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 We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth]

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MessageSujet: We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth]   We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth] Icon_minitimeJeu 1 Mai - 16:50


We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth] 1371323910-ess06 & We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth] 86592310


Hans sursauta et ouvrit les yeux. Les rideaux étaient tirés, chose que le jeune ne faisait jamais, de peur de se réveiller dans l'obscurité au matin. Sa colocataire était donc rentrée dans la nuit...
Hans poussa un long soupir et se redressa avant de sortir du lit. Il s'empressa d'ouvrir les rideaux, et les rayons du soleil vinrent le frapper le plein fouet. C'était presque agréable de voir un matin si clair, dans cette ville qui était si souvent grise et froide. Cette ville que Hans détestait. Un simple regard à l'extérieur lui suffit à afficher une grimace blasée, et il se dirigea vers son salon, histoire d'oublier qu'il foulerait bientôt les pavés de Londres pour se rendre au travail.

Cela faisait une semaine que le jeune homme avait quitté Poudlard et avait réintégré son chez lui, et déjà il regrettait le château. Là bas, il se sentait mieux. Entouré, en sécurité, et à l'aise. Il y avait des amis, des gens avec qui il aimait passer du temps, et qui lui donnaient envie de se lever le matin. Pas que la jeune femme avec qui il partageait son appartement soit désagréable ou hostile, bien au contraire. Depuis plusieurs mois que Hans vivait avec sa 'collègue' de Confrérie, la vie allait à merveille ! Elle semblait satisfaite de ne plus vivre dehors, et le jeune sorcier tirait profit de ses talents de séductrice pour s'enrichir. Un pacte donnant-donnant, qui marchait à merveille, jusqu'ici...

De plus, Hans était heureux de savoir son appartement entretenu lorsqu'il ne l'habitait pas. Et il avait confiance en Lisbeth. Elle n'était pas une femme fidèle, mais il ne l'était pas non plus, et il était aisé de lui faire confiance dans ce cas. Les deux jeunes gens n'attendaient rien d'autre l'un de l'autre que ce qu'ils avaient défini dans leur 'contrat' au début de leur arrangement. Même si parfois, ils s'accordaient des petits plaisirs à deux. De quoi égayer leurs longues journées ensemble, lorsqu'au aucun ne savait quoi faire, ou que le manque se faisait ressentir. Pas que Lisbeth puisse un jour manquer de ce genre de choses, mais Hans ne semblait pas la laisser indifférente... Et le banquier disait rarement non à des moments intimes avec une jolie femme. Si cela pouvait lui permettre d'oublier ses problèmes l'espace d'un instant...

A moitié réveillé, le jeune homme entra dans son salon, les cheveux en bataille, et vêtu simplement d'un caleçon ample. Il distingua la gracile silhouette de sa colocataire à travers ses yeux endormis, et la salua d'un signe de la main, tout en se dirigeant vers le coin cuisine, histoire de se préparer un café serré pour bien commencer la journée. Hans n'aimait pas parler le matin, il appréciait que Lisbeth respecte ce choix et ne cherche pas à lui faire la conversation. Entre eux, les longs discours étaient rares, et cela semblait convenir à chaque partie.

Quelques minutes plus tard, Hans se posait sur le canapé, juste à côté de la jeune femme, café à la main, et un sourire sur les lèvres. Il la regarda en sirotant sa boisson chaude, puis glissa machinalement ses doigts dans ses cheveux soyeux, sans cesser de la regarder. Lorsqu'enfin il se sentit prêt, il osa lancer une conversation. « Tu as fermé les rideaux. Tu sais que je n'aime pas ça... » Ce n'était pas spécialement un reproche, ni même une question, juste un constat... Lisbeth fermait toujours les rideaux de Hans lorsqu'elle rentrait du 'travail', et il n'avait jamais compris pourquoi elle insistait à le faire, alors qu'elle savait parfaitement qu'il détestait cela. Il but une gorgée de café et retira sa main de la crinière de la jeune femme, avant de détourner les yeux. « Tu es rentrée tard ? De bonnes nouvelles en perceptive ? »

Hans était un homme intéressé. Et si il appréciait la présence de Lisbeth à ses côtés, il l'hébergeait surtout pour ses services. Et jamais il ne perdait de vue qu'elle devait lui rapporter des richesses, au bout du compte...
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Lisbeth Richards
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MessageSujet: Re: We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth]   We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth] Icon_minitimeJeu 1 Mai - 23:19



Elle était restée éveillée tard la nuit passée. Il faut dire que l'hôpital Sainte Mangouste était un lieu qui se souvenait bien d'elle et qu'elle l'avait évité autant qu'elle le pouvait. Aussi, lorsque Hans lui avait demandé d'aller trouver de quoi faire chanter le Directeur de l'hôpital (qu'elle savait ne pas être insensible à ses charmes puisqu'elle s'était déjà vengée de lui en lui faisant tromper sa femme). Femme qui était bien plus élevée que lui dans la société sorcière et qui serait furieuse d'apprendre les agissements de son mari. C'était bien sur cette furie qu'elle comptait pour le faire chanter et son appareil photo était plein d'images animées, toutes plus compromettantes les unes que les autres. Elle avait suivit le directeur alors qu'il quittait l'hôpital et lui avait agrippé le bras avant qu'il ne puisse transplaner. Elle avait joué la comédie, de celle qui le remerciait, de celle qui n'avait jamais pu l'oublier. Et ce genre d'occasion ne devait pas se présenter souvent à lui, puisqu'il fut presque trop facilement convaincu. Ce n'était pas une soirée mémorable, mais faire chanter cet affreux bonhomme lui permettait de se venger un peu de son internement.

Elle était rentrée vers trois heures du matin, ce qui ne l'avait pas empêchée de de se lever aux aurores. Vêtue en tout et pour tout d'une culotte et d'une chemise, les cheveux retenus en un chignon fixé par sa baguette, elle se rendit dans la cuisine pour prendre un petit déjeuner bien mérité. Elle n'était pas du nature bruyante et savait que Hans, en particulier, détestait le bruit le matin. Jetant un coup d'oeil à l'horloge, elle se dit qu'il ne devrait pas tarder à se réveiller si il allait bien travailler aujourd'hui. Elle se saisit d'une pomme et alla s'asseoir dans le fauteuil pour la déguster.

