La légilimancie (et l'art de la conversation) pour les nuls [Pv | Salem]

« C’est bon, t’as fini, t’es content ? » Kei était énervé et avait cessé de cantonner son mécontentement à ses pensées, se mettant à gueuler dans les couloirs. Contre qui, là était la question. N’importe quel élève aurait pu le prendre pour le premier schizophrène de service, ou peut être un type aux prises avec un esprit errant, ce qui était en quelques sortes le cas. Il n’avait fallu que quelques jours avant qu’Alec ne perde patience en voyant un élève lui ayant foutu les boules de par sa perfection … Résultat, il avait pris l’avantage sur son frère et usé de télékinésie pour que le mioche se pète malencontreusement la gueule dans les escaliers. Heureusement pour ce pauvre être, il n’avait pas fait trop de roulé-boulé, son mouvement ayant été arrêté par un mur. Une chance quand on savait que les escaliers se terminaient parfois … Dans le vide.

*T’inquiètes, deux jours entre les mains de Pomfresh et il n’y paraîtra plus …* - « MAIS J’EN AI RIEN A BATTRE QU’IL N’AIT AUCUNE SEQUELLE SERIEUSE, ENCORE HEUREUX ! ARRÊTE JUSTE DE FOUTRE PLUS DE BORDEL QUE LES ELEVES ! » En parlant d’élèves, l’un d’entre eux assista à la joute verbale entre Kei et … Son ami imaginaire ? L’esprit se retourna vers le mini Poufsouffle, l’air furibond, lâchant un « Quoi ? » qui fit immédiatement fuir en courant le mioche. Et voilà, il avait suffit d’une seule fois pour qu’il se fasse une réputation de psychopathe ! Enfin au moins, on ne le ferait pas chier de l’année, ce serait certain ! Kei garda le silence, autant en paroles qu’en pensées, tandis qu’il se rendait à la bibliothèque. A cette heure, il n’y avait quasiment personne, le timing et le cadre parfait pour une séance de légilimancie. Même si son jumeau ne croyait pas vraiment en les qualités que pouvaient fournir un entrainement, Keith lui n’en doutait point.

C’est donc cette fois l’esprit plus tranquille qu’il se rendit dans son lieu préféré de Poudlard, là où les livres et la connaissance régnaient en maître … Même si quelques abrutis incultes squattaient aussi les lieux ! Oui, il pensait en cet instant à son jumeau qui se retint de rire devant l’accès de mauvaise foi de son frère. Comme prévu, l’endroit était réellement désert, peut être était-il même en avance car il n’y avait pas un chat. Pour patienter, il ne trouva rien de mieux qu’attraper un bouquin par télékinésie et se mettre à le lire. Se détendant finalement petit à petit pour revenir à un état relativement normal, chose ô combien difficile pour lui, surtout quand on avait un jumeau un tantinet farceur dans les pattes.

HRP : Dsl, c'est très court --' !
Si jamais tu as des difficultés à répondre, n'hésite pas à me MP, j'essaierai d'avancer un peu pour introduire plus facilement ton arrivée :)

Une belle et calme journée, rien de spécial à déclarer, juste une belle et radieuse journée. Les cours étaient finis, du moins pour moi, plus de cours d’études des moldus pour la journée, et je pouvais me concentrer sur d’autres choses à faire. Y compris, et principalement la petite séance avec Keith, qui s’entrainait sur la Legilimancie…. Sur moi. Oh ça ne me dérangeait pas. Quand il m’avait demandé ça avec son grand sourire, et son air gentil, un peu charmeur je n’avais pu qu’accepter. En même temps j’aurais accepté de mettre la main dans la bouche d’un crocodile pour l’aider, alors soit. Oui, j’étais comme ça, un peu… trop niaise ou du moins trop gentille je supposais. Bah, ça n’avait pas trop d’importance, tant que ça rendait les gens heureux.

