A qui la coupe ? ft Velstein [Terminé]

A qui la coupe ?

Abigaël avait trois idées essentielles qui lui trottaient dans la tête depuis la rentrée : Eirin, sa petite-amie, les Aspics qui viendraient en fin d'année pour sonner la fin de sa scolarité à Poudlard, et bien évidemment la coupe de Quidditch. Abigaël venait de passer capitaine de l'équipe de Gryffondor et il comptait bien ne pas se faire piquer la vedette par qui que ce soit, pas même au sein de sa propre maison -bien sûr en pensant ça il pensait à Seymour qui avait tendance à vouloir trop se faire remarquer, et de la mauvaise façon parfois...-. Bon, d'accord, Abigaël n'était pas le symbole parfait du genre idéal, mais il se trouvait tout de même moins intenable que son camarade. Quoi qu'il en soit, bien qu'Eirin soit dans l'équipe des Poufsouffle, et donc une adversaire potentielle, il savait qu'il pouvait compter sur elle pour l'encourager car leurs deux maisons étaient très soudées. Ce jour-là il sortait justement des sélections pour son équipe et avait ses joueurs. Il était très fier en plus d'avoir Potter et Black dans son équipe car ils étaient de très bons joueurs qui avaient fait leur preuve l'année précédente, à ses côtés. Il connaissait leur jeu, leurs points forts et avait hâte de pouvoir construire un jeu solide avec toute son équipe. Seulement il savait bien qu'en face, il y aurait les éternels ennemis, les Serpentard. Une bande de tricheurs sans scrupules qui, malgré tout leurs supercheries, ne gagnaient pas toujours pour autant. Ca, quand on se traîne des mauvais joueurs, faudrait bien un miracle pour se voir en haut du podium.

Sauf que cette année, ils avaient eux aussi changé leur capitaine, et ils avaient choisi Cassiopée Goldstein pour se poste. Abigaël en était indifférent jusque là, du moins, il aimait la taquiner, l'emmerder à longueur de journée. S'il détestait Irélia plus que tout, Cassiopée était plus sa victime de farces favorites, qui avait évolué en victime de taquineries. Elle était une adversaire de jeu à ne pas négliger, autant sur le terrain qu'en dehors. Il aimait jouer avec elle, surtout qu'elle était mignonne, même belle. Étonnant pour une Serpentard d'ailleurs. S'il ne la détestait pas vraiment, c'est que contrairement à beaucoup d'autres Serpentard, elle n'avait jamais rien dit sur les statuts de sang, ni ne l'avait vue avoir les tocs des pro-mangemorts. Seulement, les nouvelles allaient vite et il avait entendu dire qu'elle avait été promise au frère de Rodolfou Lesdingue. Là, le peu d'estime qu'il avait pour elle avait dégringolé, qu'elle soit pour ou pas, il s'en fichait pas mal. Elle deviendrait une Lestrange à son tour, et donc, l'une de ses pires ennemies. La haine entre Velrose et Lestrange n'avait pas de fin... Quoi qu'il en soit, c'est au retour des sélections, une fois dans le grand hall, qu'il croisa Goldstein. Il ne put s'empêcher de sourire, d'une façon très malicieuse. "Alors, Goldstein, tu vas former ton équipe ? J'espère qu'ils vont plus venir pour le jeu que pour te reluquer toi, haha.". Il s'imaginait déjà ces bras cassés se prend un cognard par Black parce qu'ils mataient trop les fesses de leur capitaine. Il s'attendait d'ailleurs à se recevoir un pique dans la figure, ah ça, il en avait l'habitude avec elle. Quel dommage qu'elle n'ait pas été envoyée ailleurs... Sérieusement.

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A qui la coupe ?

Velstein

Cassiopée vient tout juste de laisser Luka à la bibliothèque. Une petite séance de révision ça ne peut pas faire de mal et puis l'avantage avec la serdaigle c'est qu'elle n'est pas du genre à ne parler pour ne rien dire, bien pratique quand on est d'humeur studieuse. Elle devait penser à ses aspics, même en ce début d'année. Elle ne voulait pas prendre de retard, déjà qu'elle avait un emploi du temps assez chargé, entre ses cours, ses options et les entraînements de Quidditch. Elle ne peut se permettre de perdre la moindre minute.

Elle descend donc de la bibliothèque pour retourner dans son dortoir, elle avait besoin de poser les livres qu'elle avait emprunter et prendre une écharpe, elle voulait allait faire un tour dehors. Elle ne prête pas vraiment attention aux gens qu'elle peut croiser, elle s'en fiche un peu. Tout ce qui l'importe pour le moment c'est à quel point son sac peut être lourd sous le poids de tout les livres qu'elle a gardé pour approfondir ses connaissances en potions et autres sortilèges médicaux. Parce qu'il est vrai qu'elle pense plus loin que ses aspics, elle s'imaginent déjà étudier la psychomagie. Elle veut prendre un peu d'avance, histoire de ne pas être totalement perdue une fois ses études supérieur commencées.