La pomme était terminée, sa baguette était maintenant posée à côté d'elle et elle avait lu la moitié de son magazine hebdomadaire traitant du Quiddich quand elle entendit du bruit dans la chambre à coucher. Quelques instants et une rubrique sur les nouveaux Nimbus particulièrement mal informée plus tard, elle le vit apparaître, dans toute sa splendeur, à moitié nu et les cheveux emmêlés comme après une nuit de plaisir. Elle leva une main pour lui rendre son salut, accompagné d'un sourire qu'elle n'était pas certaine qu'il remarquerait. Tant qu'il n'avait pas eu le temps de se réveiller... Elle aurait pu faire une danse de la pluie déguisée en âne, elle n'était pas certaine qu'il s'en apercevrait. Elle sut qu'il allait mieux lorsqu'il vint s'installer à ses côtés. Son sourire s'élargit. Elle n'appréciait pas spécialement l'odeur du café mais sentir la chaleur de corporelle d'un autre être humain lui faisait toujours autant de bien. Lorsqu'elle sentit des doigts s'emmêler dans ses cheveux, ses yeux se fermèrent pour profiter de la sensation. Elle laissa les secondes passer dans le silence, jusqu'à ce que la voix de son colocataire ne s'élève. Les rideaux, ces satanés rideaux ses yeux, verts aujourd'hui, se rouvrirent et se posèrent sur un visage ni désapprobateur, ni interrogateur. Peut-être un peu déçu ? Mais comment lui expliquer ?

C'était ridicule vraiment, une habitude prise depuis l'enfance. Elle n'avait jamais vécu avec les rideaux ouverts. Par peur d'une mèche violette qui sortirait de nulle part ou d'un voisin qui la surprendrait à utiliser la magie. Grandir dans un quartier moldu lui avait appris à prendre énormément de précautions, surtout avec ses dons de métamorphe. Elle ne se sentait pas en sécurité avec les tentures ouvertes. A Poudlard, elle s'était aussi enfermée, dans son baldaquin. La journée, c'était autre chose. Elle avait l'habitude de se contrôler, de se retenir. De ne jamais laisser passer quoique ce soit. Mais si ça n'avait tenu qu'à elle, ça serait resté fermé. C'était compliqué, c'était personnelle et, comme elle ne répondait pas, il passa à autre chose et elle sentit la main s'éloigner de ses fibres capillaires. Rentrée tard ? C'était un euphémisme pour le peu d'heures de sommeil qu'elle avait eu. D'un geste de la main, elle désigna l'entrée de l'appartement où elle avait posé ses affaires.

« Les photos sont dans mon sac. »

Elle eut un sourire machiavélique et lui ébouriffa un peu plus les cheveux avant de poursuivre.

« Si avec ça, tu ne parviens pas à lui soutirer des piles de Gallions, c'est qu'il attendait une bonne occasion pour divorcer et se retrouver au chômage. »

Car il n'avait pas juste trompé sa femme. Il l'avait trompé avec une ancienne patiente. Qui avait été internée à cause de son manque de pudeur et sa sexualité exacerbée. N'était-ce pas la la définition d'un abus de pouvoir ?
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MessageSujet: Re: We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth]   We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth] Icon_minitimeDim 22 Juin - 16:20


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Hans n'avait jamais douté des talents de persuasion de sa colocataire. Il l'appréciait, et la jugeait excellente au jeu du chat de la souris. Elle était le chat, évidemment. Un chat qui comptait de nombreux petits rongeurs trop peu prudents à son tableau de chasse. Et la souris de cette nuit, selon les dires de Lisbeth, était encore moins prudente que les autres, et sans aucun doute très généreuse. Le scandale fait peur aux gens, et les deux jeunes gens le savent parfaitement. Il n'est pas rare de voir les alliances se multiplier parmi les membres de la Confrérie. Échange de bons procédés, coups de pouces entres camarades, même du chantage, pour les plus 'dark'.

Lisbeth et Hans avaient quant à eux trouvé un compromis à l'amiable, qui convenait à tous deux, et allait de paire avec leurs occupations respectives, et leurs besoins nécessaires. Le jeune homme remplissait sa part du marché au quotidien, et sa colocataire y travaillait souvent de nuit.

Il la sentait fatigué, et un brin de culpabilité le fit grimacer. Il ne dit rien cependant, se contentant de se lever doucement pour s'approcher du sac de la dame et revenir le poser sur la table. Il en sorti des photos animées à la manière des sorciers, et un sourire triomphant étira ses lèvres. Oui, elle était décidément très douée ! Il chercha une enveloppe et laissa tomber les preuves dedans avant de se tourner vers Lisbeth, fier. « Un homme comme lui ne divorce pas. Et ne se retrouve pas au chômage. Il est trop orgueilleux pour ça... » Un rire sournois échappa à Hans, et il se pencha sur compagne d'appartement, déposant un baiser sur son front. « La nuit a dû être longue, tu devrais aller te reposer. Dormir un peu. »

Le jeune homme laissa le silence planer quelques secondes après ces mots, puis il se racla la gorge et se leva vivement du canapé. Il fit craquer son dos et se dirigea vers la chambre pour se préparer. Une fois vêtu, il s'approcha de la fenêtre, ferma les rideaux, et retourna voir Lisbeth, toujours au salon. Il s'arrêta à sa hauteur. « Tu peux prendre mon lit si tu veux. Il est encore chaud. J'ai fermé les rideaux... » Son empathie avait senti le malaise de la jeune femme lorsqu'il lui avait parlé des rideaux, et même si il n'en savait pas plus, ressentir ce qu'elle ressentait lui avait suffit à compatir. Il n'avait pas besoin de comprendre. Il lui suffisait de suivre la voix dans sa tête...

Fin prêt, Hans saisit l'enveloppe pleine de photos et la glissa dans le revers de sa veste. Il saisit sa baguette sur le bar de cuisine et s'apprêta à saluer Lisbeth avant de sortir travailler pour la journée lorsqu'il fut freiner. L'empathie de nouveau. Un sentiment plus fort cette fois, presque insoutenable, et étrangement indéfinissable. Hans se figea et déglutit. Il ne pouvait venir que de la seule personne présente dans la pièce, et le jeune homme ne le supportait pas. Il ferma les yeux, cherchant des réponses dans les ombres, mais n'y trouva que sa crainte sourde de l'obscurité.

