La carte du Maraudeur

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 I put my dreams in a box

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AuteurMessage
Ludovic Descremps
Ludovic Descremps


Gallions : 5666
Date d'inscription : 17/09/2014
Multicomptes : Minerva McGonagall
Caracteristique : Membre de l'Ordre du Phénix
MessageSujet: I put my dreams in a box   I put my dreams in a box Icon_minitimeMer 9 Sep - 2:26




I put my dreams in a box

I put my Dreams in a box
So far away, nobody could see
Deep, way down, under the rocks
Beyond the mountains, beyond the sea.
Annie

Pluie et plastique ne faisaient pas bon ménage. Telle était la preuve qu'apportaient des baskets sur un manche à balai. Alors que sous ses mains le bois devait être sec depuis le temps qu'il le serrait, les pieds du professeur ne cessaient de glisser de leurs supports en fer. Volant au ras des nuages par une pluie battante, le visage et les yeux fouettés par les rafales, le manteau et les cheveux gorgés d'eau, Ludovic tenta de presser l'allure, mais son vieux balai, fauché à la hâte dans l'un des placards du terrain de Quidditch, refusait d'aller plus vite. Il n'était déjà pas assez long pour que l'enseignant puisse se tenir dessus sans être à moitié plié en deux, on pouvait comprendre que traverser des rideaux de pluie entre deux grondement de tonnerre était légèrement au-dessus de sa bonne volonté. Ludovic se pencha tant bien que mal de côté, essayant de bifurquer vers la route du château. A des dizaines de kilomètres sous ses pieds, les arbres et les collines semblaient une forme sombre battue par le vent tandis que l'averse au-dessus de sa tête lui rendait le ciel si noir que même les balafres écarlates des éclaires peinaient à lui éclairer le chemin. Plus de repère au sol, aucune visibilité et des bourrasques qui le ballotaient de tous côtés. Se redressant une fois de plus pour pousser le balai vers le haut, l'ébouriffé remonta en ligne droite, fendant la croute duveteuse des nuages pour immerger au-dessus d'une mer de nuées.

Alors que l'air glacé lui piquait les poumons, le brun s'assit tant bien que mal sur le bois dur de son balai de manière à pouvoir détendre ses jambes et s'essuyer un peu le visage. Il aurait donné n'importe quoi pour pouvoir transplaner directement jusqu'à son point d'arrivée, mais au-dessus de l'orage, l'atmosphère d'encre étendait sa grande toile mouchetée d'étoiles. Avec un léger sourire, Ludovic bascula la tête en arrière pour contempler la nuée de perles étincelantes qui le surplombait. Des milliers de grains de poussières à l'échelle de l'univers. Inspirant difficilement, la gorge irritée par le manque d'oxygène, le français chercha des points de repère parmi cette étendue. Il en trouva quelques uns et remercia une seconde son vieil astronome et sa bonne mémoire avant de reprendre sa position inconfortable sur son moyen de transport. Plongeant en courbe souple en plein vers la masse cotonneuse parcourue de frissons électriques, Ludovic sentit un rideau de gouttes lui fouetter le sang avant de retrouver les secousses familières de la tempête. Le château n'était plus très loin, encore une petite centaine de kilomètres.

Rasant d'un peu trop près la surface écorchée des montagnes, le français effectua un virage serré pour déboucher sur le creux de vallée où se dressait le château, pareil à une sombre bête hérissée de crocs. Pas une bougie ne brillait aux fenêtre et, s'il n'avait pas eut une aussi bonne source d'éclairages que celle qui tonnait de tous côtés, il aurait probablement pu percuter les murailles en pleine face. Aidrian devait être terrifiée. Surplombant les toitures d'une altitude digne d'un rapace, le brun prit le temps d'effectuer une large boucle avant de s'approcher des tours. La route prenait fin, il fallait atterrir. Ralentissant encore l'allure, il bifurqua jusqu'au balcon de la tour d'astronomie, l'atteignant juste avant que son balai ne décide qu'il était temps de se reposer. Le bout de bois interrompit son vol avant même que son propriétaire n'ait posé le pied au plancher et l'ébouriffé trébucha tant bien que mal sur quelques pas, s'efforçant de rester debout, jusqu'à ce qu'il se fasse stopper par le mur.

