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 oh, l'automne l'automne a fait mourir l'été ↔ askja & lux

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MessageSujet: oh, l'automne l'automne a fait mourir l'été ↔ askja & lux   oh, l'automne l'automne a fait mourir l'été ↔ askja & lux Icon_minitimeLun 22 Déc - 11:11

L'AUTOMNE SELON GUILLAUME APOLLINAIRE /
aux lisières lointaines / les cerfs ont bramé / et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs / les fruits tombant sans qu’on les cueille / le vent et la forêt qui pleurent / toutes leurs larmes en automne feuille à feuille / les feuilles / qu’on foule / un train / qui roule / la vie / s’écoule / 

Quel bonheur de patauger dans les flaques lorsque blottie dans un large imperméable de polyester gris ! Soudain, l'automne ne semble plus si terrible. À la veille de l'Halloween, le monde tout entier semble être devenu gris : les feuilles, après être devenues oranges, sont mortes et jonchent maintenant le sol, encrassées de boue et de reste d'un des premiers givres de la saison. S'étant promis cet après-midi en tête à tête avec elle-même, Lux a mis les bouchées doubles dans son travail scolaire toute la semaine afin d'avoir son dimanche après-midi de libre. Et la voilà—sortie du train, elle déambule sur le chemin qui mène de la gare de Pré-au-Lard jusqu'à l'artère principale du village. Plus tard, elle ira faire le plein chez Honeydukes et peut-être voir si Zoey, Ana ou Avery traînent à la Tête de Sanglier. Cependant, elle tient à commencer par se ressourcer, comme elle se l'est juré. Entre examens, retenues, engueulades et responsabilités de préfets, Lux a l'impression d'avoir passé l'automne à étouffer. vienne novembre, sonne l'heure, les cours s'en vont mais il faut que je demeure—

Elle pousse la porte du café-librairie d'Askja et inspire profondément le doux parfum du papier et de l'encre. Il y a tellement de raisons pour lesquelles Lux se sent ici comme chez elle, alors qu'ailleurs, même au château, elle a toujours eu l'impression de n'être qu'une âme insulaire voguant vaguement entre murs et vitraux. Premièrement, il y a l'obligation au silence que commandent les milliers d'ouvrages qui patientent, tout en paix et en lourdeur, sur les étagères antiques bordant les murs. Ensuite, il y a quelque chose du souvenir de son père, le moldu érudit, qui partageait sa vie entre ses trois amours : la famille, la littérature, le meurtre de créatures innocentes et punies par seul le malheur de la vie. Askja est le seul endroit que Lux connaisse, dans tout le Londres sorcier et Pré-au-Lard, où l'on vende tant soi peu de littérature moldue. Aussitôt entrée, elle essuie ses bottes sur le tapis et secoue son manteau avant de l'accrocher sur une patère. Elle accourt au rayon poésie, saisit Alcohols by Guillaume Apollinaire et A Season in Hell by Arthur Rimbaud. Depuis qu'elle a le droit de venir à Pré-au-Lard, ces livres n'ont jamais vendu ; c'est soit parce que personne n'en veut... ou bien encore parce que Lux les a cachés entre deux, trois livres de cuisine. Elle n'a jamais voulu les acheter parce qu'elle en possède ses propres copies en Irlande, mais d'avoir ses copies personnelles autour de Poudlard la rassure d'autant plus. Elle s'agenouille ensuite devant la section sur les créatures magiques, remarque quelques nouvelles anthologies, les saisit et se relève. La pile dans ses bras grandissant à vue d'oeil, Lux s'approche du comptoir. Personne. Elle appelle.

LUX — Askja ?

Askja. Voilà ce qui fait réellement de cet endroit un havre de paix. Lux ne se rappelle pas d'un moment de sa vie où Askja n'ait pas existé : quand elle avait quatre ans, l'islandaise était déjà l'amie de Callista. Elle avait disparu et resurgi avec les années, s'éclipsant quelques temps pour revenir sous la forme d'une libraire à Pré-au-Lard. Le plus souvent possible, Lux passe la voir. Avant, elle lui demandait des nouvelles, l'interrogeait sur Callista—mais étrangement, Askja s'est toujours faite très discrète sur le sujet, depuis son retour. Sans grand effort, Lux a abandonné : peut-être qu'avec les années, Askja s'est elle aussi rendu compte que Callista ne valait pas la peine qu'on s'y attarde plus que pour la complimenter sur l'esthétique de son écriture ou bien de sa nouvelle coupe de cheveux. Entre deux ombres, Lux croit voir dans l'arrière-magasin une silhouette aux cheveux foncés. Elle dépose ses livres sur le comptoir.

