Alec Peter Ryder

C’est en plein mois de mai que Monsieur Peter Ryder et Mademoiselle Helena Romanov se dire oui devant la totalité de leur famille respective. Ils se connaissaient depuis des années, depuis la fin de leurs années d’études. Lui, venant de  Poudlard, arborant fièrement les armoiries de la maison Gryffondor. Elle, de Beauxbatons, était une jeune fille issue d’une famille bourgeoise. Leur chemin se sont croisés lors d’une visite pour les futurs employés de l’Hopital Sainte Mangouste. Chez les moldus, on appelle ça communément les Portes Ouvertes, mais dans le cas présent, il s’agissait plus d’un recrutement massif. De Sang Pur et bien connu pour leur recherches et leurs travaux d’alchimistes, le nom de Ryder impose un certain prestige. De père en fils, on reprend le flambeau familial afin de perpétué les recherches à travers le temps. C’est d’ailleurs ce que Peter finit par faire, il abandonne son travail à l’hopital afin de reprendre l’entreprise qui se doit de rester dans la famille. Ils emménagent à Londres, du côté sorcier. Au cours de leurs années de bonheur, naquit d’abord une petite fille, Eleana. Pleine de joie de vivre, la jeune demoiselle montre très vite des dons pour la magie. Et quand elle atteint l’âge de 7 ans, arrive pour son plus grand bonheur et celui de ses parents, un petit garçon. On le nommera Alec. Mais plus il grandit, plus on se rend compte qu’il est différent de sa famille. Le petit garçon se montre très détaché de ce qui l’entoure malgré les différents domaines auxquels ses parents tentent de l’interesser. Il observe, se montre discret et se tient un peu à l’écart, aimant être plutôt seul. Premiers pas, premiers mots, premières bêtises mais l’inquiétude gagne ses parents quand à l’âge de 5 ans, il ne montre toujours aucun signe de magie. Pourtant, les grand parents tentent par tout les moyens de le surprendre en train de pratiquer la magie mais rien n’y fait.

Quand il approche de ses sept ans, on prend le balai de Peter et on le met dessus, son père ayant fait partie d’une équipe de Quidditch à Poudlard, il serait tellement fier que son fils fasse de même, mais à peine le balai s’élève t-il un peu que l’enfant se met à hurler de terreur, la hauteur, il n’a jamais aimé ça, ni sur les toboggans, ni près des fenêtres et encore moins tout au dessus d’un arbre. Se laissant tomber en bas du balai, un petit matelas le réceptionne sur le sol. Et voilà qu’apparaisse les premiers pas en magie du jeune Alec. Petit à petit, lui qui était si proche et si impressionné par sa sœur, prend de la distance avec elle. Il n’entend parler que d’elle. Eleana ceci, Eleana cela. Elle multiplie les bonnes notes, les bons comportements, se montre joyeuse, sociable, aimée de tous et Gryffondor, comme son père. Alors que lui, il déteste monter sur un balai, il montre peu de signe de magie et il n’a que très peu d’amis.

Trop couvé par ses parents, mit dans l’ombre de sa sœur, le petit homme commence à se prendre dans la sphère infernale de la jalousie et de la solitude. Il ne veut pas d’amis, il ne veut personne à ses côtés, de toute façon, tout le monde va toujours près de sa sœur alors pourquoi viendraient-ils avec lui ? Il peut se débrouiller tout seul et se renferme toujours un peu plus.

Il reçoit bien sûr sa lettre de Poudlard et à 11 ans, il rentre en première année. Il vit une année très difficile, En effet, certains élèves s’amusent à tourmenter les plus jeunes et il en fait les frais à plusieurs reprises. Un brin rebelle, il tient tête à ceux qui lui cherchent des noises mais bien vite, on lui rend la monnaie de sa pièce.

En entrant en deuxième année, il commence à s’affirmer un peu plus et à affirmer son caractère. Il en a assez de vivre dans l’ombre de sa sœur si géniale. Aussi, il prend tout à fait ses distances avec elle ainsi que ses parents. Le fossé se creuse petit à petit. Au cours de ses années d’études, il se montre confiant et devient un véritable meneur. Il aime dominer et diriger et se montre même un peu tyrannique dans sa façon de diriger les opérations.

C’est au court de sa troisième année que sa sœur, durant les vacances d’hiver, qu’une violente dispute éclate entre frère et sœur, durant la petite bataille, un accident se produit et sa sœur perd la vie. On ne sait pas trop comment cela s’est passé, mais on peut imaginer qu’Alec y a sa part de responsabilités. Cependant, le garçon ne montre aucun signe de regrets ou de remords. Les parents sont ravagés de tristesse et tentent tant bien que mal de resserrer les liens avec leur fils, mais rien n’y fait.

C’est en quatrième année qu’il met son charisme et son sens de l’humour à disposition afin de charmer les demoiselles. Il se montre bien différent de ce qu’on aurait pu attendre de lui. Et le fossé se creuse avec ses parents. Ils aimeraient qu’il rentre dans le moule familiale, après tout, il sera la future image de l’entreprise familiale. Mais rien y fait, le jeune homme ne veut rien entendre. C’est lui qui décidera de son avenir et personne d’autre.

Au cours de sa cinquième et sixième année, il multiplie conquêtes du jour comme de la nuit. Il s’est constitué son petit groupe d’amis avec qui il reste en quasi permanence. Il s’est trouvé une véritable famille, il s’est forgé son propre style, son propre nom, sa propre renommée. Il ne veut plus rien savoir de sa sœur et de son héroïsme. C’est lors de ses années que des cauchemars viennent perturber de plus en plus ses nuits. Toujours le même cauchemar, Eleana et lui, se disputant, leur sort respectif se percutant et rebondissant dans la pièce, les produits explosant et pour finir, sa sœur, retrouvée sans vie. Et puis sa voix, sa voix qui l’appelle et lui parle. C’est ce moment là le plus horrible, c’est quand elle lui parle.