Après un moment de réflexion, il fit volte face et retourna s'asseoir face à sa colocataire. « Écoute Lis, si tout ça ça te dépasse, on arrête un moment. Tu peux rester vivre ici sans passer des nuits entières à vendre ton corps à des pervers frustrés. Je sais que t'aimes ça, en un sens. Mais... sincèrement, je suis pas un esclavagiste. J'ai l'impression que ça te bouffe tout ça. Ou bien je me trompe... Enfin, fais ce que tu veux, mais... ouais. Fais ce que tu veux. » Hans n'avait jamais été doué avec les femmes et les conseils. Lisbeth n'échappait pas à la règle.
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Lisbeth Richards
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MessageSujet: Re: We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth]   We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth] Icon_minitimeJeu 26 Juin - 22:56




Elle le regarda distraitement ramener le sac près d'elle et en sortir les clichés. D'un coup de baguette magique, sa pomme lévita jusqu'à la poubelle. Elle n'allait tout de même pas se lever si ce n'était pas nécessaire. Lorsqu'il les trouva, il eut l'air satisfait. Elle sourit lorsqu'il l'embrassa sur le front. Un geste tendre, une chose qui n'était pas vraiment monnaie courante avec Hans. Dormir ? Oui, ça serait sans doute une bonne idée. Cela la rendait un peu triste d'aller se recoucher sans avoir eu de véritable activité avant. Un peu comme si elle avait perdu sa journée. Il sembla sentir son malaise, elle avait parfois l'impression qu'il savait des choses qu'elle n'avait pas dit. Un legilimens ? Elle ne le connaissait pas assez pour le savoir. Au final, ça avait peu d'importance, elle n'était pas contre dévoiler ses petits secrets.

Elle le dévora du regard alors qu'il s'étirait et retournait dans sa chambre. Leur arrangement était une aubaine pour elle. Elle avait un toit assuré, c'était déjà très bien, mais ce n'était rien comparé à la vue. Et elle ne parlait pas de ce qu'elle pouvait voir par la fenêtre. Pendant qu'il était dans sa chambre, elle se leva du canapé et s'étira à son tour, faisant jouer chacun de ses muscles à la manière d'un félin. Elle eut un moment envie de transplaner à la campagne et de voler un peu, mais la fatigue était trop forte. Ce ne serait pas prudent, dans ces conditions, elle risquait de manquer de concentration et de se désartibuler. Ce qui était beaucoup moins amusant que le nom le laissait paraître ! Elle se laissa tomber de nouveau dans le fauteuil.

Du bruit lui fit lever les yeux qui se posèrent sur la délicieuse Avarice, maintenant entièrement habillée. Aimablement, il lui proposa son lit, en précisant qu'il avait fermé les tentures. La mention des draps encore chaud suffit à enflammer son imagination. Elle se voyait déjà le débarrasser de sa chemise, décoiffer ses cheveux et... Soit. Il partait au travail, elle n'allait pas lui courir après dans l'escalier. Surtout qu'elle était en petite culotte et qu'elle ne voulait pas que des voisins portent plaintes et qu'elle soit forcée de déménager. Encore.

Puis comme un miracle, comme si il l'avait entendue, il fit demi tour et vint s'asseoir en face d'elle. Les mots qui franchirent sa bouche était loin d'être terriblement palpitants. Des consignes ? Des reproches ? Il était trop près d'elle pour qu'elle parvienne à concentrer son attention sur ce qu'il disait. Elle n'en entendit qu'une seule partie : fais ce que tu veux. Les convenances, le timing, la fatigue... Tout cela s'envola. Elle sourit, un sourire véritable mais taquin et franchit l'espace qui les séparaient pour s'installer sur ses genoux. Son sourire maintenant a quelques centimètres à peine de la bouche de son interlocuteur, elle noua ses mains autour de son cou. Elle lui souffla à l'oreille :

« Vraiment ce que je veux ? »
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MessageSujet: Re: We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth]   We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth] Icon_minitimeSam 16 Aoû - 18:06


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La façon dont Lisbeth agissait avec lui perturbait Hans plus qu’il n’aurait voulu le laisser  paraître. La jeune femme, même si elle était une simple amie, était d’une beauté à couper le souffle, et malgré ses efforts, malgré son apparente indifférence, le sorcier, comme la plupart des gens ‘normaux’ était incapable de nier que la Luxure ne le laissait pas de marbre. Surtout lorsqu’elle était si proche de lui, et encore plus lorsqu’elle jouait à le séduire malicieusement.
Assise en petite culotte sur ses genoux, Lisbeth semblait n’avoir retenu des états d’âme de son compagnon que sa consigne de faire  ce qu’elle voulait, et elle demandait confirmation. De manière plutôt sulfureuse. Son visage à quelques centimètres de celui de Hans, la jeune femme paraissait bien décidée à obtenir ce qu’elle désirait, et il ne fallait pas être legilimens pour savoir de quoi il s’agissait concernant cette sorcière.

Le jeune homme était mal à l’aise. Un autre homme se serait laissé aller aux beaux yeux de la demoiselle et aurait sans doute terminé dans son lit pour partager des instants de pur plaisir. Mais Hans n’était pas ce genre d’homme, une fois encore, et le rapprochement soudain de sa colocataire le rendait fébrile, et tremblant, sans qu’il ne puisse l’expliquer. Il était si proche… Il lui aurait simplement suffit de se pencher sur Lisbeth pour réduire à néant les centimètres qui séparaient leurs visages. Il en avait à la fois terriblement envie et atrocement peur.

Incapable de dire un mot ou de faire le moindre geste, Hans resta un long moment tétanisé face à Lisbeth, complètement perdu. Le silence s’installa, et le jeune homme tenta de détourner le regard de celui de sa compagne, aussi envoûtant et hypnotique que la voix d’une sirène. Il se sentait céder peu à peu, et parvenait difficilement à garder le contrôle. Au fond de lui, son pouvoir s’affolait, et il ne contrôlait même plus ses propres sentiments. Finalement, il relâcha tout, et laissa tomber les dernières barrières qui le séparaient du pire.

