même n'était pas regrettable, mais la manière dont elle s'était déterminée l'était tellement que ça ne pouvait que me pousser à imaginer les mille et une façons de revenir en arrière, quitte à effacer tout ce qui pouvait l'être. « Moi je ne crois pas. Mais bon, si c’est ce que tu penses.» Il ne croyait pas, soit. Et pourquoi ça ? « Et toi, qu'est ce que tu penses ? Qu'est ce que ça t'a apporté, d'avoir agi comme ça, au final ?» je pensais le connaître, d'une certaine manière, même s'il ne me disait jamais ce qu'il pensait. Parce qu'il s'était rapproché de moi, qu'il le veuille ou non. Rapprocher pour mieux me blesser, mais au passage, il m'avait donnée l'occasion d'en savoir plus sur lui, sans même qu'il s'en rende compte. « Ca me va comme description de moi.» Rien d'étonnant. Il préférait être perçu comme le connard de service plutôt que tout autre chose.
Je me contentais d'affirmer « Bien entendu.» accompagné d'un léger rictus lourd de sens. Puisque ça aussi, je le savais. Qu'il préférait se cacher derrière l'apparence d'un garçon détestable. Cela dit, il l'était réellement, en grande partie. Détestable. Je savais parfaitement que c'était la réalité. Pas autant qu'il ne le prétendait, parce qu'il aimait bien exagérer, mais en grande partie quand même. Je ne me berçais pas d'illusions en prétendant qu'il s'agissait d'un gentil garçon qui avait seulement peur de s'affirmer et que j'allais être celle qui saurait le comprendre, le découvrir réellement, la seule qui le connaîtrait vraiment. Je n'allais pas prétendre ça, parce que ce n'était pas vrai, et ce n'était pas non plus ce que je voulais. J'étais lucide, une de mes rares qualités. Mais ce que je pouvais prétendre, en revanche, c'était bien que je le connaissais u minimum. Cela dit, en un éclair d'empathie, je venais de découvrir plus de choses sur lui qu'en plusieurs mois de relation amoureuse. J'étais en train de découvrir une nouvelle facette de sa personnalité, de nouvelles pulsions, que je ne parvenais pas à distinguer malgré tout. Je voulais en savoir plus.
« Tu deviens masochiste maintenant ?» visiblement, mon insistance ne lui plaisait guère. J'étais donc sur la bonne voie, puisque cela signifiait qu'il avait quelque chose à cacher. Qu'il avait peur. C'était sûrement ma dernière chance de découvrir ce qu'il en était, puisque je n'avais jamais eu réussi à déclencher le pouvoir d'empathie avec mon ex-petit ami. Ça me donnait presque envie de le remercier de m'avoir violemment plaquée contre un mur. Presque. « Ne faut-il pas l'être pour savoir la vérité à ton sujet ?» pure vérité, j'en avais conscience. Maintenant, sur tous les plans, j'étais trop impliquée pour faire semblant que je n'avais rien perçu, rien deviné, et faire demi-tour comme si de rien n'était. Je risquais peut-être gros, je m'embarquais certainement dans d'autres problèmes, mais au final, peu importe. Peut-être qu'en grattant un peu, à cet instant précis, je trouverai la solution aux problèmes auxquels j'étais confrontée actuellement.
« Oh rassures toi tu n’as pas gagné. Mais barre toi ça vaut mieux. » non. Tout simplement. Il ne me ferait pas partir de cette manière, pas maintenant. J'avais peut-être tort. Je savais qu'Aaron était capable de beaucoup de choses, en particulier lorsque nous étions seuls, qu'il était en colère, ou qu'il se sentait piégé. Mais je secouais légèrement la tête pour exprimer le fait que je m'opposais clairement à son ordre, et à la place, alors qu'il fit un pas pour reculer, je posais légèrement mon bras sur le sien pour garder cette proximité, afin d'en savoir plus. Désormais, j'étais fixée. Un vampire, tiens donc. Cette information me surprenait autant qu'elle m'amusait. C'était un peu à mon tour, de jouer. Face à mes propos, je le sentais paniquer. Il