Enfin soit, laissant négligemment une echarpe sur mes épaules et autour de mon cou, j’esquissais un sourire à mon miroir, grattais la tête de mon chat, et je verrouillais la porte avant de me diriger quelques étages plus bas vers la bibliothèque. Le chemin en soit n’était pas trop dangereux, - et pourquoi l’aurait il était pour une professeur comme moi ? Et bien a cause de ma maladresse, qui me poussait souvent à m’emmêler dans les lacets de mes bottines, ou dans les marches d’escaliers - et par chance, j’arrivais jusqu’au troisième etage en un seul morceau. Parfois c’en était a se demander comment j’avais pour réussir mon brevet de transplanage, tant tout le monde était convaincu que dans mon étourderie j’aurais laissé des morceaux derrière moi. Ca n’avait pas été le cas. Mais bon, ici à Poudlard on ne pouvait que marcher, ou voler sur un balais, et ça c’était une autre paire de manche… M’enfin…

Les portes de la bibliothèque ne tardèrent pas à arriver dans mon champs de vision, et j’y pénétrais en souriant, de ce sourire radieux qui illuminait toujours mon visage, en accord avec mes longues boucles blondes, pendouillant sur mes épaules. J’étais radieuse. Comme souvent. Comme toujours. Mignonne dirait on. Probablement. Et il était assez vain pour moi de m’arrêter à de tels détails, mais soit, pour une fois il me semblait nécessaire de les relever. Peut être parce que j’étais particulièrement de bonne humeur, parce que j’appréciais Keith, et que j’aimais avoir des gens gentils avec moi, comme je l’étais avec eux. Oui, c’était probablement quelque chose comme ça. Mm’soit. Chantonant un peu, je pénétrais dans la bibliothèque, souriant en voyant le calme des lieux, avançant dans les rayonnages en laissant mes mains glisser sur les tranches des livres, jusqu’a trouver l’homme qui m’attendait, confortablement installé dans un fauteuil, un livre a la main.

 «  Qu’est ce que tu lis ? »  Façon comme une autre d’annoncer mon arrivée. Et puis… Comme ça; ça évitait une salutation un peu étrange. Je ne savais pas commencer les conversations, ou comment il fallait se comporter dans un dialogue.

« Mhm ? Oh, salut ! Euh … Un vieux bouquin traitant des créatures magiques. Je l’ai chopé en passant en attendant … » En réalité, il avait un peu cherché ce livre – après qu’il eût fini le premier feuilleté à une vitesse folle – car il s’intéressait de près à ce qu’il était devenu, tout simplement parce que maintenant qu’il avait la connaissance à disposition pour répondre à ses questions, ça le travaillait sérieusement. Il savait à peu près ce qu’ils étaient, lui et son frère, un truc semblable à Peeves, mais en même temps un peu différent, et encore heureux ! Il n’avait jamais pu piffrer cet esprit de malheur et ce n’était pas maintenant qu’ils deviendraient copains comme cochons !

Rapidement, il se leva de son siège et s’arrêta alors, se demandant ce qu’il devrait faire. La bise ? Il aurait l’air d’un type avec d’étranges pulsions … Lui serrer la main ? Autant lui acheter une paire de … Bref ! Ne rien faire ? Elle ne puait pas, aux dernières nouvelles ! Finalement, il se dépêcha d’aller remettre le livre à sa place et revint, un peu gêné. Heureusement qu’Alec avait décidé de prendre ses distances, sinon il y en avait un qui ne se serait pas gêné pour commenter joyeusement le comportement de gamin que son jumeau avait !

S’approchant d’une table, il marqua une pause en l’observant un instant, l’incitant implicitement à venir. Il s’assit alors sur une chaise après avoir tiré celle d’en face pour la demoiselle et contourné le meuble, autant faire les choses bien, surtout en considérant ce qu’il allait lui infliger. Pour être franc, il n’aimait réellement pas ça. S’incruster dans la tête des autres, c’était pas son truc, plus celui d’Alec. Mais il devait avouer que l’utilité était réelle et que s’il ne voulait pas finir dingue au bout d’une semaine, à se faire balader par les élèves, il avait intérêt à être plutôt perspicace, intraitable et surtout doté d’une capacité accrue à déceler la vérité !