Une fois ses affaires déposées elle remonte dans le grand Hall pour pouvoir sortir. Elle était perdue dans ses pensées quand une voix l'interpella. La brune lève les yeux au ciel. Bien entendu, il n'y avait qu'un gryffondor pour la héler de la sorte. Les lionceaux ont plutôt tendance à lui taper sur les nerfs. Ce n'est pas une question de préjugés, elle se fiche un peu de la maison dans laquelle les gens se trouvent, mais en général elle s'entend très mal avec les rouges et ors. Souvent parce qu'eux la jugent avant de la connaître, simplement parce qu'elle porte l'écusson des Serpentards.

Son visage se fige immédiatement quand elle entend ce qu'il a à lui dire. Velrose est un crétin fini. Le pire de tous même. Un goujat doublé d'un misogyne. Comment pouvait-il oser insinuer qu'elle était capitaine pour son physique. Imbécile. Ce qui était sûr c'est que lui n'était pas devenu capitaine pour son intelligence. Oh ça non. Elle le détaille, bon il est pas mal, mais son code génétique aurait pu être un peu moins généreux pour son physique et un peu plus avec ses capacités mentales, ça ne lui aurait pas fait de mal. Cassiopée allait devenir une très bonne capitaine. Elle avait déjà fait ses preuves et si elle avait eu ce poste c'était parce qu'elle est la meilleur de son équipe. « C'est tout ce que tu as trouvé Velrose ? J'espère que ton cerveau fonctionne mieux sur un balai que sur la terre ferme sinon les gryffondors n'ont pas grandes chances de gagner cette année. » réplique-t-elle acerbe. Elle ne supporte pas qu'on mette en doute ses capacités. Elle le défie du regard, elle n'a pas l'intention de lui procurer la moindre satisfaction. Cassiopée peut s'avérer être une vraie lionne quand on touche aux choses qu'elle aime. « Et si pour mon équipe c'est de me reluquer qui va les faire perdre pour la tienne, c'est quoi leur excuse cette année ? Le manque de neurones en commun ? » c'était peut-être un peu méchant, mais il le méritait et puis bon, il ne faut pas oublier qu'elle est une vipère faut bien qu'elle se serve de sa langue acéré de temps à autre.

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La brune était acerbe mais il fallait s'en douter. Abigaël aurait pu faire tous les efforts du monde pour lui paraître agréable, leur entrevue aurait de toutes façons mal tourné. Ils étaient attirés mais naturellement opposés et la balance penchait bien plus vers la rivalité « chiens et chats » qu'une possible entente. Il s'agissait presque d'une guerre froide alimentée par leurs deux maisons : Gryffondor et Serpentard. En clair, ils ne pouvaient faire autrement. Abigaël se savait parfois lourd, il savait qu'il manquait de tact, mais ses amis et ses proches y étaient habitués et s'en amusaient même ; ils savaient qu'vec lui, ils auraient toujours une réponse ou un avis honnête et sans détours. Avec ce genre de caractère, l'anglo-japonais ne supportait ni les hypocrites ni les indécis. Quitte à foncer dans le tas et à exprimer le fond de sa pensée au risque de s'en mordre les doigts par la suite, on ne pouvait reprocher au lion d'être un menteur. Le grand brun se gratta le menton, les paroles de la brune lui semblaient terriblement acides, alors que lui-même n'avait été que taquin. Enfin, ce devait être dans son caractère à elle aussi. Il réprima une envie de rire aux éclats. « Ah désolé de te décevoir, mais cette année aussi on va gagner. Donc des excuses on en a pas besoin puisqu'on va remporter la coupe. Mais bon, entre nous, on vous laissera la maudite seconde place en guise de lot de consolation. » Il lui fit un petit clin-d'oeil qu'il savait relativement agaçant, surtout pour elle. « Mais bon, garde ton venin cinq minutes Goldstein, je venais juste te saluer, même si bizarrement ça a dû sonner autrement pour toi. Mais tu sais, qui aime bien châtie bien, comme disent les moldus. Et je suis sûr que derrière cette boule de haine, en vérité, tu te jetterais sur moi à la moindre occasion. »