Au moment où il allait céder à la Luxure, un bip sonore retentit dans l’appartement, faisant sursauter le jeune homme, qui recula automatiquement comme si il avait reçu une décharge. Il parvint enfin à échapper à l’emprise des yeux paralysants de Lisbeth et reprit peu à peu le contrôle de son corps et son esprit, jusqu’ici perdus dans la brume de son déchirement intérieur.
« Excuse-moi. Je dois y aller. » Il la repoussa doucement afin qu’elle repose sur le canapé et bafouilla de nouvelles excuses avant de fermer les yeux un instant pour se reprendre. Qu’avait-il été sur le point de faire ? Embrasser Lisbeth ? Elle était simplement sa colocataire, et il n’était pas attiré. Pas du tout. Qui donc le serait ? Après tout, elle n’était pas irrésistible !

Le mensonge ne parvint pas à primer sur le reste, et Hans choisit de ne pas fuir. Il soupira en silence et rouvrit les yeux. Son regard se fixa sur la table basse qu’il avait devant lui, bien qu’il dû lutter pour ne pas se tourner vers Lisbeth, qui irradiait de chaleur et de désir mêlé de frustration. « Ecoute Lisbeth… Quand je disais tu fais ce que tu veux, c’était… toi, tout seule. Je ne fais pas partie de tout ça. On s’était mis d’accord, je crois. Rien de plus que le boulot, et la vie en commun. Tu as ta chambre, j’ai la mienne, tu peux dormir dans mon lit aujourd’hui, ce qui ne signifie pas que je vais t’y rejoindre parce que tu me le demandes. » Il adorait la jeune femme, mais il savait ce qu’elle pensait de lui : rien qu’un plan cul de plus à épingler à son tableau de chasse. Et bien qu’il soit en apparence un homme facile, Hans n’aimait pas ce genre de relations… Il appréciait trop Lisbeth pour faire d’elle une ‘Sex friend’ et savoir qu’il serait la même chose à ses yeux si il lui cédait suffisait à le blesser dans son amour propre.

Enfin capable de la regarder dans les yeux, il clôt la conversation. « Je ne suis pas un de tes clients, je suis en quelque sortes ton patron, et un ami qui t'héberge en échange de tes services. Pas un objet de plaisir. » Au fond, même si dans sa voix la colère avait le dessus, on parvenait à déceler presque plus de déception, de mal être, et une tristesse infinie. Hans était perdu, et si il faisait mine d’avoir tout contrôle, c’était simplement pour ne pas sombrer devant la jeune femme, qui le dévorerait tout cru si il faisait le moindre faux pas.
 


HJ : Toutes mes excuses pour le temps de réponse, j'ai honte x.x ça ne se reproduira plus ! J'espère que le post te plaira malgré sa médiocrité =/
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Lisbeth Richards
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MessageSujet: Re: We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth]   We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth] Icon_minitimeJeu 4 Sep - 0:57




Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'était pas habituée à ce genre de réactions. Pas que cela ne lui soit jamais arrivé, au contraire. Elle ne connaissait que trop bien cette impression de voler et que tout d'un coup son balais refuse de continuer à la porter. Elle tombait dans le vide sans savoir comment réagir exactement. Un bref instant, elle l'avait cru intimidé, gêné peut-être de son manque de subtilité. Charmé tout de même mais un peu timide. Elle n'arrivait pas à croire qu'il ne voyait pas où elle venait en venir. Tout d'abord parce que c'était un homme intelligent et capable en société. Ensuite parce que ce n'était pas la première fois qu'elle lui faisait de telles avances... Et il y avait répondu plutôt positivement jusqu'ici. Extrêmement positivement même. Pour finir, il venait d'examiner des photos d'elle nue, par Merlin, et ce sans ciller le moins du monde ! Maintenant, elle était habillée (relativement, mais ce n'était déjà pas si mal pour ses habitudes) et il jouait au jeune vierge effarouché, plus terrifié que si il avait vu un Sinistros ? Exactement. Il ne bougeait pas, bien qu'elle pouvait distinctement sentir son souffle et les battements de son coeur qui lui prouvaient qu'il ne venait pas de mourrir d'une crise cardiaque.

Elle n'avait pas envie de le forcer à l'embrasser, c'était trop vulgaire. Elle aurait aimé pouvoir être aussi immobile que lui mais les images de son réveil, où il avait été habillé en tout et pour tout d'un large sous-vêtement, la hantait. Le regard de Hans se faisait fuyant et, non, elle ne rêvait pas, il tremblait. Les doigts de Lisbeth s'enroulèrent dans les cheveux qui tombaient dans la nuque du jeune homme. Geste presque innocent, si on oublait tout le reste. Elle lui administrait de petites caresses tendres tandis qu'elle continuait à observer les réactions de son partenaire. Peut-être avait-il simplement besoin de se détendre ? Ses mains descendirent sur ses épaules, toujours légères et elle le sentit commencer à se relaxer, à se laisser aller aux douces promesses qu'elle lui faisait.

Un bruit artificiel résonna dans la pièce et elle le sentit sursauter contre elle. Qu'est-ce qui lui arrivait ? Un rendez-vous important ? Elle leva un sourcil interrogateur quand il s'éloigna d'elle et la repoussa sur le canapé. Si ce n'était vraiment qu'une question de travail (et donc d'argent) il savait qu'il n'avait qu'à le lui dire simplement, sans se confondre en excuses vagues. Quelle que soit la raison qui le poussait à fuir, il n'avait pas envie de l'admettre, pas à voix haute en tout cas. Elle laissa échapper un petit rire, pas vraiment joyeux, plutôt froid, amer.  Il fermait les yeux, comme pour ne pas avoir à la regarder. Elle n'en était pas vraiment consciente mais elle commençait à être en colère. Elle savait juste qu'elle était vexée, profondément. Sa main se tendit vers la table basse et sa baguette. Le bout de bois s'agita dans les airs pour un accio informulé et un peignoir en satin vola rapidement vers elle depuis sa garde robe. Elle se leva pour l'enfiler et noua avec hâte la ceinture autour de sa taille.  Le temps qu'elle se retourne vers lui, il avait rouvert les yeux et fixait avec détermination le petit meuble en bois devant lui. Elle se rassit et prit le magazine de Quidditch qu'elle avait laissé sur la table. Elle reprit sa lecture là où elle l'avait laissée, un peu après la moitié. Son humeur n'était pas à lire mais encore moins à écouter ce qu'il était en train de lui dire. Et pourtant, elle écoutait. Elle ne pouvait pas s'en empêcher. Il déblatérait un nombre de conneries impensables. Toute seule ? Rien de plus ? Chacun son lit ?