LUX — Askja ? Est-ce que tu vas sortir ? Si tu es occupée, je peux passer derrière le comptoir et me servir du café toute seule.
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Askja Skädi Ùlfurdòttir
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MessageSujet: Re: oh, l'automne l'automne a fait mourir l'été ↔ askja & lux   oh, l'automne l'automne a fait mourir l'été ↔ askja & lux Icon_minitimeMar 30 Déc - 14:08

HRP:


La jeune libraire n'en revenait toujours pas, et tandis qu'elle regardait les eleves de Poudlard fraichement arrivés , se dirigeant vers des boutiques plus… attractives que la sienne, elle ne put s'empecher de sourire. C'était un jour où elle aurait une visite ou plusieurs, agréables, elle n'en doutait pas. Oh ce n'était pas qu'elle voulait spécialement vendre des livres ou du café a tout va, non elle preferait un havre de paix, mais dans sa solitude elle appréciait quand des personnes venaient lui rendre visite. Elle appréciait egayer la journée de quelques eleves avec ses sourires et quelques boissons sans alcools, avec des chocolats ou même un bon livre. Elle aimait rendre les gens heureux, et qu'est ce qui rendait d'avantage heureux que de la lecture et des boissons chaudes ? Surtout quand on avait 17 ans. Enfin, elle ne s'en rappelait pas vraiment. Ce n'était pas si longtemps dans son passé, mais son adolescence s'était passé comme dans un trou noir. Elle soupira. Les nuages commencaient à menacer le ciel… Ou peut être qu'elle les revait un peu ?

Enfin. Il y'avait des choses à faire. Et c'était ainsi qu'elle se retrouvait dans l'arriere boutique, à ranger deux trois cartons nouvellement arrivé, en attendant que des clients entrent. Il n'y'avait pas à dire, avoir une force… sur-humaine était plutot pratique, quand on se retrouvait avec des cartons énormes, et des ouvrages qui l'étaient tout autant.
Alors alors…. toi tu vas aller par ….  
La légere clochette carillona signifiant l'entrée de quelqu'un, et si elle n'avait pas reconnu l'odeur, elle aurait accourue dans la boutique principale pour acceuillir la personne. Mais c'était Lux. Une sorte de petite soeur en mieux ? Elle pouvait tout aussi bien faire comme chez elle, le temps qu'Askja finisse de ranger cette pile de livre non ? D'ailleurs…  c'était un peu ce qu'elle faisait non ? Askja l'entendit farfouiller dans les rayons, jusqu'a ce qu'elle n'arrive au comptoir.
Je suis la, j'arrive. Installe toi.
Et c'est a moitiée echevelée qu'elle revint vers sa boutique en esquissant un énorme sourire. Lux était la, avec une pile de livre presque plus grosse qu'elle.
Tu vas bien ? Je te prépare quoi ?
Elle pouvait se permettre de s'occuper d'elle avec attention, tant qu'il n'y'avait pas d'autres clients de toute façon ! Et puis, ca restait sa preferée. Mais chut !


Dernière édition par Askja Skädi Ùlfurdòttir le Dim 18 Jan - 19:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: oh, l'automne l'automne a fait mourir l'été ↔ askja & lux   oh, l'automne l'automne a fait mourir l'été ↔ askja & lux Icon_minitimeLun 12 Jan - 21:01

L'ours ne se sent chez lui que dans la forêt—et c'est peut-être pour ça que Lux apprécie tant se retrouver au milieu des livres, qui sont ce qui la rapproche le plus de la faune. Trop de solitude, de lecture, de caf ? Impossible. La jeune Poufsouffle ne vit que pour ces moments où elle n'a plus à se soucier du monde extérieur. Mais ce dont l'ours ne se doute pas, c'est que dans la clairière où elle aime tant venir se ressourcer, entre les arbres clairsemés et les ronds de sorcières, louvoie un second prédateur, le plus grand, peut-être, de la cadette Ó Braonáin, une bête qui hante ses moindres mouvements, sa toute histoire, ses infinies pensées... La peur du loup, chez Lux, est incommensurable. Mais ses instincts, qu'elle garde d'habitude serrés contre elle, comme de fiers poignards affûtés et précis, elle les a ce matin laissés dans ses poches d'imperméable, accroché à la patère de l'entrée. C'est avec bonheur et bienveillance qu'elle accueille la tête ébouriffée d'Askja, qui émerge de l'arrière-magasin.