conservait pourtant une apparence impassible, allant jusqu'à lever un sourcil incrédule face à mes accusations cachées. Quel bon acteur. « Tu devrais peut etre profiter de mon sang froid pour filer avant que je ne m’énerve.» il ne pouvait plus jouer de ses petites phrases mystérieuses pour garder le contrôle. Plus maintenant. « Pour être tout à fait franche, je crois que tu n'es pas trop en position de me dire quoi faire, Dracula. » oui, j'avoue, mes petits sous-entendus me faisaient bien rire intérieurement. Parce que maintenant, je savais ce qu'il ressentait. Je connaissais sa peur. Et même si je n'en venais pas à m'en vanter ou à m'y complaindre pleinement, je m'en nourrissais comme il avait su se nourrir de la mienne.
Mais pour l'instant, il refusait clairement d'admettre la vérité. Alors, ma première idée fut de le pousser aux aveux implicites. Et le meilleur moyen était de le contraindre à se nourrir. Se nourrir d'une autre chose que de ma peur. En réalité, de la deuxième chose qui l'obsédait tout autant : mon sang soit-disant impur. C'était dangereux, j'en avais conscience, mais ma vie des plus misérables m'avait appris qu'il ne fallait rien risquer, puisque de toutes manières, dans mon cas, je n'avais pas grand chose à perdre. J'avais acquis une certaine inconscience qui n'engageait que moi. C'est pourquoi, sans la moindre hésitation, j'effectuais un sortilège pour amener une page d'un livre jusqu'à moi. Aaron paraissait perdu, mais une lueur dans son regard à cet instant me fit comprendre qu'il savait désormais où je voulais en venir.
« Non attends !» Trop tard. Une coupure. Je contenais une grimace, laissant l'odeur du sang s'imposer dans notre espace. Il était temps de savoir la vérité, et rien de mieux pour cela que de le confronter au fait accompli, c'était une preuve indéniable. Je tenais un coup d'oeil à celui qui se trouvait face à moi, et sa réaction confirma mes suppositions. Les yeux fermés, concentré mais perturbé, il tenta de déglutir comme s'il cherchait à résister à la plus grande tentation qu'il soit. Très bien, j'en remettrais une deuxième couche. Deuxième coupure. Pas très agréable, mais utile. Je sentais les muscles d'Aaron se tendre, sa gorge se serrer. Cette fois, c'était la bonne. La coupure de trop. Je ne connaissais pas grand chose aux vampires, mais visiblement, la tentation du sang paraissait plus forte que celle décrite dans les légendes.
Et puis, il ouvrit les yeux, et planta son regard droit dans le mien. Un regard noir, menaçant, presque bestial. J'avais peut-être tort d'avoir fait ce que je venais de faire, c'était visiblement ce qu'il était en train de me faire comprendre. Mais je n'avais pas peur, pas vraiment. Je voulais aller au bout de ma démarche. Alors, je soutins son regard, attendant qu'il fasse le faux pas, en espérant que ça ne fasse pas vraiment mal s'il venait à céder totalement. Je n'eus pas l'occasion d'y réfléchir bien longtemps, puisqu'une demi-seconde lui suffit pour me sauter dessus. Je sentais alors ses dents s'enfoncer allègrement dans mon cou. Je serrai les dents, retenant une grimace, pensant que la douleur serait moins forte que ça. Puis, une sensation de liquide chaud se fit sentir, glissant légèrement sur ma peau. Sensation qui était vite remplacée par la pression d'Aaron, qui buvait allègrement ce que je lui proposais, continuant d'enfoncer violemment ses crocs dans la courbe de mon cou.