« Qui êtes vous et qu'avez-vous fait de Hans Heimricht ? » marmona-t-elle pour elle même, consciente qu'il ne comprendrait pas le trait d'humour, purement moldu, et pourtant incapable de le garder pour elle.

Elle ne comprenait pas. Qu'il n'aie pas le temps, qu'il n'aie pas envie d'arriver en retard, soit. Elle pouvait encore se l'imaginer. Mais qu'il n'aie pas envie d'elle ? Cela lui passait complètement au dessus de la tête. La colère continuait à grandir, plus intense avec chaque mot qu'il prononçait. Elle sentit (ou aperçut du coin de l'oeil) son regard se poser sur elle. Les quelques phrases qui suivirent lui firent plus mal que si il l'avait poignardée. Il parlait d'elle comme d'une pauvre fille. Comme d'une triste prostituée à son service. Elle balança la revue sur la table et tourna son visage vers lui, ses yeux lançant des éclairs. Enfin pas littéralement. Mais ils auraient pu. Malgré le fait qu'elle avait depuis longtemps appris à maîtriser son don, ses yeux tournèrent au gris sombre, nuageux, comme un orage prêt à éclater.

« J'aimerai savoir où tu veux en venir exactement. Si je te gène, ça serait bien que tu aies les couilles de le dire clairement. »

Elle aurait pu remarquer qu'il ne disait ça que pour se protéger, dans d'autres circonstances. A cet instant, elle avait mal et elle ne pensait qu'à ça. Ses rêveries sensuelles avaient été changées en pensées plus sombres. Elle avait envie de le blesser, autant qu'il venait de la blesser.

« Ou peut-être que tu en as simplement assez de moi ? Qui est-ce que tu préfèrerais ? »

Son visage changea de proportion et ses cheveux s'allongèrent, modifiant leur couleur et leur texture. Elle avait une bonne mémoire et des centaines de visages à disposition pour choisir le sien. Elle aurait pu être flatteuse, cajoleuse, enchaîner les jolies anonymes. Seulement son but était de le faire souffrir. De manière affreusement égoïste, pour le punir de ce qu'il lui avait fait à elle. Elle était Salem. Elle savait que son égo en avait pris un coup avec cette histoire. Il n'en avait pas parlé énormément mais ils vivaient dans le même appartement. Une photo dans un tiroir par ci, une pair de bague encore neuves par là, une lettre oubliée sur une table... Elle avait le visage de la femme qui l'avait abandonnée. Et sa voix.

« C'est peut-être ta seule chance de t'approcher sans te prendre un stupefix. Tu devrais en profiter. »
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MessageSujet: Re: We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth]   We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth] Icon_minitimeVen 5 Sep - 15:48


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Comme il l'avait prévu, sa réaction face aux avances de la jeune femme ne plut pas à cette dernière... Lisbeth était la Luxure, et Hans savait combien il devait être compliqué pour elle d'assimiler qu'il n'avait pas envie de tout gâcher en terminant dans son lit. Lui résister était-il si impensable ? Apparemment oui. La demoiselle détourna les yeux lorsqu'il la repoussa, et saisit son magasine de Quidditch avant de se mettre à marmonner. Hans ne comprit pas ce dont elle parlait mais ne releva pas. Il était toujours lui-même, c'était qu'elle ne le connaissait pas si bien que cela...

La suite tourna court, et les mots du jeune homme semblèrent heurter plus durement la demoiselle que Hans ne l'avait cru. Il avait simplement voulut lui faire comprendre que leur amitié lui suffisait, et qu'en dehors de cette relation et de leur accord professionnel, rien d'autre n'arriverait. Mais visiblement, Lisbeth ne l'entendait pas de cette oreille, et la manière dont elle réagit prouvait clairement qu'elle était vexée.
Son ton était sans appel, et Hans ne fut pas tellement surprit de la voir sortir des ses gonds et insinuer qu'il était lâche. C'était à la fois un terrible mensonge et la vérité. Le banquier n'avait jamais été un grand courageux, mais il n'avait jamais menti ou caché quelque chose à sa colocataire. La colère de cette dernière ne l'atteignit pas, et il s'appliqua à tenter de calmer le jeu en lui répondant calmement.

« Tu ne me gènes pas du tout, et si c'était le cas je te l'aurais dit depuis longtemps ! Tu sais combien je suis récalcitrant à partager ma vie, alors si ta présence était un souci, je t'aurais mise dehors depuis un moment... En toute amitié, évidemment. » L'éclair d'humour qu'il avait glissé dans ses mots ne fit pas mouche, et Lisbeth semblait définitivement perdue dans une colère qu'elle seule pouvait maîtriser. Elle remit sur le tapis le fait que peut-être Hans en avait assez d'elle, et il s'apprêtait à la couper pour répondre lorsqu'il comprit où elle voulait en venir...
Son visage changeait, ses cheveux, leur couleur, ses yeux, tout en elle devenait différent. En quelques instants, Lisbeth Richards, la sublime Luxure, avait laissé place à Salem Rembrandt, l'ex-fiancée du banquier. La vision de celle qui aurait dû être sa femme faillit faire avoir une crise à Hans. Il sentit son corps se crisper et fut incapable de prononcer un mot alors que Salem – ou Lisbeth – l'invitait à approcher. A cet instant, il dû se retenir de lui envoyer une droite bien placée. Son poing le démangeait et il se sentait partir dans une folie vengeresse qui ne l'avait plus habitée depuis de longues semaines...