Cette fois il éclata littéralement de rire, sachant pertinemment qu'il risquait de se prendre une baffe phénoménale. Enfin il n'était plus à ça près, il avait même l'habitude avec elle, et d'autres filles parfois, mais pas souvent. Parfois il enviait son cousin qui se situait dans une maison tranquille, sans ennemis naturels, et donc sans querelles perpétuelles à supporter. Foutus Serdaigle. Enfin non, Abel était vraiment un petit con aux yeux d'Abi. Comme ce dernier sentait que le conversation tournait de plus en plus au vinaigre, il se permit un sourire. « Allez, je sais que tu me détestes mais bon, c'est gentillet entre nous, non ? Puis même si ça l'était pas, c'est pas comme si j'étais un violent hargneux. ». Il s'attendait à ce qu'elle lui dise qu'elle savait se défendre et que de toute façon elle lui en mettrait plein les dents s'il s'en prenait à elle. Il ne comprenait pas pourquoi les femmes avaient ce besoin de toujours prouver qu'elles étaient fortes. Bien sûr qu'elles l'étaient, plus que les hommes, et à leur manière en plus. C'était là aussi que Velrose était en conflit avec la logique des grandes familles de sang-purs. Les filles n'avaient pas à être mariées au cours d'un arrangement ni à devoir devenir de gentilles poules pondeuses de petits héritiers bien dociles. Abigaël voulait une grande famille, où ses enfants seraient au même niveau, garçons ou filles, et où sa petite femme serait choyée tous les jours. Oui, il croyait au mariage d'amour comme personne. D'ailleurs... « J'ai entendu dire que tu avais été promise à Rabastan Lestrange. » dit-il alors que leur nom lui brûlait presque la langue. « Contre ta volonté ? Je trouve ça dégueulasse. » lâcha-t-il, à mi-chemin de la compassion et du géoût. Il n'était pas mysogine pour deux sous, mais pour une fois, il savourait le fait d'être un mec.

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A qui la coupe ?

Velstein

Cassiopée est peut-être un peu à cran ces derniers temps, il faut dire que dans l’ensemble, son entourage se débrouille pour lui mettre une pression folle. Elle doit tout gérer en même temps et franchement, aujourd’hui, ce n’est pas le jour à venir la chercher. Tant pis pour l’imbécile qui essayera. Pour le moment, l’imbécile c’est Abigaël Velrose, un imbécile gryffondor en plus de ça. Pauvre de lui. Il s’est attaqué à la mauvaise personne. La brune n’a pas l’intention de se laisser faire. Surtout s’il s’attaque à son étape. Parce que c’est bien son équipe maintenant qu’elle en était la capitaine. C’était déjà le cas l’année dernière et les années précédentes, mais cette fois-ci c’est différent. Elle ricane quand le japonais lui assure que cette année encore les gryffons allaient encore gagner, toutefois son rire devient presque jaune quand il parle de seconde place. Cassie na jamais compris pourquoi les rouge et ors continuaient à gagner, ils n’ont pas vraiment de rrigueur et passent leur temps à rouler des mécaniques. C’est rageant. A la base, le Qudditch est un sport, il doit apporter une certaine rigueur à ses joueurs, sinon à quoi bon ? On peut dire ce que l’on veut des Serpentards, mais on ne peut pas leur enlever leur rigueur, certainement acquise à forcer de cotoyer des enfants de sang-pur et l’anglaiseet prête à égorger qui que ce soit qui ose dire que les verts et argents ont des tricheurs. Aucune tricherie n’est tolérée au sein de son équipe. « Tu risques d’être bien déçu alors quand se sera toi qui remportera la seconde place. Les serpentards ont bien l’intention de récupérer leur place cette année. Vous avez été sur le devant de la scène bien trop longtemps. » son ton s’était légèrement adouci, malgré le fait que l’agacement la gagne peu à peu. Cependant, sa voix reste assurée. Elle croit en ce qu’elle dit et a bien l’intention d’élever son équipe jusqu’à la première place cette année. Elle avait toutes les chances de son côté.

La brune lève les yeux au ciel quand il lui parle de venin. Encore un cliché, quoique à cet instant elle aurait pu ressembler à une vipère prête à bondir, mais le lion aussi bondit. Elle l’écoute, remettant en place son écharpe. Qui aime bien châtie bien et puis quoi encore ? La plupart des gryffondors lui tapent sur le système, c’est plus fort qu’elle et Abigaël en était un, plutôt bien représentatif en plus de ça. Peut-être pas si insupportable que James Potter, mais quand même. Elle pouffe d’un rire ironique quand il l’a soupçonne d’avoir envie de lui sauter dessus. Encore une preuve de la taille démesuré des chevilles du gryffondor. D’ailleurs, elle se demandait comment ils faisaient pour être capable de décoller du sol avec des ego pareils. « Ne prend pas tes rêves pour des réalités Velrose. Ce n’est pas parce que Eldjarn a eu pitié de toi, qu’on est toutes prêtes à faire le même sacrifice. » Ça, ça risquait de lui couper l’envie de rire un instant. Bon, il est vrai qu’elle trouve le jeune homme plutôt séduisant, se serait mentir que d’affirmer le contraire. Après de là à lui sauter dessus, il ne faut pas abuser. Velrose est un abruti et elle se demande parfois comment Abi et Abel peuvent être de la même famille, ils sont tellement différents.