Je laissais faire. Pourquoi, je ne savais pas vraiment. Parce qu'enfin, je savais la vérité. Et aussi, parce que j'étais légèrement sonnée. C'était une chose de supposer qu'il était une créature de la nuit, ça en était une autre de le découvrir réellement et de lui servir avidement de repas. Sans compter que je tirais une certaine satisfaction de la situation : il m'avait tant manqué de respect à cause de la nature de mon sang, et maintenant, totalement obsédé, il n'arrivait même pas à se contenir pour venir le chercher, à en perdre la raison. Maintenant, c'était à mon tour d'avoir le pouvoir sur lui. Je détenais quelque chose qu'il désirait, et ça, c'était ma petite victoire. Le sang. Mais qui plus est, dans cette posture, je ressentais ce qu'il ressentait. Son besoin de sang impossible à contrôler. Et ce, sans avoir besoin de recourir à l'empathie. Je disposais d'une fenêtre ouverte sur ce qu'il ressentait vraiment. D'ailleurs, tandis qu'il se laissait aller à ses pulsions, resserrant la pression qu'il avait sur moi, je sentais l’élixir de vie me manquait, petit à petit. Il prenait tout, sûrement une quantité importante que je n'arrivais pas à déterminer. Je comptais le démasquer, mais certainement pas le laisser me tuer. Je ne savais pas s'il en était capable. De calmer ses pulsions au bon moment pour ne pas me rendre fébrile, ou mourante. Ce que je remarquais dans son langage corporel et sa force, c'est que plus il buvait, plus il semblait en vouloir davantage.
Au bout d'un moment, je commençais à sentir la blessure qui se faisait douloureuse, des crampes s’immisçaient dans mes membres, je ne parvenais plus à réfléchir autant que je le voulais. Une perte d'énergie et de force, aussi. Si je le laissais continuer, je n'aurais certainement plus une seule goûte, et peut-être plus une seule force pour le repousser physiquement, l'arrêter avant qu'il ne soit trop tard, l'empêcher de me tuer. Ce qu'il était largement en capacité de faire, je n'en doutais pas une seule seconde. Alors, je posais mes mains sur son torse pour le repousser : « C'est bon, je pense que t'en as pris assez là. » et je le sentais de plus en plus. Il m'en restait surement assez pour tenir debout, mais il ne pouvait pas se permettre de continuer. Mais apparemment, s'arrêter n'était pas son intention. Je sentais encore la pression sur mon cou, sa force, et son besoin de finir ce qu'il avait commencé. Je tentais de me dégager une nouvelle fois de son emprise, mais c'était plutôt difficile au vu de ma situation, puisque j'étais durement bloquée entre le mur et lui, et que sa force m'empêchait de le repousser. Je ne savais pas si c'était de la mauvaise volonté, s'il s'en fichait royalement, s'il n'avait pas conscience de la quantité qu'il était en train de prendre, si c'était seulement une incapacité à contrôler un désir aussi fort une fois qu'il avait goûté au sang, ou s'il ne m'avait pas entendu parce qu'il était bien trop concentré dans sa tâche, mais dans tous les cas, je me devais d'user des ordres pour qu'il daigne s'arrêter. Cette fois, je m'imposais davantage en ordonnant plus fort : « Aaron, arrête maintenant !! » consciente qu'utiliser la force physique pour repousser sa carrure ne servait à rien, au vu de la force de fourmis qui était mienne, je laissais ma main monter derrière sa nuque, se glisser dans ses cheveux blonds, et concentra ma force dans ma main pour attraper quelques mèches et les tirer en arrière, de sorte à éloigner son visage de mon cou une bonne fois pour toutes. Une fois le contact rompu, je respirais doucement, légèrement essoufflée par le fait que j'avais usé de différents moyens pour essayer de me dégager. Je reprenais alors mes esprits, qui ne m'avaient pas vraiment quittée, le tout en le regardant, et ce afin d'incorporer une nouvelle vérité à mon esprit : Aaron Rembrandt est un vampire.
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Aaron D. Rembrandt
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MessageSujet: Re: I love you crying and screaming my name [Amy <3]   I love you crying and screaming my name [Amy <3] Icon_minitimeMer 30 Sep - 16:33