« Bon … » Il hésita, une fois de plus, sur la façon de lui expliquer les choses « Si jamais tu sens que ça ne va pas, n’hésite pas à le dire. Je suis désolé d’avoir eu à te demander ça, mais à force de m’entrainer avec les autres professeurs, soit je parviens à comprendre comment ils fonctionnent et la difficulté n’est plus, soit ils développent une résistance élevée à mon psyché et là ça devient beaucoup trop compliqué d’en tirer quoi que ce soit, si ce n’est de sacrés maux de têtes, autant pour eux que moi … » Il tendit sa main, paume en avant, lui proposant sans un mot de poser sa main dans la sienne.

« Au début, ne retiens pas tes pensées, laisse-toi simplement aller. Petit à petit, essaie de fermer ton esprit, de considérer que chacune des choses auxquelles tu penses est sous un verrou que personne ne peut briser. Si jamais ça devient désagréable ou que tu me sens fouiller de façon trop intrusive, serre ma main. » Il avait vraiment peur, autant de la faire souffrir que de découvrir quelques pensées auxquelles il ne devrait jamais avoir accès. Mais il avait besoin de s’entrainer, il n’avait vraiment pas le choix et il savait que, à un moment où à un autre, cela pourrait aussi être utile à la jeune femme, s’il pouvait par exemple prévenir quelques ennuis avant que ceux-ci ne lui tombent dessus.

Un vieux bouquin traitant de créatures magiques. Ah ce n'était pas trés étonnant, je me fendais d'un immense sourire, en passant un peu mes doigts dans mes boucles blondes; regardant a la fois le livre et lui même. « J'adore les créatures magiques moi aussi »  bien sur ça semblait un peu vain dit comme ça. Un peu stupide aussi. Mais bon; j'aimais les créatures, quelles qu'elles soient, qu'elles soient magiques, non magiques, et je supposais que la bibliothèque n'avait pas vraiment de secrets pour moi. Du moins la plupart des rayons. Il y'en avait d'autres qui ne m'intéressaient pas du tout. Moui, on était pas la pour parler de mes gouts bizarres en matiere de lecture, ou de tout ce qui avait rapport avec mes bizarreries. Non, j'étais la pour la bonne cause, et je souriais un peu, en voyant mon nouveau collègue se lever sans vraiment faire quoi que ce soit. Comme si il avait peur des contacts humains. Bah c’était quelque chose que je pouvais comprendre, moi même je ne savais pas trop comment réagir avec les autres être humaines alors voila. Je me contentais d’un petit sourire et je le suivais jusqu’a une table, m’installant sur la chaise qu’il tirait pour moi, posant mon sac sur la table. Non, ne me demandez pas ce qu’il y’avait dedans, il était bourré de gadgets et vraiment, non, c’était pas la peine, c’était qu’un détail. En tout cas ça venait de cliqueter dans tous les sens, alors que je l’étalais sur la table, devant moi. En souriant un peu.

Oui, j’étais passablement génée, et ça devait se sentir, mais ce n’était pas forcement à cause de Keith, très gentil, très attentioné…. Trés, plein de choses en fait. Non, c’était plutôt à cause de mon manque d’expérience dans les conversations avec les gens. Pour le moment il me trouvait gentille, mais qui… sait si il ne changerait pas d’avis après que je me sois ridiculisée une fois de plus. On verrait bien.

Pour le moment il m’expliquait vaguement comment ça allait se passer, et je hochais la tête, soudainement un peu plus sérieuse - autant dire que ça ne suffisait pas non plus à enlever mon air joyeux et chaleureux - posant la main sur la sienne.

