L'explosion Si & Su → PV Sirius Black

Souriante, j’avais pris mon petit déjeuner en compagnie de mes amies vertes et argent. Nous parlions des dernières rumeurs de l’école de sorcellerie lorsque Severus s’installa à notre table. M’excusant auprès de mes amies et me déplaçant vers celui-ci, je vins prendre de ses nouvelles. Il était en compagnie de mon frère.
Quelques minutes plus tard l’on pouvait entendre mon rire résonner dans la grande salle jusqu’à la table des Gryffondor. Severus baissa la tête, preuve qu’il avait été celui qui avait fait sortir mon rire qu’il était si rare d’entendre. Posant la tête sur ma main, j’observais le jeune homme, participant à la conversation de celui-ci avec mon frère.
Lorsque la cloche de Poudlard sonna, je me levai en compagnie de Severus. J’avais cours en compagnie de celui-ci, métamorphose. Bien que je n’étais pas en groupe pratique avec le Serpentard, je fis tout de même la route avec celui-ci, conversant quelque peu.

Une fois arrivée dans la salle de cours, nous nous séparions. J’étais placée plus vers la gauche, au troisième rang. Assise, je saluai mes voisines de tables que je connaissais assez bien. Prenant de leurs nouvelles, mon sac posé sur mon espace de travail. La professeure n’était pas encore arrivée quand mon voisin s’installa à mes cotés, je l’ignorai royalement, continuant mes conversations. Il paraitrait que l’une de nos collègues de cours était sortie durant le weekend avec l’un des étudiants de Poussoufle. Mais personne ne savait réellement lequel. Durant la conversation, je ne pouvais pas m’empêcher de glisser des allusions sur les capacités des jaunes. Pensant sincèrement qu’ils n’étaient pas fait pour les cours que nous suivions. Loin de là.
Lorsque l’une de mes amies fit une remarque sur l’incompétence du dit jeune homme, je ne pus m’empêcher de laisser échapper un petit soupire d’approbation. Cependant, il n’était plus temps de discuter des rumeurs qui circulaient dans les couloirs. Le professeur McGonagal venait d’entrer dans la salle, la laissant ouverte la porte. Comme toujours.

Ainsi, détournant le regard vers Sirius, je l’observa durant quelques secondes avant de sortir mon parchemin, plume et livre de cours. La métamorphose était l’un des cours où j’excellais. C’était une magie que j’avais dans le sang. Ni plus ni moins.
Bien droite sur ma chaise, je ne quittais pas des yeux le tableau, bien que j’avais envie de taquiner mon voisin de chaise en lui lançant quelques pics. Je vins approcher le bout de ma plume contre mes lèvres me chatouillant celle-ci en lisant le sujet du cours. Aujourd’hui, nous allions pratiquer un sortilège qui allait surement être demandé durant les B.U.S.E.S. Mais pour le moment, la salle était bien trop calme.

Ecoutant bien tranquillement et concentrée au maximum la professeur de métamorphose expliquer le sort que nous allions apprendre et pratiquer aujourd’hui, je n’avais donné aucune réaction concernant mon voisin. A vrai dire, je savais que si Sirius s’ennuierait, l’on allait passer les deux heures de cours à se lancer des pics digne de ce nom, sous les yeux désespérés de la directrice de la maison des rouges et or. Pour sur, nous nous ferions réprimandés et sortir de la salle en ayant en guise de bonus une retenue en commun. Chose que je ne regardais pas particulièrement à obtenir à la suite de ce cours. Je comptais rester dans les bons petits parchemins de mes professeurs et continuer à garder cette image si parfaite que je véhiculais.