Le jeune homme avait perdu toute lucidité, et il lui fallut un moment avant de parvenir à se reprendre. Il ferma les yeux et inspira profondément pour tenter de se calmer et mesurer de quoi retournait ce petit manège. Lisbeth était loin d'être bête, et elle savait combien Salem avait blessé le jeune homme. Cependant si elle croyait qu'il l'avait aimée et décidait se venger pour ça, elle se trompait du tout au tout. Il se força à sourire à la jeune femme, tentant de se rappeler qu'il ne s'agissait pas de Salem. « Lis... » Il s'approcha doucement de la demoiselle, jusqu'à se tenir si proche d'elle qu'il sentait son souffle chaud contre sa peau. Fermant de nouveau les yeux, il se pencha et lui caressa la joue du revers de la main, avec tendresse et patience. « Je n'ai jamais dit que j'en avais marre de toi... ni même que celle qui m'intéressait était cette femme dont tu prends l'apparence ne pensant me piéger... » Il la saisit sous le menton et la força à le regarder dans les yeux. « Je me fiche d'elle. Pas de toi. Tu veux savoir ce que je préfère ? »

Hans s'éloigna la demoiselle et recula sans la quitter des yeux – bien que fixer le regard de Salem fut un véritable calvaire – et s'arrêta au niveau d'une chaise. Il y déposa sa serviette en cuir, retira sa veste et laissa choir sa chemise avec le reste, se retrouvant torse nu devant celle qui aurait dû partager sa vie. Cette idée le fit frissonner, et il eut soudain si froid qu'il faillit se recouvrir. Il réussit à supporter son malaise et revint vers Lisbeth en souriant à demi. « Reviens, s'il te plait... » Son regard plongé dans celui de la jolie brune, Hans lui saisit les mains et les posa sur sa taille. Le contact de sa peau sur la sienne lui arracha un nouveau frisson, mais il fit tout pour paraître naturel.
« Aller Lis, on peut agir comme des adultes non... ? »

Son plan était tout sauf réfléchi, mais Hans priait pour qu'il fonctionne, car déjà la vision de son ex-fiancée le rendait fou, et même si il se répétait sans cesse que ce n'était qu'une illusion, elle était si bien réalisée qu'il ne songeait qu'à fuir le plus loin possible de cette horreur.
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MessageSujet: Re: We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth]   We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth] Icon_minitimeSam 6 Sep - 1:57




Elle ne sait pas exactement ce qui la met dans cet état. Les pulsions qui l'animent sont sombres et violentes. Elle a envie de frapper, de voir du sang couler. Elle donnerait une fortune pour avoir une batte sous la main. Une boule de colère et de frustration au fond de son ventre lui souffle qu'elle se sentira mieux après. Elle serre les doigts. C'est peut-être pas plus mal qu'elle n'aie plus de quoi renvoyer les cognards. Elle ne sait pas exactement ce qu'elle serait capable de faire avec. Ou plutôt elle sait trop bien ce qu'elle est capable de faire avec. Elle n'était juste pas au courant qu'elle avait envie de s'en servir maintenant. Elle se fait presque peur.

Hans semble avoir remarqué qu'il a fait une bourde. Sinon, pourquoi ce ton si calme ? Elle entend le ton mais le sens des mots peine à l'atteindre. Ses peurs, ses angoisses et son désirs se sont emmêlés et elle a vraiment du mal à se retrouver. Il pense qu'elle n'est pas assez bien pour lui ? Anormale, folle, sans doute ? Sale, dégradée, ne devrait-elle pas avoir honte ? Elle en a déjà beaucoup entendu et ces affronts passés, ces remises en questions, les années d'internements, tout lui revient en mémoire comme une marée qui emporterait son bon sens se fracasser sur les rochers.

Elle le regarde droit dans les yeux, elle sait qu'elle l'apprécie. C'est aussi pour cela que ça la blesse autant. Elle pensait qu'il comprenait, au moins un peu, et il vient lui dire qu'il n'est pas un de ses "clients" ? Se changer en Salem lui vient presque naturellement. Elle espère lui faire mal ou juste le mettre dans le même état qu'elle. Réfléchir avant d'agir est une notion qui a été exilée quand est arrivée sa fureur. Surtout que la transformation est facile, trop facile. Elle connait Salem par cœur.

Elle continue de le fixer et le voit changer d'attitude. Finies les banalités sur un ton calme et condescendant. Elle sent son énervement, et plus encore, monter au point d'en être presque palpable. Elle voit son corps se tendre et s'attend à avoir mal. Il est quand même bien plus fort et large qu'elle. Il ne fera jamais aussi mal qu'une balle de métal enchantée. Elle s'en fiche. Elle en a besoin. Elle s'impatiente du gout du sang dans sa bouche quand sa joue s'écrasera contre ses dents. Cette sensation, elle la connait, la comprend. Ce genre de douleur familière la rassure. La déception l'envahit quand elle le voit tenter de se calmer.

Lisbeth parvient éclaircir un peu ses pensées quand elle l'entend l'appeler. Elle cligne des paupières. Elle a toujours envie de démolir quelqu'un. Elle n'est juste plus certaine que c'est obligé d'être lui. Son corps reste immobile, une statue avec du souffle et un cœur battant. La caresse sur sa joue la fait frissonner. Elle l'observe fermer les yeux et se raccroche à chacun de ses mots. Elle commence à se dire qu'elle devrait prendre de la distance avec ce qu'il se passe, qu'il ne voulait peut être pas dire ce qu'elle en a compris.

Étant passée du rejet à la tendresse, en passant par une tempête intérieur plutôt ravageuse, Lisbeth se retrouve dans un état d'esprit plutôt perturbé. Elle a envie de croire qu'il dit la vérité mais elle n'est pas certaine. Pourrait-elle vraiment avoir de l'importance comme il le laissait sous-entendre ? Elle était habituée à rentrer dans la vie des gens et à en être expulsée aussi rapidement. Il est là, si près, il la touche et, alors qu'elle allait poser doucement sa main sur la sienne, il ne l'est plus. Elle décide d'attendre. Elle observe. Il se dévoile, dénudant sa peau, son torse splendide. Elle penche la tête sur le côté, interrogative, un sourcil levé, toujours assise sur le canapé. Était-ce un jeu ? Souffler le froid et le chaud pour la rendre complètement folle ? Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle est confuse.

Revenir ? Elle n'avait pas été sur le point de partir. C'était lui qui voulait s'en aller. Oh. Il parle sans doute de son apparence. Elle revient à la normale, lentement. Qu'est-ce qui est vraiment normale pour une fille comme elle ? Son visage habituel, celui qu'elle arborait le plus souvent, et des cheveux aux larges boucles violettes un peu délavées. Une couleur choisie par hasard, la même que celle de ses premiers petits cheveux, quand elle a été mise au monde à Sainte Mangouste.