ASKJA— tu vas bien ? je te prépare quoi ?
LUX— tu sais, j'avais envie d'un café, mais finalement je pense qu'un thé me réchauffera plus.

L'homme, et même l'ours, n'a pas le sang aussi chaud que le loup à l'approche de la pleine lune.

LUX— earl grey, si tu as. sinon, n'importe quoi fera l'affaire. avec un nuage de lait, je t'en prie !


Lux s'installe au comptoir, le plus près possible d'Askja, et tire sa pile de livres vers elle. Inconsciemment, elle les dispose autour d'elle comme une forteresse : palissade sud, ceux qu'elle lira en priorité ; palissade nord, ceux qu'elle feuillètera lorsqu'elle sera fatiguée des autres ; à l'ouest, ceux qu'elle connaît, au cas où elle s'ennuerait ; à l'est, finalement, ceux qu'elle a pris par curiosité, qu'elle consultera à titre de références futures. Elle tire un livre de la pile et passe doucement ses doigts sur la couverture bosselée, pensive. Celui-là, elle ne l'a pas sorti pour n'importe quoi—ni pour n'importe qui.

LUX— dis, Askja, tu as eu des nouvelles de Callista, dernièrement ?

Sa soeur. Voilà un sujet tabou : entre Askja et Lux, d'une part, mais entre Lux et Lux, aussi. Déjà qu'elle s'autorise rarement à y penser, il en faut beaucoup pour que le prénom de Callista ne franchisse ses lèvres. Mais, plus fort que la haine ou que l'indifférence que l'on peut ressentir pour une soeur méchante, parle le sang et les traditions familiales. La clameur lointaine de la mère Andreotti-Ó Braonáin, qui réclame que l'on achète à Callista des cadeaux d'anniversaire et qu'on lui témoigne son amour de petite soeur, transperce l'échine de Lux d'un frisson glacial. Elle dépose le livre sur la table, gardant ses yeux fixés sur le cuir de la couverture, n'osant pas lever le regard sur Askja.

LUX— moi, tu sais, elle ne me parle presque jamais, ces temps-ci. mais ça, ça n'a rien de bien particulier. toi, pourtant, elle t'aimait bien. tu crois que cela lui plairait, pour son anniversaire ?

Lux pousse le livre vers le côté du comptoir où se trouve Askja. Elle se frotte ensuite les yeux et pousse une mèche de cheveux rebelles derrière son oreille. Son visage est dur, comme bloqué entre la peine et la misère. Petit désespoir d'automne, petit spleen poudlardien. Rien pour changer de d'habitude.

LUX— c'est peine perdue. je ne lui trouverai jamais un cadeau à temps. maman sera furieuse...

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Askja Skädi Ùlfurdòttir
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MessageSujet: Re: oh, l'automne l'automne a fait mourir l'été ↔ askja & lux   oh, l'automne l'automne a fait mourir l'été ↔ askja & lux Icon_minitimeDim 18 Jan - 20:11