I love you crying and screaming my name


Bonne question. Qu’est ce que ça m’avait apporté ? Eh bien elle le savait non ? Deja ça avait beaucoup fait rire mon cercle d’amis sang pur. C’etait pas négligable. La réputation c’etait important chez nous. Surtout qu’en dehors de l’ecole ce serait different. Si on avait pas une bonne réputation on se ferait écraser par les autres. Et puis a plus long terme par les mangemorts. Elle ne se doutait pas a quel point les traitres a leur sang étaient traqué et abattu ou pire encore.

- De la réputation. C’est important pour nous tu sais ? Même si … Nan en fait tu dois pas comprendre.


Elle etait sans réputation depuis le départ elle. Née moldue et sans doute fière de l’etre. C’etait bien triste …. Parce que même si elle le voulait elle ne pouvait pas changer sa condition. Tout comme moi je ne pouvais pas changer la mienne actuellement. J’aurais pourtant tout donné pour avoir un antidote et ne plus être un mort vivant sur pattes. Mais ça elle n’etait pas sensé le savoir.

Et j’affichais un sourire satisfait en entendant sa description de moi. Comme quoi parfois il fallait se satisfaire de peu de choses. Surtout avec Amy. Elle etait mignonne mais trop né moldu. Qui sait si elle avait eu un sang plus pur tout n’aurait pas été si … Compliqué ? Bon je m’etais bien amusé quand même. Mais je ne m’etais pas vraiment attendu a ce que aujourd’hui soit le jour ou la serpentard tenterait de retourner la situation. C’est qu’elle insistait en plus. Surtout que je lui avais donné une chance de filer mais non. C’est qu’elle se faisait de plus en plus provocante … Dracula …. Elle etait persuadé de ce qu’elle avançait ? Peut être qu’elle disait ça a cause de cette foutue rumeurs et qu’elle jouait avec ça. Du coup je commençais a perdre patience et je sifflais doucement:

- Arretes tes conneries.

Mais elle ne s’arreterait pas. Non c’etait de pire en pire. Elle voulait se couper avec une feuille. Et c’etait impossible de faire en sorte qu’elle arrete sans me griller n’est ce pas ? De toute façon c’etait trop tard. Elle c’etait coupé une fois. Puis deux. Comme si une ce n’etait pas assez pour me faire perdre patience. J’etais pas capable de résister. Elle ne savait pas a quel jeu dangereux elle jouait. Elle ne savait pas comment je me nourrissais. Je tuais des animaux dans la foret et je les laissais mort. Je n’avais pas de soucis pour m’arreter de boire. Sauf que la si je me nourrissais comme je le faisais en temps normal je la tuerais c’est sur.

De toute façon je n’avais pas vraiment le temps d’y réfléchir. C’est elle qui aurait du y penser avant que je ne lui bondisse dessus a cause de l’odeur de son sang. Et je plantais mes crocs dans sa chair avant de boire son sang. Y’a pas a dire le sang humain c’etait quand même bien meilleur que du sang animal. Non seulement son sang etait bon mais je ne réfléchissais plus tellement a savoir si j’en buvais trop ou pas. J’en voulais toujours plus et j’avais totalement decroché de la réalité. Enfin jusqu'à que Amy ne pose ses mains sur mon torse et ne tente de me repousser. Mais ce n’etait pas suffisant pour m’arreter. Sauf qu’elle avait fini par m’attraper par les cheveux pour réussir a m’eloigner. J’essuyais le sang qui etait resté sur mes lèvres avant de tenter de reprendre conscience. Okay j’etais devant Amy que je venais de vider de son sang. Il fallait que j’evite de lui sauter a nouveau dessus. Que j’evite de la tuer sinon toute l’ecole serait au courant. Alors je poussais un soupir résigné.

- Alors contente ?


Qu’est ce qu’elle allait faire maintenant avec sa super info ? Je ne savais même pas. A vrai dire j’avais pas très envie de le savoir. De toute façon si elle répétait tout ce n’etait qu’une question de temps avant que ça n’en soit fini de moi. Alors j’attendais juste qu’elle l’ouvre a nouveau pour savoir ce qu’elle comptait faire de mon merveilleux secret, un peu comme si j’etais un animal a l’abattoir qui attendait son bourreau.

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