INTRIGUE I. - Sujet 8 - { Juda - Myria - Luka - Lily }

What the owl ?  Samedi 27 septembre.

La volière. On a tous des lettres à ecrire, qu'elles soient importantes ou pas... Et en cette soirée vous vous y retrouvez tous les quatre... Cependant vous n'etes pas seul, à vous de voir le quel de vous arrive en premier, mais il y'en aura forcement un de vous quatre qui decouvrira un sorcier adulte blessé - et visiblement amnesique - que lui est il arrivé ? On dirait qu'il a été mordu par une bête sauvage, et la nuit tombe... Il est taché de sang... Et soudain... Enfin non, la suite au prochain numero.

Quelques précisions

- L'homme est libre à vous de le decrire. C'est un PNJ qu'aucun de vous ne connait. Et il ne dira pas grand chose d'utile *sauf si le MDJ dit le contraire*
- Vous pouvez vous en aller et laisser les autres régler le problème... Ou même... Tous fuir. ( Lacheees )

HRP

- Le premier tour de post déterminera votre ordre de passage.
- Si la personne qui devait poster avant vous n'a pas posté sous les trois jours, passez son tour, il vous rattrapera.
- Le MDJ peut intervenir a tout moment, et vous pouvez lui demander des précisions (en spoiler en dessous de vos posts, sur le sujet des inscriptions d'intrigue, par mp à l'un des admins... Faites vous entendre :))
- Vous n’êtes pas obligés de faire des très longs posts.

Il y a quelques jours, elle avait reçu une lettre de son père. Ce n'était jamais vraiment bon signe. En général, c'était sa mère qui lui écrivait et lui donnait des nouvelles pour eux deux. Son père ne prenait jamais la plume pour écrire des choses futiles. Dès qu'elle avait reconnu l'écriture raide de son paternel, elle s'était assise. Par correspondance, elle s'était faite remonter les bretelles. Son père avait une véritable don pour faire passer la désapprobation par écrit, si bien qu'en le lisant, elle pouvait très clairement visualiser sa moue et son regard énervé. C'était au sujet de son fiancé, évidemment. Mr Greengrass s'étonnait du manque de nouvelles de celui qu'il appelait affectueusement "mon gendre". Elle ne pouvait décemment pas lui répondre "parce qu'il n'y a rien à dire". Elle était supposée remettre le mouton noir de la famille Black* sur le droit chemin, ce qui était bien plus simple à dire qu'à faire. Cela réclamerait des délicats compromis et ce n'était pas dit du tout qu'elle y arrive, ni même qu'elle en aie envie.

Il lui avait fallu ces quelques jours pour réussir à écrire une réponse correcte et elle avait usé beaucoup de parchemin pour des débuts ratés. Elle montait donc les escaliers menant à la volière, enveloppe cachetée à la main, prête à mettre à bon usage Ébène, sa chouette qui l'accompagnait depuis sa première année. Arrivée en haut, son cœur rata un battement. Gisant sur le sol, un homme gravement gravement blessé se vidait de son sang (mais comment diable était-il parvenu jusqu'ici dans cet état ? Et qu'est-ce qui avait bien pu lui faire des blessures pareilles ? Peu importait.). Elle glissa la lettre dans l'une des poches de sa cape et sortit sa baguette. Elle entama les premiers soins sur les blessures les plus superficielles. C'était peu, mais le pauvre homme aurait besoin de tout le sang qu'il pourrait garder. D'ailleurs, cela lui fit penser à la potion de régénération sanguine qu'elle avait concocté peu de temps auparavant. Si les flacons n'avaient pas été utilisés, ils devaient se trouver à l'infirmerie, au premier étage. Elle n'avait absolument pas le temps de faire l'aller-retour, ou l'homme risquait de mourir avant qu'elle n'ait eu le temps de monter au sommet de cette fichue tour. D'un coup de baguette, visualisant parfaitement les fioles qu'elle avait étiquetées elle-même, elle incanta :

Accio potion de régénération sanguine !

Cela mettrait un peu de temps à arriver (et risquait de renverser un objet ou l'autre en chemin) mais ça serait toujours plus efficace que d'y aller à pied. Continuant à faire de son mieux pour refermer les plaies, elle se demanda comment il avait pu faire pour atterrir ici. Elle ne pouvait que supposer, l'homme n'étant visiblement pas en état de répondre. Il n'y avait pas de traces de sang dans l'escalier, donc il n'était pas venu par là. A moins qu'on ne l'aie attaqué ici, au sommet de la tour ? Il est vrai que les hiboux semblaient agités, mais c'était peut-être simplement l'odeur du sang. Et il était impossible de transplaner à l'intérieur de Poudlard, le sommet de cette tour ne faisant pas exception...