La présence de Lux dans sa librairie-café était toujours une bonne nouvelle pour Askja, qui appréciait de commencer des journées en la compagnie de la petite Poufsouffle. Elle avait aprés tout souvent été comme une petite soeur, et … Callista avait été l'une des meilleures amies dont elle aurait pu rever. A part qu'elle était partie. Elle était devenue un loup. Et a son retour, son amitié avec Callista en avait prit un sacré coup. Peut être… alors qu'elle essayait de retrouver avec Lux ce qu'elle avait perdue avec son ainée. Ou peut etre tout simplement qu'elle appréciait Lux pour ce qu'elle était. Une jeune fille agréable. Amicale. Avec qui il était agréable de converser. Tant qu'elle ne découvrait pas sa vraie nature… Ca allait de soi. Car aussi gentille qu'Askja puisse être, elle ne controlait pas la bête qui était en elle et qui se revelait à chaque pleine lune. Secouant un peu la tête elle chassa ces pensées et sourire à sa jeune amie.
Un thé, c'est parti ! Tu veux un peu à manger aussi ?  
Un peu à manger, ça pouvait aller au Asgärd d'un plateau de fruit, à des chocolats, en passant par des gateaux. Parfois oui Askja essayait de cuisiner… Ce n'était pas non plus toujours une réussite.
J'ai de la pate à pancake qui n'attend que d'être cuite si ça te tente.
A la base ça, c'était censé être son repas, mais elle pouvait bien partager avec sa cliente preferée non ? D'ailleurs en parlant de ça, elle se tourna un peu, pour mettre en marche la bouilloire, ce serait un thé… Hmm de l'Earl Grey, elle devait en avoir dans un tirroir, quand au lait, elle le verserait une fois que tout serait prêt. Ca prendrait quelques minutes.  

Ca leur laissait un peu aussi le temps de parler, et tandis qu'elle oscillait son regard entre son amie et la bouilloire, la jeune Poufsouffle posa finalement une question. Callista. Un sujet dont elle préferait eviter de parler, et au quel elle preferait eviter de penser d'ailleurs. L'ainée des Ó'Braonáin avait eu des mots difficiles à entendre et a avaler, mais dont la véracité la heurtait encore parfois. Elle perdit son regard un peu dans le vague, et haussa les épaules. Son sourire avait disparu l'espace de quelques secondes, le temps d'être remplacé par un sourire un peu… moins sincère.
Non, pas dernièrement… Pas depuis quelques temps.
Pas depuis qu'elle avait essayé de reprendre contact et que… Et bien…Non. Pas depuis un moment en fait. Elle se mordit un peu l'interieur de la lèvre et tenta de garder le sourire. C'était dur. En fait. Même… un peu difficile. Elle préferait eviter ce sujet, mais elle ne pouvait pas fuir de sa boutique.

La bouilloire siffla un peu, et elle se retint de soupirer qu'elle était sauvée par le gong alors qu'elle profitait du moment où elle était tournée, préparant et servant le thé dans une magnifique tasse - a thé rouge, posant la petite fiole à lait juste a coté, pour reprendre son sourire usuel. Recuperer son moral. Elle n'avait pas aimée perdre une amie, mais plus que tout, elle en voulait d'avantage au loup pour tout ce qu'il lui avait arraché.
Et voila ton thé !  
 Ca aurait presque pu passer. Pas un mot de plus… ? A part que Lux avait une tête un peu triste et que c'était plus fort qu'Askja finalement.

Fronçant vaguement ses beaux sourcils, la serveuse attrapa le livre et le feuilleta un peu.
Tu sais, elle doit te parler d'avantage qu'a moi, et ses gouts ont du évoluer depuis… depuis qu'on parlait elle et moi. Mais peut être qu'il lui plairait lui. Ou peut être que… Attend, j'ai peut être ce qu'il te faut dans l'arrière boutique, ne bouge pas !
 Et sans plus attendre elle disparu, laissant la jeune élève avec son thé, son lait et ses livres par dizaine.

Et c'est ainsi que quelques minutes plus tard, avec des jurons qui fusaient partout, elle sortit à nouveau echevelée de l'arrière boutique, avec un grand sourire sur les lèvres. Posant un livre de taille convenable sur le bar entre elles deux. La couverture était de cuir; et les reliures étaient de trés bonne facture. Elle sourit. Un peu fière.
C'est un livre magique; tu peux … Ou elle pourra si tu ne veux pas lui faire la suprise, y enchanter jusqu'a dix livres, quelle que soit leur taille et il lui suffira de penser a celui qu'elle désire pour qu'il apparaisse dans les pages. C'est toujours pratique quand on voyage beaucoup, et puis la couverture est faite de cuir magique, il resiste à la pluie aux éléments, et ne reconnait qu'un maitre. C'est un cadeau… personnel je suppose.
 Et peut être que ça lui plairait. Elle esperait avoir trouvé la solution pour Lux en tout cas.
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MessageSujet: Re: oh, l'automne l'automne a fait mourir l'été ↔ askja & lux   oh, l'automne l'automne a fait mourir l'été ↔ askja & lux Icon_minitime

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