Comme à son habitude, le professeur lâcha un grognement en glissant le balai sous son bras. Une chance que sa mission pour l'Ordre se soit passée sans anicroche ou ce mauvais atterrissage aurait pu être bien plus douloureux. Une surveillance sans grande importance, suivre un supposé mangemort qui avait fini par s'arrêter dans un tripot dont il n'était pas ressortit avant une heure avancée de la nuit. Ludovic eut un sourire en songeant à la tête que ferait MacGonagall lorsqu'il lui expliquerait de quelle façon il avait découvert que l'homme, non seulement n'était pas celui qu'ils espéraient, mais n'était même pas sorcier. Son sourire se transforma vite en grimace, il vaudrait sans doute mieux éviter de donner tous les détails. Glissant la main dans le revers de sa veste, le maigrichon s'empressa de tirer sa baguette et d'ouvrir la porte du balcon d'un sort silencieux, se retrouvant enfin au sec et au chaud.

Abandonnant le balai dans un coin de la pièce, le brun tenta de secouer un peu l'eau qui alourdissait son manteau. Il grimaça encore en sentant le tissu peser sur ses épaules alors que sa veste et sa chemise collaient à sa peau. Sous ses pieds commençait à se former une belle flaque glacée qu'il élargit un peu plus en secouant ses cheveux. C'était presque toujours aussi surprenant de voir quelle impressionnante quantité d'eau une personne de sa taille pouvait récolter dans ses vêtements par temps pluvieux. Sans plus se préoccuper des traces qu'il laissait sur son passage et bayant à gorge déployée, le français traversa la salle de classe à pas de velours jusqu'à la porte de sortie. Machinalement, il posa le bout de sa baguette contre le verrou et se reposa une minute contre la porte tandis qu'il repensait à sa longue soirée. Beaucoup de choses auraient été à mettre dans un rapport, même s'il trouvait rarement que ces choses là avaient le plus d'intérêt à être écrits, mais alors que ses pensées dérivaient d'un sujet à l'autre, il arriva quelque chose auquel il ne s'attendait absolument pas.

Ludovic venait à peine de formuler son sort que sa baguette fut prise d'un hoquet nerveux et lui sauta des doigts pour filer à toute vitesse en direction d'une fenêtre dont elle cassa sans peine l'un des carreaux avant de dégringoler d'un peu plus de huit étages. Éberlué, le sorcier fixa bêtement le trou par lequel son bien venait de s'en aller tandis que la brindille s'écrasait dans l'herbe humide. Le brun cligna des yeux, serrant les doigts dans le vide comme pour s'assurer que ce qu’il avait eut dans les mains venait de lui échapper.

— Quoi ? souffla-t-il, incrédule. Attends... quoi ? insista-t-il comme si sa baguette avait pu répondre de là où elle était.

S'écartant de la porte, Ludovic alla ouvrir la fenêtre pour essayer de voir où le morceau de noyer avait bien pu tomber. Loin, plus bas, c'était bien tout ce qu'il savait. Le brun s'esquinta les yeux un long moment avant de renoncer et de contourner les tables pour aller chercher son balai. Il le récupéra sans ménagement, sourcils froncés, et reprit position à califourchon avec la ferme intention de foncer jusqu'au rez-de-chaussée pour chercher toute la nuit s'il le fallait. Hélas, si ce balai avait jamais pu voler, il le cachait bien, car pas un seul de ses poils de paille ne frémit lorsque le professeur donna un léger coup de talon au sol. Ludovic regarda la manche du vieux véhicule sous tous les angles, le gratifiant d'une ou deux tapes au passage, mais il eut beau essayer de décoller le balai refusa tant et si bien qu'on aurait dit que le français venait de lui demander de faire la poussière.