Il était a noter qu'il était assez rare que je ne me rende à la volière. En effet à qui écrire quand la seule personne semblant à un ersatz de famille vivait de toutes les manières, ici, à Poudlard, avec moi... Et pourtant, il fallait que je me charge d'un truc, une lettre qui ne plairait probablement pas à sa destinataire. Le parchemin dans ma poche arriere était pret, les quelques mots « Sluta leta mig. Alskar dej. » littéralement, " arrête de me chercher, je t'aime " brillaient d'un noir de cendre sur du papier moldu. Elle comprendrait. L'enveloppe était cachetée et son nom était inscrit avec toute la delicatesse que je pouvais mettre dans ma façon d'écrire. Ma cousine aurait cette lettre, et elle arreterait peut être de me traquer. Je l'avais entendu. J'avais entendu les rumeurs, Alice qui m'en parlait. Mais voila, je preferais qu'elle quitte le pays, qu'elle rentre chez elle, où qu'elle n'aille en France. Ailleurs.

Quoi qu'il en soit, la était la raison de ma présence dans la volière je m'y rendais donc, d'un pas... blasé, comme a mon habitude. L'insigne de Prefete en chef brillait sur mon torse, et j'esquissais un vague sourire devant le regard ébahi d'un petit premiere anné de Poufsouffle a qui je tenais une porte. L'aventure était fini et tandis que je gravissais les escaliers vers la volière, une fiole heurta ma tête. Une fiole. Qui voletait, et qui aprés avoir percuté ma masse de cheveux et probablement laissé une bosse, manqua de tomber tandis que je la rattrapais à temps.

« Mais... Qu'est ce... Bon. » C'était ainsi encore plus lasse que je franchissais les dernieres marches, non sans être surprise de la vue qui m'attendait une fois arrivée la haut. « Mais enfin qu'est ce qui s'p.... Mademoiselle Greengrass ? » Curiosité puissance mille. Je me mordais la langue. « J'ai été attaqué en chemin, je suppose que c'est à vous ? » Et dans un sourire charmeur je lui tendais la fiole.

Quoi de plus normal que d'envoyer une lettre de nouvelles a ses parents ? Oui bon je savais que pas grand monde a Poudlard me considerait comme quelqu'un de vraiment normal mais soit ! Non je ne portait pas un parchemin rempli de mots d'amours ... C'etait pas mon genre du tout. Enfin ça ne voulais pas dire que j'etais un psychopathe non plus ! Juste que ce genre de choses ne m'avaient jamais interressé. En parlant de psychopathes vous ne devinerez jamais sur quoi je suis tombé dans la voliere.

Non pas sur Luka. Et ni l’assistante du bibliothécaire. Non juste la personne qu'il y avait non loin d'elle. Mais pour le moment je n'avais pas appercu grand chose. Non j'arrivais juste derriere Luka qui rendais quelque chose a mademoiselle Greengrass.

- Y'a des embouteillages dans le coin on dirait.

Et j'essayais de regarder pourquoi. Parce que non sans m'approcher je ne pouvait rien voir. Je me penchais un peu pour voir et j'avais appercu un type bléssé. Normalement ça aurait du nous inquieter. Normalement ... Mais au lieu de faire demi tour pour prevenir le personnel de Poudlard moi je preferais rester la:

- Oh mais c'est qui ce type ? Pourquoi il est dans cet etat ?

Curiosité ...

Du bruit se fit entendre dans l'escalier et Myria serra les doigts sur sa baguette. Elle était consciente qu'elle était peut-être en danger. Que pourrait-elle faire si c'était véritablement un assaillant ? Elle n'avait jamais été la meilleure en défense contre les forces du mal et il ne lui restait qu'à espérer que son ennemi serait moins doué qu'elle. C'est avec un soulagement non feint qu'elle vit apparaître le visage de Luka, préfète en Chef et sa petite protégée. Plus si petite que ça. Soit. Elle était manifestement surprise et il y avait de quoi. Le visage de Myria s'éclaira lorsqu'elle lui tendit la fiole.

« Tu supposes bien Luka, merci beaucoup ! »

Elle avait envie de lui dire de continuer de l'appeler par son prénom, qu'elle n'était pas soudainement devenue une étrangère, mais elle avait plus pressant à faire. Alors qu'elle dé-bouchonnait sa potion avec des trésors de précautions, une quatrième personne fit son entrée. Un Gryffondor, qu'elle avait déjà croisé plusieurs fois mais avec qui elle n'avait pas personnellement fait connaissance.