Ils continuent de discuter, apparemment Abigaël n’a pas l’air décidé à la laisser partir et puis bon, elle n’a rien d’autre à faire pour le moment, alors autant en profiter pour dégonfler le melon d’Abigaël. C’est vrai qu’ils sont incapable de rester dans la même pièce sans s’envoyer des mots à la figure. Toutefois, c’est “gentillet” comme il le dit si bien, comparé à certains affrontements serpentard/gryffondor. Eux, devaient montrer l’exemple. Enfin, ce n’était pas que ça. Cassiopée respectait Abigaël, sincèrement ce qui n’est pas si fréquent que ça quand elle y repense. C’est pour cette raison qu’elle a été ravie d’apprendre que c’était le capitaine de son équipe. Elle allait avoir un adversaire à sa hauteur. Bien entendu, ça elle ne l’avouerai jamais devant lui, ça lui ferait bien trop plaisir.« On m’a appris à ne pas taper sur les plus faibles que moi. » dit-elle avec un petit sourire, taquine. Jouer avec l’ego d’un gryffon c’est ce qu’elle préfère. Surtout face à lui.

Cassiopée aurait pu se détendre totalement si seulement Abigaël n’avait pas choisi ce moment là pour aborder un sujet qui fâche : la famille Lestrange. Pourquoi a-t-il choisi ce moment-là pour en parler ? Il cherche à la mettre de mauvaise humeur. Ces derniers temps c’est vraiment le sujet à ne pas aborder. Sa mère lui a appris il y a quelques semaines qu’elle était promise à Rabastan Lestrange. Accord prit, bien entendu, entre les deux familles sans penser à demander l’avis de la jeune femme. Sinon, c’est beaucoup moins drôle. Surtout que son présumé futur marie est beaucoup plus vieux qu’elle. C’est dans des moments comment celui-là qu’elle comprend mieux pourquoi Alistair a décidé de quitter la maison pour vivre sa propre vie. Enfin, pour lui c’est différent. C’est l’héritier de la famille. Il peut faire ce que bon lui semble. Ce n’est pas son cas, à elle. « Je vois que les nouvelles vont vite. » lâche-t-elle acide « C’est une décision familiale » rétorque-t-elle à son affirmation. Elle a bien appris sa leçon. Elle sait très bien qu’elle ne peut pas admettre que c’est un mariage arrangé, ça ferait jaser et franchement elle n’a pas besoin de ça maintenant. Puis de toute façon, Velrose ne pourrait certainement pas comprendre.

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A qui la coupe ?

Un vrai mur ! Abigaël avait peu eu l'occasion de se confronter à une teigne pareille, et ce qui lui restait le plus en travers de la gorge était qu'elle soit mignonne à souhait, avec ses grands yeux verts et ses pommettes rosées. Irélia, durant leur colle avec Rusard, n'avait cessé de lui lancer à la gueule qu'il était un garçon plein de préjugés et que c'était ce genre de comportement qui mettait le plus de l'huile sur le feu dans une société déjà saignée par les conflits naissants entre criminels avides de magie noire et aurors. Le japonais n'avait aucunement envie de prendre en compte les arguments d'une fille qui avait ouvertement clamé ne pas cracher sur l'aide des mangemorts si cela lui permettait d'avoir une meilleure vie, mais quelque part elle n'avait pas tord. Seulement il fallait qu'elle le voit face à Cassie pour qu'elle se rende compte que cette vérité était relative. Il était presque différent avec elle, pas aussi piquant qu'avec le reste des Serpentard. Mais allez savoir pourquoi, Abigaël Velrose était un jeune homme difficile à saisir par moments, versatile en plus de ça, pire qu'une fille quelques fois. Il prit avec un petit rire sa remarque sur ses prouesses. Si elle savait ! Qui aurait pitié de lui ? Il n'avait nulle besoin de surveiller ses chevilles, toutes les filles avec qui il était sorti lui avaient certifié qu'il était un bon amant. Bon petit ami, cela restait à vérifier, souvent ses relations ne duraient pas longtemps, mais au moins, elles étaient intenses durant ces courtes périodes. « Tu serais surprise, Goldstein, de tout ce que je peux apporter à une femme. Mais quand on est froide comme un glaçon comme toi, j'imagine que c'est difficile de profiter de petits plaisirs tout simples comme ceux-là. Dumbledore donnerait volontiers ses Aspics d'office à celui qui réussirait à t'enlever toute cette amertume que tu as en toi. Tu vas me dire un truc du genre certainement pas toi, ou alors ce serait bien le seul moyen pour toi d'avoir tes Aspics, mais bon. Moi je me porte très bien à ce niveau-là. ». Car il était loin d'être un idiot, au contraire, il était bon en cours, quoique parfois un peu dissipé dans les matières qui lui tapaient vraiment sur les nerfs, comme l'Histoire de la magie.