Elle tremble légèrement quand il lui prend les mains. Sa peau est froide et douce. Elle se relève, sans oser rompre le contact avec sa taille. Ses mains caressent les flancs du jeune homme et ses yeux se baladent sur le jeune homme.

« Je ne sais pas si c'est possible. » murmure-t-elle avec un sourire minuscule. « J'ai peur de ne même pas être sûre de ce que tu veux dire par là. »

Elle est un peu nerveuse. Ça fait un bail que ça ne lui était pas arrivé. Une douleur aigue lui fait prendre conscience qu'elle est en train de se mordiller la lèvre relativement fort. Elle arrête, hésite, s'avance un peu. Elle se met sur la pointe des pieds et ses lèvres se posent doucement sur les siennes.

HRP : J'ai pas beaucoup avancé au cas où tu voudrais faire... quoi que ce soit. Si tu veux que je rajoute de la matière à la fin crie moi dessus ! :D
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MessageSujet: Re: We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth]   We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth] Icon_minitimeDim 14 Sep - 17:16


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Le soulagement envahi Hans lorsqu'il vit revenir petit à petit le visage de Lisbeth. Demeurait cependant un malaise dans le coeur du jeune homme. Revoir Salem – même si cela n'était pas vraiment elle – l'avait retourné plus qu'il ne se l'avouerait jamais. Elle n'avait pas seulement été une femme qu'il aurait dû épouser, elle avait été sa raison de continuer à exister depuis ce jour où elle l'avait laissé tomber. Et malgré ce qu'il avait juré à son amie métamorphomage, il l'avait aimée, et ces sentiments n'avaient jamais totalement disparus, et ne disparaitraient jamais totalement. Même si à ce jour, son désir de vengeance avait prit le dessus sur tout le reste vis à vis de la jeune enseignante.

Hans fixa Lisbeth d'un air rassuré, heureux qu'elle ai réussit à enfouir sa colère envers lui et redevenir celle qu'il appréciait adorer au quotidien depuis quelques temps. Le fait de vivre avec la Luxure en personne n'était pas toujours facile, mais le banquier savait se contrôler parfaitement. Et comme il avait tenté de lui faire comprendre, il l'aimait, mais pas comme elle l'aurait voulut. Il l'aimait à sa façon, différente de tous les autres. Il n'hésitait pas cependant à pousser plus loin si cela pouvait l'aider à arriver à ses fins. Dans le cas présent : faire revenir Lisbeth à elle et lui faire prendre conscience de ce qu'il ressentait pour elle, et que cela n'avait rien à voir avec de l'ignorance.

Son plan était facile : céder à la jeune femme dans un premier temps, faire en sorte qu'elle relâche tout contrôle sur elle-même, et qu'elle prenne plaisir à ce laisser-aller... Hans, quant à lui, avait prévu de faire de même, toujours en gardant en tête qu'entre lui et la demoiselle, rien ne serait jamais possible. Parce qu'il le savait. Et qu'il n'avait aucune envie de gâcher leur amitié pour une histoire sans avenir. Ce n'était pas son genre.
Ainsi, lorsque Lisbeth lui avoua qu'elle ne comprenait pas ce qu'il voulait dire par « agir comme des adultes », le banquier esquissa un sourire satisfait... Il la laissa poser ses lèvres sur les siennes, et savoura leur goût délicat, et le parfum enivrant de la peau de la jeune femme. Le contact de ses mains sur ses hanches lui arracha un nouveau frisson et sans l'avoir vraiment prévu, il se perdit totalement dans le baiser que lui offrait sa compagne. Hans se surprit à songer qu'elle n'était pas la Luxure pour rien, et se maudit de ne pas être capable de plus résister. Heureusement, il parvint à ne pas perdre la tête, et tint ses mains éloignées de la demoiselle, alors que ses lèvres venaient toujours dévorer les siennes, passionnées, gourmandes, mais toujours très douces.

Rompre le lien demanda un effort à Hans, et il resta un moment très proche de Lisbeth, haletant, et les yeux papillonnant pour tenter de retrouver toute sa lucidité. Les poings serrés le long de son corps crispé, il avait presque réussit à garder contrôle total, et malgré son laisser-aller dans le baiser irrésistible de la jeune femme, il n'avait rien fait qui puisse lui faire songer qu'il aurait voulut aller plus loin.
Encore un peu perdu, Hans avala la boule qui s'était formée dans sa gorge, et tenta de formuler des excuses – à la fois pour suivre le 'plan' que sincèrement – « Je... Je suis désolé... Je ne peux pas Lisbeth... Tu es mon amie. Et je ne veux pas gâcher ça, tu comprends ? Je tiens trop à toi pour tout détruire en quelques minutes à peine. » Il espérait tellement qu'elle comprendrait. Il aurait aimé la voir sourire, lui dire qu'elle savait ce qu'il ressentait, qu'elle ne chercherait plus à aller plus loin avec lui... Mais lorsque Hans plongea dans son regard envoûtant, il sût qu'il avait perdu d'avance : elle n'abandonnerait sans doute jamais, même si aujourd'hui, elle arrivait à lui faire croire le contraire.

Et bizarrement le jeune homme se surpris – et se maudit – à penser – ou plutôt à désirer – qu'elle décide de ne jamais lâcher le morceau.
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MessageSujet: Re: We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth]   We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth] Icon_minitimeSam 20 Sep - 3:42

Un bref instant, tout est parfait. Ses lèvres sont douces contre les siennes. Son corps à nu émanant une chaleur tentante à quelques centimètres d'elle. Ses mains carèssent des petits cercles sur ses flancs, invitantes sans être insistantes. Elle le sent réagir, répondre à chacune de ses intentions. Comme une danse. Un tango enflammé dont ils inventent la musique. Elle essaye de ne pas pousser pour plus. Elle essaye de rester sage. Elle se doute qu'il n'est pas du genre à changer d'avis pour lui éviter de faire un caprice et a peur qu'il ne s'en aille.