Bien que mon attention fût déviée par l’une de mes amies se trouvant à ma gauche, m’indiquait ainsi le peu d’attention de Sirius concernant le cours, je n’us d’autres choix que d’observer du coin de l’œil ce que celui-ci faisait. Il dessinait une sorte d’engin moldu que j’avais déjà vu dans les rues de Londres à plusieurs reprises (que cela soit à travers la fenêtre où lorsque je me rendais au chemin de traverse à pied). Décidément, je ne comprenais pas cette admiration que le jeune sorcier avait pour les moldus. Ils étaient primitifs et loin de posséder un intérêt particulier ! Je ne les portais pas dans mon cœur comme une bonne sang pur à l’éducation digne de ce nom !
Non seulement je ne les comprenais pas, mais ceux-ci me répudiaient et ne me donnaient guère envie de me rapprocher de ceux-ci. J’avais déjà beaucoup de mal à fraterniser avec les enfants de ceux-ci qui se trouvaient dans l’école de sorcellerie, ne supportant pas cette sorte d’émerveillement qu’ils avaient pour absolument tout ! Cela était bien une preuve de manque d’éducation flagrant !

Observant toujours discrètement le dessin, un faible sourire se dessina sur mes lèvres rosées : Sirius avait débuté un dessin aux traits doux et fins, identiques aux miens, y ajoutant le blason de ma maison. Je ne pus m’empêcher de le taquiner sur la chose, allant de mon coté narcissique et imbus pour critiquer son œuvre.

« Mes cheveux sont bien plus beau que cela ! Quand à ce nez, il manque cruellement d’élégance ! » J’aurai très bien pu prendre sa plume entre mes doigts et corriger cette erreur fatale au dessin, mais je ne le fis pas à la place, j’ouvris le livre de métamorphose à la page indiquée par le professeur. La dite page indiquait le mouvement qu’il fallait recopier lors de la lancée du sort que nous devrions tester une plume d’autruche posée sur chaque table.
La métamorphose étant une matière qui coulait dans mon sang, je savais d’avance que le dit sort serait facilement réalisable. Narguant Sirius de plus belle, qui, je le savais appréciais ce cours, mais n’avait guère la motivation à s’y entrainer.
Je ne laissa guère le temps à Sirius de prendre la dite plume d’entrainement que déjà, je sortis ma longue baguette magique qui trancha l’air d’un geste vif et sec, chantonnant le sort pour transformer la plume en crayon.

Il y avait quelque chose d’agréable lorsqu’elle se rendit compte que le jeune homme n’était pas capable de suivre le cours, et que ses dites pensées habituellement tournées vers des engins moldus où des jeunes demoiselles de sa maison. Mais jusqu’à présent, jamais le jeune sorcier n’avait tournés ses pensées (consciemment où non) en mon sens. Ainsi, il avait dessiné mon portrait sans vraiment s’en rendre compte. Intérieurement, je souriais. Tenir tête au Black durant le repas que nous avions partagé durant l’été, l’amusement qu’il avait ressentit lorsque je répondais, n’hésitant pas à le remettre sur la touche, avait décidément bien marqué le sang pur.
A un tel point que depuis la rentrée scolaire il arrivait que nous échangions quelques regards des plus étranges, et cela parfaitement consciemment. Mais jusqu’à présent rien n’était sortit des sentiers que nous devions tous les deux suivre. C’était un Gryffondor, j’étais une verte, c’était cela que les choses fonctionnaient et pour rien au monde je serai la Mulciber qui sortirait des rangs. Je n’étais pas lui.
Ainsi, lorsqu’il modifia le dessin selon mes remarques, cela me fit voir rouge. Une moue désapprouvant les traits déformés qu’il avait ajouté, transformant mon portrait en une sorcière digne des dessins que l’on voyait dans le cours d’étude des moldus lorsque le professeur avait fait un cours d’introduction aux étudiants (espérant surement passionner plus d’un sorcier, mais j’en étais certaine, en vain). Détournant donc le regard, le nez en l’air avec mon air offusquée, je ne pris guère la peine de répondre à l’insulte. Du moins, pas directement.

« Tu viens de dessiner ta fiancée. Elle en sera ravie ! » Mordais-je alors en répondant, observant la professeur qui donnait des conseils aux élèves devant nous et qui tentaient d’exécuter le sortilège.