«  Ca va aller, ne t’en fais pas, je suis ravie de pouvoir t’aider pour ça. »  J’espérais juste ne pas penser à mon frère a ce moment précis, non, ça serait assez dérangeant, mais soit. On pouvait commencer du coup ? Oui, probablement que ça marquait le début de tout non ? Je tentais un nouveau petit sourire.  «  Allons y. Je suis prête. » Et je laissais passer différentes pensées en moi, de la musique, des vieilles chansons, quelques souvenirs aussi, notamment ce moment ou je m’étais trop aventurée dans la forêt interdite pendant ma troisième année, et où j’étais tombée sur un sombral blessé qui m’avait mordu la main, mais que j’avais soigné quand même…. En fait quand on y pensait c’était fou le nombre de choses qu’on pouvait lire en moi. Ma peur des gens. Et puis bien sur, le tout sur des morceaux de Landslide.

[HJ : Voila ;) J’espère que ça te donne matière a répondre. Sinon n'hésite pas à me le dire ]

Kei esquissa un sourire béat suite au commentaire de la demoiselle. Peut être extrapolait-il un peu trop ses dires, car se considérant comme créature magique, présentement adorée par Salem … Il se sentait déjà sur un petit nuage ! Ahem ! Bref, peut être était-ce la fatigue qui le rendait aussi abruti, ou simplement le fait de voir quelqu’un discuter avec lui sans le pourrir – passer 20 ans à se faire emmerder par son jumeau, ça calmait un peu sur les envies de converser tranquillement – mais une chose était sûre : il était heureux de la voir et pouvoir discuter avec elle. Enfin, si on pouvait appeler cela une discussion, parce qu’à part se regarder comme des idiots ne sachant quoi dire … Ben ils avaient l’air idiots quoi, chose qui ne manqua pas de faire rire Alec dans son coin en passant !

Après avoir passé l’étape des avertissements plus ou moins légaux – ou issus d’une quelconque pensée altruiste et prévenante – sur les dangers de la légilimancie – bon, il n’allait pas la transformer en légume à force de lui ramoner le cerveau hein ! Enfin … Il espérait que non – il se prépara psychologiquement à lui faire un très sale coup à son insu et finit par se concentrer. Dieu qu’il détestait déjà ça, et qu’il se détestait encore plus en cet instant ! Toutefois, il finit par réellement s’y mettre et parvint, au bout de quelques dizaines de secondes, à obtenir des résultats. Un instant, il se demanda quelles étaient ces créatures, qu’il voyait, puis elle lui donna la réponse sans qu’elle le veuille, le simple fait d’y penser suffisait pour qu’il le sache.

Kei aurait adoré voir de lui-même ces bêtes, enfin il s’était toujours estimé heureux de ne pouvoir en un sens … Bien qu’elles étaient fascinantes, il fallait avoir connu la mort de près ou de loin pour qu’elles ne cessent de vous être invisibles, ce qui était en soi assez peu enviable. Peut être pourrait-il les voir maintenant ? En y pensant, il n’était pas vraiment mort, mais pas en vie non plus … Il pourrait essayer … Bien qu’il se concentrait sur ses propres pensés pour ne pas aller trop loin dans celles de Salem, il eût le malheur de se demander quelle personne proche elle pouvait avoir perdu pour que des Sombrals lui soient visibles … Et il le regretta amèrement. La seconde suivant celle où il eût sa réponse – et quelques images aussi privées que peu enviables – il enleva ses mains de celles de la demoiselle et eût un mouvement de recul assez violent, autant physique que psychique. D’ailleurs, les quelques livres alentours en subirent les conséquences, car quelques rangées firent un bond de quelques centimètres, ce qui provoqua un son assez lourd à l’atterrissage, heureusement sans dégâts.

« D … Désolé … » Il hésita un instant, rajoutant « Autant pour les livres que pour les pensées … Je … J’suis allé trop loin et … Je … J’ai perdu le contrôle … » Il dégluti et se leva de sa chaise, pour aller voir si des livres étaient ou non tombés, bien qu’il savait pertinemment qu’aucun n’avait dévié de son emplacement. Se sentant aussi idiot qu’un gamin pris en faute, il articula difficilement « Qui … Qui était-ce ? La personne que tu as perdu … T’es pas obligée de me le dire hein ! C’est juste que … J’aimerais bien savoir … Si … Si c’est pas trop te demander … » Vraiment peu à l’aise, il aurait aimé que son jumeau prenne l’avantage, là, tout de suite, MAINTENANT ! Mais forcément, il n’était pas là quand on en avait besoin !