Il la vit changer radicalement de visage quand il lui parla des Lestrange. Certes, elle semblait agacée, quoique tout à fait fermée, mais là... Abigaël eut l'impression de lire de la stupeur et la sentit très mal à l'aise. Il y avait de quoi après tout, déjà qu'un mariage arrangé n'était pas vraiment amusant, alors un mariage arrangé avec l'un de ces puceaux de Lestrange ! C'est comme si demain on lui demandait d'épouser l'une des cousines de Black, la folle de Bellatrix, Merlin merci elle allait copuler avec Rodolph-dingue, ou à l'autre effacée qui lui servait de soeur et dont il ne se souvenait plus du prénom, pour dire ! Dans ce genre de cas il aurait littéralement pété les plombs et fait cramer la moitié de l'Angleterre ! Il appréciait sa famille pour ça aussi : la liberté, dans les choix et les idées. Pas de mariage forcé, pas d'arrangements tordus, des idéaux tout à fait raisonnables. Abigaël était au courant parce que certains de ses amis l'étaient, dont les parents, travaillant au ministère, en avaient parlé à son grand-père. Il se demanda même s'il ne l'avait pas directement appris du père de Cassiopée, dans tous les cas, il n'avait pas voulu s'en mêler un premier temps. Mais maintenant qu'elle était en face de lui, il se sentait comme révolté. Comment pouvait-on encore laisser des femmes subir ça au milieu des années soixante-dix ? Preuve encore que la société magique accusait un retard certain sur les moldus. Le mariage arrangé en Angleterre se faisait sans doute encore au niveau de la famille royale mais à côté ? Les dotes, le système de terres, de biens, tout ça n'avait plus lieu d'être. Les mariages arrangés pour Abigaël lui donnait la sordide image d'une femme troquée contre une babiole, plus grossièrement ? Un utérus pour pondre des gosses en échange du nom de la "grande" famille. Car pour lui les Lestrange n'avaient rien d'une grande famille. « J'en ai entendu parler, c'est tout. » dit-il, un peu plus posé comme pour essayer de détendre l'atmosphère.

Par décision familiale, Abigaël avait la certitude, si ce n'est la preuve que ce n'était effectivement pas consenti par la principale concernée. Décision familiale ou moyen détourné de dire que ses parents ne lui avaient pas laissé le choix, et que de l'autre côté on s'était monté très persuasif. Pourtant aux dernières nouvelles, la famille Goldstein se portait assez bien pour se priver de telles choses, non ? Pourquoi ne pas demander l'avis de leur fille au préalable et d'agir en conséquence ? Car si elle se laissait faire, son avenir était déjà tout tracé. Les Lestrange ne cachaient pas leur attirance pour certains idéaux et pourtant ils arrivaient encore à s'en sortir, ce qu'Abigaël trouvait complètement tordu. Les grandes familles de sang-pur tenaient trop la société par ses bijoux de famille pour être honnêtes. Il se priva d'ailleurs de lui dire qu'en conséquence, elle avait une famille de merde. Aussi l'image du troc lui revint en esprit et il pinça les lèvres qui en blanchirent presque. « T'es d'accord avec ça ? Je veux dire, qui dit que ce type va pas te faire du mal ou quelque chose comme ça ? Les Lestrange sont tellement tordus qu'ils sont capables de tout pour arriver à leur fin et c'est ce qui les rend dangereux. Tes parents ont pas peur pour toi ? Ils t'envoient un peu dans la fosse aux lions, sans vouloir les juger, bien sûr... ». Mais le ton de sa voix montrait bien que c'était tout le contraire. Si sa bonne éducation lui imposait le respect des adultes et des collègues de son grand-père, là vraiment, pourquoi irait-il respecter des gens pareils ? Ne rien dire, surtout ne rien dire et ne pas envenimer les choses. Ça finirait par lui retomber dessus, avec son grand-père qui veillait derrière...

Pff, au fond il s'en fichait pas mal. Qu'on vienne donc le menacer, il répondrait avec les griffes et les crocs, comme un vrai lion. Et c'est naturellement -et tout aussi bizarrement- qu'il lâcha : « Si t'as besoin d'aide pour te débarrasser de ce mec, hésite pas, je me ferai un plaisir de l'envoyer en pièces détachées à l'autre bout du pays ! ». Un sourire, puis un clin-d'oeil, presque pour la rassurer. « Non vraiment, je n'ai pas la prétention de te dire que je comprends ce que tu ressens, seulement, pour moi, c'est l'une des pires choses que l'on peut faire à quelqu'un. Oh, certes, lui il aura de la chance, t'es jolie, t'es intelligente, quoi que toujours piquante, mais bon, ça on finit par faire avec, mais toi ? Je suis sûre que t'as dû le voir genre une unique fois, juste histoire de voire s'il a pas de troisième oeil ou un sixième doigt à la main droite à cause de sa consanguinité. Je sais pas si t'es d'accord avec cette décision, si on t'as imposé un air ravi, mais je te souhaite vraiment de te sortir de cette merde. Parce que t'as beau m'énerver, t'as beau m'agacer, tu mérites pas ça. ». Il se permit un nouveau petit sourire. Le temps lui filait entre les doigts, mais bizarrement, aussi hasardeux était l'échange, il lui plaisait. Il n'était pas là pour lui faire la morale ou lui dire quoi faire, mais il voulait qu'elle sache que sur ce coup là, il était de son côté. Elle avait trop de potentiel pour qu'il soit gâché ainsi ! « M'enfin je suppose que de t'afficher devant un "idiot" tel que moi est mauvais pour ta réputation. Je vais te laisser t'en aller du coup, haha. ».