Ce fut en observant du coin de l’œil Sirius croiser les bras sur son torse, suivant le geste, qu’un petit rire doucereux s’échappa de mes lèvres rosées. Me détournant vers le jeune homme, de nouveau, je l’écoutais me dire que la perfection ne m’allait guère. Bien au contraire, cela était impossible ! Comment pouvais-je ne pas être parfaite dans le rôle de la jeune femme, justement, sans défauts ? Cela était principalement le seul et unique moyen que j’avais trouvé pour me cacher des autres, les éloigner de ce que je pouvais réellement penser où ressentir. Je ne voulais pas les laisser accéder à ce qui pouvait un jour me faire du mal. Non. Cela était hors de question !
Ainsi, je l’observais de nouveau, cette fois, plus froide.

« Tout le monde sait que la métamorphose coule dans mon sang. Je n’ai guère besoin de m’entrainer. » Un sourire en coin se dessina de nouveau lorsque je l’observais tenter à son tour le dit sort. Bien que cela du être tenté à plusieurs reprises.

« Et toi, Black, la perfection te manque. » dis-je en pointant de nouveau ma baguette vers le crayon pour le transformer en miroir, sans grands efforts. Laissant couper d’un geste plus violent l’air. « A ton tour. » Il était clair et net que l’on pouvait sentir une tension se tisser au fur et à mesure entre nous deux. Mais cela était-il réellement nécessaire de le préciser ?
Alors que je m’amusais comme une folle à envoyer des pics à Sirius, je sentis le regard brulant de l’une de mes comparses de Serpentard se poser dans mon dos, me faisant me retourner pour lui lancer un regard froid. La façon dont je me mis à observer celle-ci pouvait gelé quelqu’un sur place.
En me retournant, je levai un sourcil parfaitement dessiné pour interroger du regard le Gryffondor.

« Encore une admiratrice à ce que je vois. » Dis-je, un semblant de jalousie dans la voix.

En prononçant le mot maudit je venais de pousser Sirius en dehors de ses remparts et de sa zone de confort. Plutôt fière de moi, je l’observais mutine, les lèvres légèrement pincées  le tout porté par une attitude bien fière de moi, hautaine et aristocrate. Il me répondit sur la défensive, prenant celle de sa future femme. Je savais à quel point le Gryffondor pouvait détester l’idée de se retrouver fiancé à une femme qu’il n’avait pas choisit. Ainsi, je me permis d’encore jouer sur le sujet, histoire de bien lancer mes pics, et de le planter là où cela faisait mal. Après tout, le jeune homme jouait avec le feu, et le savait pertinemment, tous cela ne se jouait pas qu’à ses dépens.

« Charme ? Belle ? Maturité je te l’accorde, elle pourrait être ta grand-mère. D’ici que vous reproduisiez votre sang, elle aura des cheveux blancs ! » Lançais-je avec un petite rire, taquine et enjouée par la tournure de la conversation.
J’avais bien remarqué durant le repas de cet été que le jeune homme s’était ennuyé durant sa soirée en la compagnie des plus grands. Depuis que nous avions eu notre petite dispute, je ne pouvais m’empêcher de lancer des regards dans la direction de la table des rouges, d ‘observer du coin de l’œil le sorcier, ayant particulièrement hate de me hurter à lui dans une conversation mouvementée.
Allez savoir pourquoi, j’appréciais que l’on me tenait tête et se heurtait à cette image de perfection que je montrais à tous : y comprit mes propres parents.

Par la suite, Sirius prit en mouche la remarque sur le sang que je lui avais faite. Levant les yeux au ciel (faisant preuve de mal politesse dans ce geste), je finis par plonger mon regard bleuté dans ses yeux. J’allais une fois de plus lui tenir tête et ne pas le laisser s’échapper de la sorte avec ses idéaux. De nouveau, il attaqua mon image si lisse.