« J'aimerai bien le savoir aussi. Et surtout savoir comment il est arrivé ici. Mais je crains qu'il ne soit pas en état de s'exprimer pour le moment. »

Toujours très délicatement, elle versa le breuvage entre les lèvres de l'inconnu. Elle n'était pas médicomage, mais il n'y avait pas besoin d'un tel statut pour réaliser qu'il avait perdu beaucoup de sang. Et elle avait toute confiance en l'efficacité de la mixture, puisqu'elle l'avait préparée elle-même.

« L'un d'entre vous aurait-il de quoi bander ses blessures ? »

On pouvait toujours espérer. Sinon, elle ferait des lambeaux des restes de la chemises de l'étranger et s'en servirait comme tel. Elle verrait bien.

La fiole assassine venait de rejoindre les mains de Myria, et je me frottais un peu la tête. Oui, le Mademoiselle Greengrass était sortit tout seul, parce qu’elle était dans le corps enseignant maintenant non ? Mais cela dit… Enfin; je continuais d’appeler l’autre folle Alice hors des cours. Soit ! Ce n’était pas le moment de penser à ça… Visiblement il semblait y’avoir quelque chose de perturbant dans le coin, vraisemblablement un type qui… semblait en plutôt mauvaise posture ? Comme Juda - arrivé comme par magie, parce que j’étais trop concentrée pour l’entendre venir - venait de le faire remarquer.

«  J’sais pas non plus… »

Mais déjà des hypothèses se formaient dans ma tête. Est ce que c’était l’oeuvre d’un mangemort ? Est ce que c’était… Autre chose ? Ce n’était pas Tsu tout de même. Je savais que c’était la pleine lune, mais de la a ce que…. ? Bah.

«  Ce n’est pas quelqu’un de Poudlard. »

Reflexion brillante mademoiselle Van H ? Bon, en attendant Myria était en train de lui faire boire sa potion, et moi…. Je restais appuyée au mur, la missive que je voulais poster, depuis longtemps oubliée dans ma poche arrière…. Quant aux bandages ? Je me mettais à farfouiller dans mon sac.

«  Hmm, alors voyons… Non, ça c’est des cours, et … tiens Juda, tu veux du chocolat ? » Lui posant la barre de chocolat dans les mains je ne réfléchissais pas plus, et je recommençais à chercher.  «  T’as qu’a prendre sa chemise à lui, c’pas comme si il en avait encore besoin…. Je suis navrée, je ne me ballade pas avec une trousse a pharmacie. »

Pourtant, il y’avait des jours où j’étais une échymose ambulante, mais c’était une autre histoire. Amusée par la situation, et un peu blasée aussi, je me penchais vers le type et je regardais ses blessures.

«  On dirait qu’il a été attaqué. Comme la licorne de l’autre jour. »

Ça… C’était sorti tout seul.

Les embouteillages etaient donc provoqué par un type salement bléssé. C'est une situation tout a fait normale a Poudlard ça tiens. Enfin ... Ca dependait. Mais ce n'etait pas dans une ecole moldu qu'une telle chose risqu'ait d'arriver. D'apres notre assistante bibliothécaire bah ... En fait non elle savait pas. Okay tout va bien !

- Oh ... Bah je veux savoir aussi tiens ! Alors je reste.

Pas question de retourner dans mon dortoir en faisant comme si je n'avais rien vu. Je voulais savoir ce qu'il c'etait passé. Puis avec un peu de chance l'agrésseur reviendrait surement sur les lieux de son crime. Tiens Luka me proposais du chocolat. Je ne pouvais refuser:

- Ouais j'en veux bien ... Merci ! Et non j'ai pas de bandages sur moi désolé.

Silence dans la piece. Enfin le silence ne dura pas longtemps. Il avait donc été attaqué comme la licorne de l'autre jour ? Hein ? Quoi ? What ?

- Heu ... Comment ça la licorne de l'autre jour ?

La ça commencait a devenir inquietant. Pas que je m'inquietais pour rien... Mais la c'etait bizarre. C'etait quoi cette histoire de licorne ? J'en avait jamais entendu parlé moi. Je ne vivais pas dans une grotte pourtant !

Attaqué comme la licorne ? Elle lance à Luka un air interrogatif tout en agitant sa baguette pour métamorphoser la chemise de l'inconnu en longues bandes de coton.  Juda, c'est apparemment le prénom de ce Gryffondor, pose à haute voix la question qui tourne dans sa tête. Arrive au sommet de la tour une cinquième personne. Décidément, ils allaient commencer à être à l'étroit ici. Il s'agit de Lily Evans. Myria a beau avoir sur elle un avis mitigé, si ils doivent porter l'inconnu jusqu'à l'infirmerie, elle pourrait être utile. Elle commence à enrouler les bandes, assez serrées, autour des membres de l'homme, toujours inconscient.