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Velstein

Velrose est vraiment tombé au mauvais moment. En temps normal, la brune le supporte plutôt bien, il lui arrive même d'apprécier la présence du Gryffondor – ce qui est un exploit en soi – mais là, elle n'est pas vraiment en état de supporter qui que ce soit, encore moi cet idiot d'Abigaël. En plus de ça, il la cherche ouvertement. Elle sait très bien que c'est un jeu entre eux, mais là elle n'est pas réceptive. Elle lui lance une pique sur ses capacités à satisfaire une fille et lui l'appel le glaçon. Elle soupire, elle n'est pas froide, bien au contraire, c'est juste qu'elle est de mauvaise humeur, ça arrive à tout le monde, non ? Là aussi elle se doit d'être parfait ? « Je ne doute pas de tes capacités à avoir tes Aspics, mais heureusement que tu n'as pas pris psychomagie en option parce que tu te serais planté en beauté. » c'était bien ça le problème d'Abigaël, il n'essayait pas de voir plus loin que le bout de son nez, il n'essayait pas de passer outre les apparences pour s'apercevoir qu'il y avait autre chose derrière. Enfin, elle ne peut pas lui en vouloir, la subtilité ce n'est souvent pas le fort des hommes et encore moins quand ils font partis de la maison rouge et or.

Cassiopée aurait pu se détendre un peu au contact du jeune homme, c'était souvent le cas d'ailleurs. Sauf qu'il en avait décidé autrement en lui parlant d'un sujet qui fâche, non, LE sujet qui fâche. Ses fiançailles avec un Lestrange. Elle ne connaissait pas grand chose de lui, elle avait plus côtoyer son frère et elle n'a pas forcément apprécié la façon de voir de celui-ci. La jeune Goldstein ne fait pas partie de ces sang-purs qui pensent qu'ils doivent rester entre eux pour préserver la pureté de leur sang. Absolument pas, elle n'a rien contre les moldus, même si elle n'a jamais vraiment eu l'occasion d'en connaître beaucoup. On pourrait croire que le fait d'être chez les Serpentards la fasse changer d'idées, mais tout au contraire. Ça n'avait fait que renforcer son idée. Alors le fait d'être promise à un présumé mangemort ne lui plaît absolument pas. Ça aurait presque tendance à lui faire peur. La brune ne sait pas trop ce qui adviendra d'elle si elle finit par céder à ses parents. Elle n'a pas envie de devenir comme sa mère – même si logiquement, le mariage de ses parents n'a pas été arrangé, c'était une tradition chez les Goldstein à la base – Sarah-Ann a tendance à penser que le rôle de la femme est chez elle à s'occuper de l'éducation de ses enfants. Cassie n'est pas d'accord avec ça, elle a l'intention de devenir psychomage et de pouvoir s'épanouir pleinement dans son travail. Elle n'a rien contre les enfants, mais elle n'a pas l'intention de s'empêcher de vivre à cause de ça. Elle ne tient pas à se marier aussi jeune non plus. Elle n'a que 17 ans, elle a encore pleins de choses à faire avant de se poser avec qui que ce soit. Malgré ça, Cassie est une jeune fille bien élevée et beaucoup moins rebelle qu'il n'y paraît. Elle a toujours écouté ses parents et elle ne sait plus quoi faire.