« Je suis Parfaite Black. Si tu n’étais pas pervertis par le professeur d’étude des Moldus avec tes enceins diaboliques, tu ne serai surement pas aussi aveugle. Tu te serais accordé sur ma perfection, ma beauté et ma bonne éducation, comme tous ici bas. » Murmurai-je assez bas pour qu’il soit le seul à l’entendre, coupant toutes oreilles indiscrète de cette conversation.
Je l’observais de nouveau métamorphoser l’objet. Ne disant rien, me contentant de pincer les lèvres, je l’observais de mon regard froid, mais digne d’une sang pure bien éduquée.
McGonnagal félicita son élève qui devient plus pompeux. Je pris entre mes doigts fins de musicienne (dont l’un avait été légèrement coupé par l’une de mes cordes de violon au petit matin) le miroir digne de la création d’un gobelin. Les moulures étaient fines, bien dessinée, le travail était fin. J’allais sourire mais je me retint de le faire. Reposant le miroir comme si de rien n’était lorsque le jeune homme se baissa vers moi, posant une main sur mon genou.
Il n’allait surement pas s’attendre à ce que je réagisse, du moins, pas de la sorte, puisque je posa sur main sur la sienne. L’observa parler et m’attaquer. De ma main libre je vins attraper le menton de Sirius, restant tout aussi proche, répondant, féline à l’attaque tandis que la couleur de mes cheveux changeaient en rouge, preuve que celui-ci m’agaçait réellement.

« Tu devrais apprendre à cacher ta mauvaise éducation. Seules les plus idiotes de cette école tombe pour. Tes parents devraient avoir honte d’avoir raté l’éducation de leur héritier. Insulter de la sorte l’enfant de leurs amis proches. »

Je le lâchai lorsqu’il se retourna pour aussi observer le regard de la Serpentard qui ne nous lâchait pas. Lorsqu’il se retourna ce fut pour me dévisager de ses yeux sombres, je soutiens son regard avant de détourner le visage vers le professeur qui en passant dans les rangs déposa sa main sur mon épaule. Tous pouvaient observer la couleur de mes cheveux redevenir doucement couleur des blés. Je ne me laissais que rarement aller à la métamorphose, tenant toujours mon caractère impulsif sous ma carapace. La petite princesse que j’étais ne devait absolument pas sortir et détruire l’image que j’avais.
De nouveau, il me relanca sur le fait qu’il était beau. Je fis un sourire en coin, détournant les yeux vers Severus qui était installé plus loin et qui comme tous nous avait observé. Je lui fis un petit signe en lui offrant un magnifique sourire (histoire de rendre jaloux Sirius et de le pousser encore plus en dehors de ses retranchements) avant qu’il ne détourne les yeux.

« Pleins de charme et beau, cela reste à voir. Les cracmols craquent sur les mauvais garçons. Ce qui démontre bien ta position dans ton petit gang. » Répondis-je en détournant de nouveau les yeux vers Sirius, transformant le miroir en un oiseau qui se mit `a voler dans la salle. « Moi au moins, je n’ai guère besoin de compliment sur mes sorts. »

Il me semblait tellement facile de faire sortir Sirius Black de ses gonds ! Il suffisait d’attaquer une seule et unique chose qui le touchait et concernait directement pour qu’il voit rouge et perde toute contrôle de lui même. Cela faisait partit du jeu des sangs purs, de se lancer des pics. Si je jouais à ce jeu dangereux dans les règles de l’art et en plein milieu d’un cours, cela était uniquement pour obtenir toute l’attention du jeune homme. Dans un sens, j’appréciais pousser le rouge en dehors de ses frontières et de faire ressortir cette part de sorciers de bonne famille, bien caché et encré sous des couches de rebellions et d’amours pour les moldus.
Mais lorsqu’il me répondit qu’il préférerait avoir des enfants avec Myria, je me mis à observer le brun avec un sourcil arqué. Vraiment ? Un de mes rares sourires en coin se dessina sur mes lèvres pulpeuses et rosées. Se donnant peut être un peu trop de sincérité sous mon masque de Serpentard.