— Et alors ? gronda l'enseignant aussi silencieusement que possible. Tu dors ?

Il essaya encore une ou deux fois de lancer les moteurs avant de lâcher un soupir furieux et de se retenir de justesse de balancer cet autre capricieux bout de bois à l'autre extrémité de la pièce. Il aurait put réveiller Jon et Emy qui dormaient à l'étage du dessous. Les murs à Poudlard étaient épais, mais personne ne s'était jamais posé la question de savoir s'il en était de même pour les planchers. Traversant de nouveau la salle à toute jambes, l'ébouriffé agrippa la poignée de la porte et la tira et tourna et poussa en tous sens. Rien à faire, le battant restait solidement fixé dans son cadre. S'efforçant de retrouver un peu de calme, Ludovic fourra les mains dans ses poches à la recherche de son nécessaire à crochetage. Il fouilla et retourna chaque recoin de son manteau, mais ses outils demeurèrent introuvables. Il songea un instant qu'il avait pu les perdre dans la tempête lorsqu'il se souvint les avoir laissé dans sa chambre, coincés jusqu'à la soudure dans le verrou de l'un de ses coffres. Le brun leva les yeux au ciel et se gratifia d'une claque sur le front. Dire que la soirée avait pourtant si bien commencée.

Passant en revue tous les tiroirs et placards - à l'exception de l'un d'eux particulièrement abimé - qu'il put trouver, le français chercha en vain de quoi remplacer son passe-partout. Hélas, s'il y avait absolument tout et n'importe quoi dans les meubles d'astronomie, il fut tout à fait incapable de trouver le moindre bout de fer suffisamment petit, malléable et résistant pour faire office de clef. Debout au milieu de la salle vide, l'ébouriffé hésita à essayer de réveiller les dormeurs du plancher du dessous, mais qu'aurait-il put dire pour expliquer sa présence en tour d'astronomie à une heure pareille ? Lentement, le français passa en revue ses possibilités, jusqu'à ce que son regard s'arrête sur le balcon et la porte-fenêtre encore ouverte.

Prenant soin de refermer derrière lui, Ludovic s'approcha de la rambarde du balcon sous la pluie et se pencha pour essayer de deviner le mur en contre-bas. La tour d'astronomie n'avait pas l'accès le plus facile, loin de là, mais il était prêt à parier qu'une gouttière devait se trouver quelque part aux environs. Levant une main au-dessus de ses yeux pour empêcher les gouttes de lui brouiller la vue, il essaya de repérer le morceau de zinc qui devait faire le tour de la toiture. Il en trouva le commencement assez vite et suivit le conduit des yeux jusqu'à ce qu'il le retrouve à quelques centimètres au-delà du balcon, bien trop loin pour qu'un élève l'attrape, mais pas assez pour que cela le décourage. Se hissant sur la rambarde, l'ancien Serdaigle se colla contre le mur et tendit le bras au maximum jusqu'à ce que ses doigts se saisissent du chéneau. Il tira dessus de toutes ses forces pour s'assurer que les vis tenaient bien à la pierre avant de tendre la jambe le long des pierre trempée pour caler son pied dans la fente la plus large qu'il trouva à portée. Lentement, il fit basculer son poids dans le vide jusqu'à ce que le déséquilibre devienne trop grand et qu'il soit obligé de pousser son élan pour se raccrocher à la gouttière.