Abigaël lui dit qu'il a entendu parlé de ses fiançailles. Bien entendu, Poudlard et ses bruits qui court, c'est bien connu. Une rumeur mets beaucoup moins de temps qu'un hibou à faire le tour du château. Et la future union des Lestrange et des Goldstein n'est pas chose secrète dans le milieu que côtoie une grande partie de ses camarades Serpentards. Elle aurait aimé que ça ne se sache pas – utopie – elle aurait voulu garder ça secret, mais apparemment les gryffondors étaient déjà au courant. Quand il lui demande si elle est consentante, elle lui répond simplement que c'est une décision familiale. Ce n'est pas totalement faux. Pas totalement vrai non plus. Sarah-Ann fait partie d'une famille de sang-pur et elle a été élevée comme telle, c'est elle qui tiens à ce mariage arrangé, pour suivre les traditions d'après elle. Pourtant, ce n'est pas quelque chose qui se fait chez les Goldstein, Anthony y tenait beaucoup. C'est dans des moments comme ça qu'elle regrette de ne plus avoir son grand-père, jamais il n'aurait permis une chose pareille. Allistair était du même avis, mais c'était elle qui l'empêchait de faire une vraie vandetta familiale. Quoiqu'ils puissent lui faire, Cassiopée tient beaucoup à chaque membre de sa famille. Bien entendu, il lui demande si elle est d'accord, ça la ferait presque rire. Il lui parle des Lestrange, elle n'a pas besoin de lui pour savoir de quoi ils sont capables, leur réputation les précède. « Je ferais ce qui est bien pour ma famille, puis les Lestrange ne me feront rien si je me marie avec l'un de leur fils, je ferais partie de leur famille. Mes parents savent très bien ce qui est bon pour moi, je crois... c'est leur rôle. » la serpentarde sent la nausée s'installer en disant ces quelques mots. Elle ne sait pas trop si elle y croit ou pas. Certainement pas, elle est comme son frère, elle a besoin de sa liberté, elle n'est pas du genre que l'on peut tenir en laisse et elle sait très bien que si elle en vient à se marier avec Lestrange, elle ne pourra plus faire ce qu'elle veut.

Un mince sourire se dessine sur le visage de la brune quand Abigaël lui propose maladroitement son aide. Étrangement, ça la touche venant de lui, il aurait très bien pu s'en fiche et la laisser se débrouiller avec ses problèmes. Le pire c'est qu'il arrive encore à lui faire des compliments dans sa petite tirade. Vraiment, ce Velrose est vraiment surprenant. Elle se détend légèrement, du moins elle fait ce qu'elle peut dans sa situation. L'anglaise le regarde un instant après qu'il est fini son monologue. « Pourquoi tu t'intéresse à ça ? Qu'est-ce que ça peut te faire ce qui arrive à une serpentard ? Après tout ce genre de choses ça confirme bien les rumeurs que vous faites courir sur nous, non ? » son ton est moins acide qu'avant, elle est simplement intriguée. Elle va jusqu'à rire quand il lui dit que ça ne doit pas arranger ses affaires de se faire voir avec un idiot comme lui. Il n'a peut-être pas tort, mais elle se fiche un peu de sa réputation, elle sait très bien ce qu'elle vaut et c'est ce qui lui importe le plus. « T'as raison on pourrait vouloir me marier à un Lestrange pour me punir de traîner trop longtemps avec toi. » dit-elle taquine « Ah non, ça c'est déjà fait... » elle sourit « Mais t'as raison, j'ai des choses à faire moi, je ne suis pas un paresseux de gryffondor. » là, c'est clairement gentillet, elle essaye juste d'oublier toutes ces choses qui la suivent constamment. Puis c'est le jeu entre eux, c'est bien que les serpentards et les gryffondors ne peuvent pas se voir.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.

A qui la coupe ?

Abigaël Velrose n'aurait jamais cru entendre de telles conneries de la part de Cassiopée Goldstein. Il l'avait connue plus combative, plus têtue. Mieux : Jamais résignée. Elle n'avait jamais abandonné lors d'un match, ne s'était jamais laissée faire par qui que ce soit. Elle était toujours allée de l'avant, avait toujours fourni tous les efforts possibles et imaginables pour réussir tout ce qu'elle entreprenait. D'entre toutes les prétendues vipères de ce château, elle était de loin la plus honnête, la plus courageuse. Or, ce n'était pas Cassiopée Goldstein que le japonais avait en face de lui. Tout ce qu'il voyait là, c'était une ombre. Faire ce qui était bien pour sa famille ? Être en sécurité parce qu'elle serait mariée à l'un des Lestrange ? Dire que ses parents feraient tout ce qui était bien pour elle sous prétexte que leur rôle leur donnait connaissance de cause ? Le Gryffondor avait l'impression d'avaler des prétextes en cendre, brûlant, et de sentir sa gorge se consumer pour l'empêcher d'émettre le moindre son. Hurler, rire sans joie, grogner, tout ça lui était devenu impossible tant il avait la boucle liée.