C’est alors qu’un autre bruit sourd se fit entendre, à quelques mètres de là. Cette fois, Keith se retourna vers Salem, un sentiment de surprise non feint se lisant aisément sur son visage « Ca par contre, c’était pas de moi … » A peine eût-il le temps de finir son mot que le même bruit se fit entendre, accompagné d’une petite secousse, ou plutôt une vibration transmise jusqu’à eux. Quoi que cela puisse être, il n’aimait déjà pas ça !

HRP : Désolé pour le temps de réponse, petit passage à vide --' !
Si jamais t'as du mal à répondre, n'hésite pas à me MP :)

HJ:

Parfois j’avais carrément l’air d’une idiote. Oui. Parfois. Mais pas tout le temps, enfin surtout quand il s’agissait de gérer des rapports humains. Bah, ça ne me … Qu’importait. J’essayais de ne pas me réduire à l’état de «  ablblblblbl je sais pas quoi dire » et je l’incitais a passer au coeur de l’action , si l’on pouvait catégoriser cela d’action. Ma main dans la sienne, j’étais prête. Prête à ce qu’il lise en moi comme l’on aurait lu dans un livre ouvert. C’était parti. Un temps, deux mouvements, et les pensées se succédaient dans ma tête, alors qu’il pouvait les y voir. Il y voyait tout. Il feuilletait en moi, et comme figée je ne pouvais bouger et réagir.

Il me lacha. Reculant brutalement, et causant quelque grabuge autour de nous. Des livres qui sautèrent de leurs étagères, et un regard un peu étrange sur son visage. Je secouais la tête, tentant de me remettre un peu de ce bond dans le passé, tentant de lui sourire. Il s’excusait et il n’y’avait pas vraiment de quoi. Tant que les livres n’avaient pas mal.

«  Ne t’en fais pas. Je sais à quoi je devais m’attendre en m’engageant à t’aider. » Et effectivement non ? Ca aurait été étrange de lui reprocher quelque chose que j’avais causé toute seule. Je savais qu’il lirait dans ma tête, et j’étais prête à m’ouvrir à lui. Après tout je n’avais pas grand chose à cacher. A part mon frère. Pour son bien. Forcement, c’était autre chose… Et je ne savais pas vraiment comment faire, ou quoi faire pour le rassurer. Si je lui touchais la main il risquait d’avoir encore un mouvement de recul, et puis on ne touchait pas les gens comme ça. Visiblement ça ne se faisait pas. Alors je me contentais de lui faire un petit sourire…

Surprise par la question qu’il me posa. C’était tellement vieux, que j’aurais pu oublier. Mais non, ça ne me dérangeait pas. Il avait l’air tellement gêné, tellement…. mignon comme ça; que j’aurais pu le prendre dans mes bras, et lui offrir une peluche. Mais entre adulte, je crois que c’était quelque chose qu’il fallait éviter. «  Personne d’important, c’était… il y’a longtemps. » Non, c’était une mauvaise réponse, je me mordais la lèvre à en saigner, et je reprenais. «  J’ai assisté a un meurtre auquel je n’aurais pas du assister alors que j’étais enfant. » … Comprendre par la, que je ne pouvais pas vraiment dire, j’ai vu ma mère torturer et tuer un loup garou dans notre cave alors que je descendais chercher quelque chose…. Je crois qu’elle n’avait jamais su que j’avais vu ça… Ou peut être qu’elle savait et que c’était une des raisons pour les quelles elle ne s’en était jamais réellement pris à moi.. ? Je n’en avais aucune idée. Et alors que j’allais épiloguer un peu la dessus, un grand bruit se fit entendre et je fronçais les sourcils.

«  Qu’est ce que tu pense que c’est ? » La petite secousse était arrivée jusqu’a moi, et machinalement je serrais la table de mes mains. On ne savait jamais ce qui pouvait trainer dans Poudlard… Ou ce qui pouvait se libérer….