Un grincement sinistre suivit alors que ses mains dérapèrent une seconde sur la pente savonneuse qu'était le métal mouillé. Il essaya de se tenir au mieux, désormais incapable de rejoindre le balcon et risqua un coup d'oeil en contre-bas lorsqu'il lui sembla être à peu près stabilisé. Contrairement à ce que l'on pouvait croire, le départ n'était pas le plus difficile. Une main après l'autre, Ludovic se laissa glisser le long de son support comme s'il descendait une corde suspendue. Il s'arrêta une ou deux fois lorsque la pluie battante se fit plus violente et que le vent le projeta presque contre le mur, mais parvint à descendre ainsi au moins un étage et demi avant que la gouttière ne fasse un angle et l'oblige à préparer la suite du trajet. Suivant encore le conduit jusqu'à se retrouver en diagonal par rapport au sol, le français profita du dévers au-dessus de lui pour s'essuyer les yeux à l'abri de la pluie. Il essaya de sécher au mieux sa main sur ses vêtements dégoulinants et tendit de nouveau le bras pour agripper les petites rainures taillées le long des machicoulis. Assurant sa prise au mieux, il donna quelques coups de pieds à la gouttière pour agrandir l'espace entre le conduit et le mur et y coinça la pointe de sa chaussure. Lorsqu'il fut certain d'être bien bloqué et d'avoir assez bien répartit son poids, il lâcha la prise de ses doigts sur le zinc et sa seconde main alla rejoindre la première sur la pierre sculptée. Commençant à se hisser le plus haut possible qu'il le pouvait sur le relief contre le mur, le brun batailla pour décoincer ses pieds de la gouttière tordue. A la seconde où ses jambes se retrouvèrent dans le vide, il sentit tout son poids peser sur ses bras et tira de toutes ses forces pour essayer de redonner un support à ses pieds. Ces derniers dérapèrent un instant, glissant contre la pierre à demi mouillée avant de parvenir à prendre appuis contre les gravures.

Le souffle déjà court, Ludovic s'accorda une pause, les doigts crispés sur la pierre, faisant jouer l'articulation de son épaule pour se détendre le dos. Il n'avait pas une position des plus esthétiques, mais au moins tenait-il bon et légèrement à l'abri de la pluie. Prenant encore une ou deux inspiration, le brun essaya de se hisser encore un peu plus haut le long du machicouli jusqu'à être capable de saisir la rainure sculptée du renfort au-dessus de sa tête. Il vérifia sa prise encore une ou deux fois, hésitant à lâcher l'autre bras et le fit pourtant, alignant ses doigts sur le rebord. Il tira son buste le plus loin qu'il le put avant de laisser ses jambes se suspendre une nouvelle fois dans le vide. Une vive douleur le prit lorsque ses phalanges s'écrasèrent contre l'angle de la pierre et il sentit ses bras trembler sous l'effort. Sans attendre que la fatigue s'envenime, il fit glisser ses mains, centimètre par centimètre, se déplaçant lentement jusqu'au machicouli suivant en essayant de ne pas trop secouer les pieds. Ce dernier à peine atteint, il s'y suspendit aussi vite qu'il le put, prenant la même position que pour le premier en essayant de soulager ses doigts. Il repeta la même opération au moins cinq ou six fois avant de perdre le compte et se trouvait à mi-parcours d'un nouveau surplomb lorsque ses bras tremblant décidèrent de lâcher.

Glissant sur la pierre, l'une de ses mains partie dans le vide, le laissant suspendu par quatre doigts plus que cinq. Haletant le corps tremblant, l'ancien Serdaigle tourna désespérément la tête sur le côté, cherchant une gargouille ou un endroit auquel se raccrocher alors que sa main libre dérapait à chacune de ses tentatives de reprendre le mur. Il venait enfin de repérer la tête grimaçante d'une sorte de bouc chimérique lorsque la foude zebra le ciel à la seconde où sa deuxième main lâcha. Effectuant un bref vol plané le maigrichon alla s'écraser, épaule la première, sur une petite plateforme entre deux toits. La tête au-dessus du vide et les pieds à quelques millimètres à peine du bord des tuiles. Ludovic laissa échapper un long gémissement de douleur et roula sur le dos en inspirant de grandes goulées d'air pour remplacer celui que le choc avait fait fuir de ses poumons. Le français contempla les nuages ou, du moins, la pluie qui lui tombait dans les yeux. Transit, meurtrit, il fut prit d'un rire nerveux qui résonna presque en silence alors qu'il laissait le froid de l'eau se changer en chaleur au contact de sa peau.