« Ce qu'il s'est passé, j'espère qu'il pourra nous le dire quand il se réveillera. »

Prévenir Dumbledore et Pomfresh, oui, sans doute, mais le temps de descendre les étages, il serait sans doute trop tard pour le blessé. Au moins, bientôt, il serait stabilisé au mieux. Elle acquiesce, Lily a raison. Elle n'aime pas l'admettre mais elle a besoin d'aide.

« Est-ce que l'un d'entre vous sait envoyer un patronus ? Enfin, transmettre un message avec un patronus. Ca sera plus rapide que d'aller les chercher, même en courant. »

Elle espère qu'ils en sont capables. Ses mains continuent à enrouler les bandes autours des plaies les plus accessibles. Mais un corps inanimés est étonnament lourd. Elle regarde autour d'elle.

« Quelqu'un peut m'aider à tenir son torse redressé ? Que je puisse panser son dos. »

Le chocolat avait vite rejoint les mains de Juda me tirant un sourire, tandis que je commettais une légère maladresse en évoquant la licorne de l’autre jour. Oui, la … licorne. Bon, les regards plein de questions venaient de se tourner vers moi, et je grommelais un peu, en passant la main derrière ma nuque.

«  Okay, mettons que j’ai éventuellement promené dans la forêt interdite, en plein milieu de la nuit, et que je sois hypothétiquement tombée sur une licorne blessée. Comme si elle s’était fait mordre par un animal, quelque chose comme un loup garou mais bien plus gros. En fait, sa plaie ressemblait à celle de notre John Doe ici présent. Je sais que la garde-chasse, enquête sur ça, mais je crains qu’elle ne trouve pas grand chose. »

Et comment est ce que je savais à quoi ressemblait une morsure de loup garou ? Ah. Bonne question. C’est pas comme si j’avais chassé avec l’un d’entre eux ? Non non non n’est ce pas ? AHERM.

La porte claqua, et je me tournais pour adresser un sourire à Lily qui avait eu une bonne idée. Ouais. En revanche le coup du patronus, je passe. Une sorte de soupir me prit, et je me penchais pour tenir le monsieur comme Myria le demandait.

«  J’vais passer, sur l’épisode du patronus. L’dites pas à grand monde, mais la brillante Luka Van H’ n’est pas réputée pour ses patronus qui réussissent à cent pour cent.  Du coup, j’vais tenir notre ami presque mort. »

Fallait avouer que les sentiments heureux… C’était quelque chose de plutôt rare chez moi.

HJ : Juda et Lily, postez quand vous voulez :)

Luka a l'air un peu gênée, en même temps, c'est une bien étrange déclaration qu'elle vient de faire. Myria, tout en continuant son ouvrage, la regarde pour qu'elle s'explique. Elle ne compte pas la dénoncer pour une ballade dans la forêt interdite. Myria analyse les informations de son mieux. Un loup garou ou une créature du genre dans la forêt interdite, c'était passablement inquiétant. Mais au sommet de l'une des tours du chateau ? Tous les scénarios qu'elle pouvait s'imaginer menant à cette situation suffisaient à lui donner des frissons.

« Je ne sais pas si je préfère qu'il s'agisse d'un énorme loup garou volant ou qu'il soit redescendu par l'escalier. »

Les patronus étaient un art compliqué, surtout quand on était peu prompt à la positivité. Elle n'était pas si étonnée que ça que Luka n'y parvienne pas et fu reconnaissante qu'elle lui donne un coup de main, lui permettant ainsi d'enrouler les quelques bandes restantes autour du torse de l'inconnu, du "John Doe", comme avait dit la Serdaigle. Soudain, elle comprit pourquoi elle avait si peur. Vu l'âge des blessures, qu'elle avait eu bien le temps d'observer...

« ...l'attaque a eu lieu de jour. »

A la mention du Patronus, Lily acquiesce et sort sa baguette. Juda continue à manger son chocolat d'un air pensif. Une biche translucide apparaît et s'en va chercher de l'aide. Luka et Myria continue à le soigner en réfléchissant aux implications de cette attaque. Cela voulait-il dire que l'homme pourrait se transformer n'importe quand ? Elles n'en étaient pas certaines et elles furent largement soulagées de voir arriver Dumbledore et, peu de temps après, l'infirmière scolaire. Le Directeur remercie la petite assemblée et insiste pour qu'ils quittent les lieux. A chaque élève présent, il attribue dix points pour avoir soigné l'homme et bien géré la situation. Juda, le chocolat au coin de la bouche, lève un sourcil mais ne dit rien. Ils s'en vont et, arrivés en bas des escaliers, ils croisent Aidrian, la nouvelle prof de potions, qui leur demande ce qu'il s'est passé. Après une brève explication, ils continuent leur chemin.

20 points pour Gryffondor, 10 points pour Serdaigle.

INTRIGUE TERMINÉE.