Pauvre Cassie, en arriver là à cause de la folie et de l'ambition de ses parents, sans avoir son mot à dire dans tout ça. Lorsqu'elle lui demanda pourquoi il s'intéressait à ça alors que cette histoire confirmait et renforçait tous les clichés sur les familles de sang-pur, le japonais ne put un premier temps que hausser les épaules, l'air désemparé. Que dire à cette jeune femme ? Que malgré toute la bêtise que contenait son misérable cerveau, il demeurait un paumé pas vraiment méchant et aux rêves héroïques ? Abigaël Velrose défendant la veuve et l'orphelon, voilà qui ferait un bon titre pour un conte pour bonnes femmes ou pour gamins en quête d'aventures extraordinaires. Tout ce qu'il avait réellement pour lui, c'était l'intuition. Même pas l'admiration des filles, une belle gueule ou la réussite au Quidditch ou en cours, tout ça était encore relativement superficiel. Juste l'intuition de ne pas en faire assez à droite à gauche, de ne pas assez se préoccuper des autres bien qu'il ne pouvait porter le monde entier sur ses épaules.

De n'être qu'un sale égoïste aveuglé par la simple vision de son propre nombril. C'est pour cela qu'il répondit simplement : « L'intuition. » en haussant de nouveau les épaules. « On nous demande souvent « Que veux-tu faire plus tard ? » et on répond joueur de Quidditch, psychomage, professeur, et bien d'autres professions, que ce soient nos rêves ou pas. Je me fiche de ma position dans cette société. Manant ou ministre de la magie, sang-pur ou né-moldu. Ce que j'ai envie de répondre, c'est : « Je veux faire le bien autour de moi. ». Mais pour ça, je dois passer par de petites choses, de petits gestes du quotidien, comme une main tendue à celui ou celle qui en a besoin. Je sais qu'il y a des gens qui ne veulent pas de mon aide et je sais aussi quel genre de personnes je ne veux pas aider non plus. Or, là de suite, mon intuition me dit que tu as besoin d'aide, tout simplement. Que tu l'affirmes ou le dénies, j'ai l'impression que c'est le cas. ». Il lui mit une petite tape sur l'épaule qui s'accompagna de l'un de ses habituels sourires. Il voulait qu'on se souvienne de lui comme tel, pas du meilleur mec de la classe, pas du meilleur joueur de l'année, simplement d'un type lambda qui voulait faire de son mieux. Il savait que faire le bien passerait par faire le mal et Abigaël avait souvent une vision manichéenne des choses.

Il savait que ceux qui ne méritaient rien étaient de la trempe des mangemorts, des serviteurs de Voldemort ou de tous ceux qui trouvaient leur intérêt de près ou de loin dans la magie noire. Simplement, que nos parents, nos amis, nos proches en fassent partie, ce n'était pas un chemin que l'on était obligés de prendre pour autant. Chacun avait sa liberté, certains la gâchaient pour de mauvaises raisons. Il savait que Cassie était de la trempe de ceux que l'on essayait d'attirer du mauvais côté, pour des raisons de renommée, d'argent, d'aisance dont le lion se fichait pas mal. Quelque chose au fond de lui le poussait à faire un pas vers elle en gage de bonne volonté. Il voulait la sauver d'un mal qui le dépassait, mais tenait à le faire malgré tout. Cela dépassait la mésentente de sa famille avec celle des Lestrange, mais y était tout de même étroitement lié. « Je n'ai pas pu aider mon père et j'ai encore moins réussi à sauver mon frère, alors je peux bien essayer d'aider une vipère pour changer, même si je n'ai aucune chance. Je préfère avoir le regret d'avoir échoué plutôt que d'avoir le remord de n'avoir rien fait du tout ou de n'avoir rien tenté. Ça c'est le genre de choses que je ne me pardonnerais même pas. » dit-il toujours avec le sourire, quoiqu'un peu plus triste que le précédent.

Il s'étira, l'air pataud et jeta un coup d’œil autour de lui. Certes, elle pourrait être punie autant que possible, le mariage forcé était sans doute la pire de toutes, et d'après elle, inévitable... Certains des camarades de Velrose se tenaient plus loin, près de la grande salle et lui firent quelques signes, comme pour l'inviter à les rejoindre ou pour lui demander ce qu'il foutait là, à discuter avec une des verts et argent, leurs ennemis directs. Abigaël leur fit un petit signe amical pour leur signifier qu'il serait bientôt des leurs puis se tourna de nouveau vers la brune et ses grands yeux émeraude et éblouissants. Quelle beauté, qu'il ne pourrait jamais toucher, au final. Mais il se garda bien de faire la remarque à voix haute, sachant qu'il n'était pas vraiment libre et encore moins un gougea de première. Pour conclure, le japonais fit un petit clin-d’œil à Cassiopée pour la taquiner et finir la conversation sur un ton un peu plus bon enfant. « Mais c'est vrai, on risque de te lapider en place publique si on te voit trop avec moi. Mais bon, tu n'y peux rien si tu es folle de moi, elles le sont toutes ! » lâcha-t-il avec un rire bruyant. « Allez Goldstein, rendez-vous au prochain match de Quidditch, et pas de pitié pour ta jolie frimousse ! » dit-il en s'éloignant joyeusement vers ses amis.

Et qui sait, peut-être en ferait-elle partie un jour.

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