Passant sa langue sur ses lèvres pour chasser la pluie, l'ébouriffé se tourna une nouvelle fois pour se mettre sur le ventre et constata qu'il lui restait encore plusieurs étages avant d'atteindre le sol. Tout semblait si petit vu d'ici. Les cours à peine plus larges que des enveloppes, les gargouilles et sorties de gouttières crachant des jets d'eau comme des fontaines tombant du ciel, les fenêtres soigneusement alignées comme autant d'yeux braqués sur l'orage. Ludovic prit appuis sur le bord et se redressa, augmentant encore la hauteur alors que le léger sourire que lui avait donné son rire s'était effacé. Cela aurait été si facile de sauter. Le regard sombre, Ludovic leva les yeux, faisant face à une forêt de tours surplombant les toits pointus des ailes du château. Au-delà la pierre, la foudre redessinait le contour des montagnes alors que son reflet griffait la surface du lac par pulsions de lumière. Le maigrichon ferma les yeux et inspira à fond, emplissant ses poumons du parfum trempé de la forêt interdite, de la pierre, des tuiles et des gouttières. Il laissa le vent le faire vaciller sur son piédestal et s'imagina un instant à quoi ce paysage aurait ressemblé si la pluie et la nuit avaient laissées au monde ses couleurs d'été. Si beau et si clair. Une longue bourrasque tiède remonta du sol pour lécher la façade et lui glacer le corps en secouant ses cheveux et ses vêtements trempés alors que le sourire revenait. Si facile de s'envoler. Il eut une seconde l'impression d'être de nouveau le garçon de douze ans tout juste qui levait les yeux vers les plus hautes tours du château en rêvant de toutes les franchir pour toujours aller plus haut, toucher le ciel et sauter jusqu'aux étoiles. Le vent changea brusquement de sens, le faisant reculer alors qu'il rouvrait les yeux pour chercher un endroit où se raccrocher. Ses chevilles cognèrent contre la toiture, manquant de le faire tomber à la renverse et il secoua la tête en se traitant d'idiot. Il fallait avancer.

Passant de rebords de fenêtre en créneaux de muraille, Ludovic se fraya un passage à travers les étages, prenant soin de tester chaque fenêtre qu'il croisait pour voir si elle s'ouvrait. En dehors de quelques fantômes et de deux élèves hors de leurs dortoirs pour... raisons personnelles qu'il avait brièvement aperçu au détour d'un carreau, le professeur n'avait pas croisé grand monde. Il y avait pourtant, la nuit, toute une faune particulière dans les couloirs. Des comploteurs, des amoureux, des statues ensorcelées et même un chat roux particulièrement hideux qui l'avait fixé avec des yeux ronds pendant qu'il descendait le long d'une toiture, mais à chaque fois - sauf peut-être pour le regard terrifiant du chat - le sorcier ne s'était pas arrêté. Il y aurait sans doute eut beaucoup de choses intéressantes à apprendre, de personnes à connaitre, voir même quelques vieux ennemis à qui nuire, mais tenter de surprendre une conversation aurait été risquer de se faire repérer. Risquer de devoir expliquer ce qu'il faisait dehors à cette heure et par ce temps. Aussi cette fois n'y eut-il pas de mauvaise surprise au détour des gouttières, ni aucune rencontre malheureuse avec une jeune fille en vadrouille ou une surveillante armée. Seulement de la pluie, de l'orage et une baguette perdue dans l'herbe, tout à fait contente d'elle. Car, après tout, tout le monde à droit à droit à un peu de repos.


So I put my dreams in a box
And locked it instead with just one lock
It is the Lock of Trust, you see,
And it is kept safely by me.
Annie

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