Ce qu'il finit par faire. Une nouvelle fois, elle le sent lui glisser entre les doigts. Cette fois, au moins, elle n'est pas prise par surprise et ça se passe plus tranquilement. Elle arrive même à sourire. Alors que c'est lui qui l'a décidé, il a l'air plus surpris qu'elle de la fin de leur baiser, avec ses yeux papillonnants et son air manquant. Elle l'observe en se mordant l'intérieur de la joue, anxieuse. De ce qu'il va faire. De ce qu'elle va en faire. Elle l'observe déglutir et le regarde former ses mots. Des mots d'excuses. Qu'elle trouve un peu vides. Elle aurait envie de crier mais elle sait que ça ne sert à rien. Ca serait même contre productif. Alors, elle accepte. Elle inspire, cherche quels mots choisir, pose son regard dans le sien.

« Je... D'accord. »

Elle est résignée. En quelque sorte. Elle ne peut pas s'empêcher de caresser l'éventualité de l'avoir dans ses draps, rien qu'à elle, autant qu'elle voudra. Mais il est impossible que ça arrive. Pour l'instant en tout cas. Ses désirs sont mis de côtés, pliés tout petits et enfermés dans une boîte. Elle ira les y rechercher plus tard. A regret, elle fait un petit pas en arrière. Elle n'a pas envie de lui faire du mal. Elle l'a d'ailleurs laissé intact et ce n'est pas faute d'avoir eu envie de d'exorciser ses envies de manières bien moins plaisantes pour lui. Son sourire s'est fait un peu triste, mais elle n'a pas envie d'avoir l'air déçue et qu'il s'en fasse trop pour elle.
 
« Tu es quelqu'un de bien, Hans. »

Ses mains se décolent difficilement de son corps et elle regarde ailleurs, pour ne pas revenir sur ce qu'elle a prévu. Un autre petit pas en arrière. Elle soupire et se détourne, prenant la direction de la salle de bain. Une douche lui fera le plus grand bien. Froide. Et un massage ? Hm. En quelques pas, elle est devant la porte. La main sur la poignée, elle jette un regard à la chaise sur laquelle il a posé une bonne partie de sa tenue. Elle commence :

« Je ferai de mon mieux pour... » Que dire ? Ne pas venir le harceler dans son sommeil ? Ne pas insister ? A quoi bon, il a sans doute compris. Elle secoue la tête. « Arrête d'être si sexy. »

C'était presque injuste. Est-ce vraiment sa faute si elle a envie de lui alors qu'il passe son temps à se balader en sous-vêtements, avec son corps de dieu et son visage presque trop parfait ? Elle tourne la poignée. Un petit sourire en coin. Elle se demande comment il réagirait dans une pareille situation. Elle va bientôt le savoir. Elle n'a jamais ramené personne ici, mais si ils sont juste amis, cela ne devrait pas poser problème, si ? Mais d'abord, beaucoup d'eau. Elle sait qui aller voir pour se calmer, quelqu'un qui saura encaisser un peu de sa rage.

« Passe une bonne journée. »
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MessageSujet: Re: We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth]   We have a deal, darling. [Hans & Lisbeth] Icon_minitimeSam 1 Nov - 1:21


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La douleur qu'il sent dans sa voix, la tristesse de son regard et son mouvement de recul sont à deux doigts de lui faire perdre pieds... Un instant, il a envie de la retenir, de l'attirer à lui violemment et oublier ses résolutions, oublier tout ce qu'il vient de lui dire pour simplement s'abandonner dans ses bras... lui faire plaisir, lui céder, mais aussi céder à lui-même et son besoin ardent de la sentir contre lui, à ses côtés. Seulement, si dans sa tête, tout semble parfait à imaginer, il sait qu'au fond, tout est beaucoup plus sombre... Lisbeth rayonne, et en même elle le plonge dans les ténèbres. Il n'est pas un homme fidèle, mais il ne supporterait par de partager sa vie avec quelqu'un comme lui... Lis n'est pas pour lui. Elle ne le sera jamais. Et même si il pourrait tout à fait se laisser aller au plaisir avec une belle femme – la Luxure en personne, ce n'est pas rien – de temps en temps, cela sonne comme de la résignation, un moyen de se dire qu'il n'est pas seul. Un moyen de se consoler de sa solitude. La thérapie par le sexe... ce n'a jamais été une idée de génie.

Alors Hans se retient. Il ferme les yeux pour ne plus voir sa perfection et n'écoute que sa voix, magnifique, envoûtante, et vibrante d'une déception qu'il ressent aussi mais ne peut en aucun cas laisser transparaître. Selon elle, il est quelqu'un de bien. Bizarrement, il n'en est pas si sûr... Mal à l'aise, il laisse ses paupières lui redonner la vue et ses yeux se posent sur le corps sublime de sa colocataire. La jeune femme l'a laissé seul avec lui même, et il la retrouve la main sur la poignée de la porte de salle de bain. A cet instant précis, il a deux options : fuir et oublier, ou bien s'enfermer avec elle. Ses mots le transpercent et il se rend compte des efforts qu'elle va devoir fournir pour lui résister. Et elle, sait-elle combien il doit lutter contre l'animal en lui pour ne pas lui sauter dessus comme une bête ?

Ses pensées dérivent à tel point que Hans se choque lui même de ce qu'il y trouve. En posant ses yeux sur Lis, il n'a plus qu'une envie : qu'elle échappe à sa vue en fermant la porte sur son regard hypnotique. Si tout contact est coupé, il pourra peut-être se décrocher d'elle. Parfois, il est tellement attiré par la plus petite part qu'il arrive à s'en demander si elle n'utilise pas ses dons de Luxure sur lui. Si elle n'a pas jeté un Sortilège sur lui. La folie de cette idée le fait vite redescendre sur terre.

Le cœur lourd, il parvient à articuler quelques mots, à moitié dans le vague. « Merci, chérie. Passe une bonne journée aussi. » Peut-être devrait-il arrêter ces petits surnoms ? Ils semblent de trop dans cette situation. Trop familiers. Trop ambiguës. Il se maudit immédiatement de cette sale manie, et se détourne de Lis, qui vient d'entrer dans la salle d'eau. Sans plus réfléchir, il remet ses vêtements en vitesse, attrape sa serviette, sa baguette, et sort en trombe de la maison en claquant à demi la porte afin de signifier à sa colocataire qu'elle peut se doucher la conscience tranquille.
Une fois dehors, Hans prend une immense inspiration et laisse échapper un long soupir. Pas de soulagement, plutôt de dépit. Un peu de fierté aussi, agrémenté par un soupçon de honte et un brin de béatitude. Cette femme aura sa peau, il en est certain !

THE END
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