« Trois ans, dans un sens où dans l’autre, c’est un fossé. » Lançai-je alors en ne le quittant pas des yeux, mon air malin mais joueur sans aucune chaleur clairement affiché sur mon visage. « Mon espèce, mon cher, est la même qui t’as mise au monde. » Rétorquais-je alors que son regard se fit dédaigneux, peut être déçus de voir que son effet de proximité n’eut guère d’effet sur moi : je n’étais pas frileuse lorsqu’il s’agissait de s’amuser de la sorte. Et d’un coté, le brun avait le don de réussir à me sortir trop facilement de ma glace habituelle. Me renfermée m’était bien plus difficile, mais lorsqu’il souffla sur l’une de ses mèches de cheveux, qu’il jalousa le geste adressé à Severus. Cela fut de trop pour lui.
Quand à moi, je m’étais de nouveau glissé dans ma petite peau de verte et argent. Laissant mes propres idéaux bien camouflé sous ma petite carapace. Ce fut à ce moment là que le Gryffondor explosa sous les yeux de toute la classe, laissant bouche bée ses camarades, peu habitué à le voir dans un tel état.

Les mots de celui-ci ne me touchèrent guère. Je savais au fond de moi que tout ce qu’il me disait en cet instant n’était que le reflet de ce que je montrais à tous et depuis toujours. Je n’étais pas une idiote. J’usais de mon intelligence d’une manière différente des autres : je me cachais à merveille, si bien qu’en dehors de mon frère, nul ne savait vraiment qui j’étais.
Combien d’étudiants de Poudlard savaient que je jouais du violon ? Que j’aimais par dessus tous la botanique et élever des plantes carnivores vénéneuses ? Nul ne savait non plus que je ne fusse pas dans le cas de tous les autres sangs purs. Je n’avais pas de fiancé, j’avais l’occasion de choisir le mien.
Quoi qu’il en soit. Lorsqu’il eut finit son petit discours, qu’il eut des points en moins et que mon oiseau se soit transformé en confits de milles et une couleurs, j’ouvris enfin la bouche. Mon air froid et limite amusée de Serpent clairement affiché.

« C’était trop facile de te faire sortir de ton petit confort. » Dis-je en finissant par détourner les yeux du jeune homme furibond, repoussant une longue mèche de cheveux blonds en arrière. Déposant mon regard sur mon livre de métamorphose pour me mettre à lire le chapitre du jour. Nous avions clairement finit la pratique, du moins, Black et moi, il fallait bien s’occuper et je n’étais plus d’humeur à jouer avec les nerfs de celui-ci. Il était déjà bien fulminant, du moins assez pour que le jeu n’ait plus vraiment de saveurs.
Ainsi donc, je préférai me remettre à suivre le cours, laissant les yeux foncés de mon voisin me fixer. Faisant une petite mimique, je finis par me détourner de nouveau vers celui-ci.
L’observant à mon tour alors que pas mal des regards des étudiants avaient été détournés du cours pour se poser sur nous. En réalité, l’interaction entre nous deux, avaient non seulement un gout agréable et sucré, excitante pour son adrénaline mais ne se déroulait que rarement, jamais même sous les yeux de la population de l’école de sorcellerie.
Je finis par dire, faiblement, ne laissant nul autre que lui entendre : « Avoue que cela ne te déplait pas de te disputer ainsi avec moi! » L’on aurait presque pu deviner une lueur enfantine et brillante dans mes yeux, amusée et qui appréciait ce genre de petites conversations avec le jeune homme. Détachant mon regard, et l’expression mutine mais charmeuse posée sur mon interlocuteur, ce fut avec une certaine fraicheur que je me mordillais la lèvre inférieure et reprit ma lecture du chapitre en cours. Soupirant d’aise mais aussi de plaisir face à cette interaction.