La carte du Maraudeur

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 « t'es perdue chérie ? » | flashback (alekseï et fenrir)

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MessageSujet: « t'es perdue chérie ? » | flashback (alekseï et fenrir)   « t'es perdue chérie ? » | flashback (alekseï et fenrir) Icon_minitimeDim 6 Avr - 22:28


« T'es perdue chérie ? »
Alekseï et Fenrir.


En 1970 ; flashback.

Il ne sait pas vraiment où il va, il marche d'un pas lent, les mains fourrées dans ses poches vides. Le lycan s'est vite habillé aujourd'hui mais pas en moldu ! Ca jamais ! Il s'habille en noir comme la plupart du temps. Il pose sur la rue un regard dédaigneux : tous ces gens qui s'extasient devant des vitrines, qui discutent en parlant fort, qui rient alors qu'ils devraient trembler de peur... Il a marché trop de fois sur le Chemin de Traverse pour voir envie de s'y attarder aujourd'hui. Les passants ne font pas attention à cet homme qui se dirige droit vers l'allée des embrumes. Il a bousculé un petit enfant qui tenait la main de son père, ce dernier l'a interpellé. "Eh vous là ! Vous pourriez faire attention non ?!" Fenrir a bien envie de sortir sa baguette et de lui faire comprendre qu'il n'a pas à lui parler sur ce ton. Il se retourne en le regardant de haut et lui répond, avec une voix semblable à un grognement. "Si j'étais toi, je ne parlerais de cette manière à quelqu'un comme moi. Pas si je tiens un minimum à mes enfants." Il montre les dents et le poing, puis le ciel sans lune et tourne les talons et continue à progresser vers les petites ruelles sombres.

Greyback est un homme qui menace pour imposer le respect. Ça ne le gêne en rien. Il se jetterait bien sur l'enfant pour le mordre ou le défigurer, mais en pleine rue, en public... Non, il faudrait être fou pour faire ça. On se ferait rattraper très vite et pour le fils d'un imbécile, Azkaban n'en vaut pas la peine. Un petit coin de l'allée des embrumes conviendrait largement mieux... Tiens, c'est là qu'il se rend ! Fenrir préfère passer son temps dans ce quartier malfamé, il observe les vieux tarés au dos voûté, les commerces poussiéreux avec leurs propriétaires qui vous épient derrière leur comptoir. Et c'est là qu'il s'estime très normal. Enfin, les trois quarts du mois. Il a déjà fait un tour chez Barjow et Beurk : les objets qu'ils ont récemment acquis ne l'ont pas intéressé... La magie noire ce n'est pas vraiment son truc, il préfère de loin la violence. Quand on voit du sang, quand on entend des cris, des pleurs, des gémissement de douleur. Il se délecte de la douleur des autres, surtout celle qu'il provoque. Quand il arrive devant au pied d'un escalier recouvert de mousse, il voit une silhouette en haut. Il gravit les marches lentement et lève la tête pour ne pas perdre de vue la jeune femme -il a pu apercevoir son visage-. On dirait qu'elle est paumée, elle tourne en rond ? Un petit sourire se dessine sur ses lèvres. Elle ne l'a peut-être pas vu. Le loup-garou lance d'une voix forte.

« T'es perdue chérie ? Tu cherches quoi ici ? T'es pas du coin ? »

Il la contemple en parlant. Quand elle se retourne, toute surprise. Elle est blonde, Fenrir ne retient que cela. Elle se croyait certainement toute seule ? Eh ! Elle est loin d'être moche ! Fenrir tend une main vers elle en soutenant le regard. Les brebis égarées, le loup n'en fait qu'une bouchée.

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MessageSujet: Re: « t'es perdue chérie ? » | flashback (alekseï et fenrir)   « t'es perdue chérie ? » | flashback (alekseï et fenrir) Icon_minitimeVen 11 Avr - 19:57

« t'es perdue chérie ? » | flashback (alekseï et fenrir) Tumblr_inline_mtjh7bS6LT1rqkf12

« Papa, je ne veux pas être comme toi. » C’était vrai. Je ne voulais pas être comme lui. J’avais peur. J’étais droite, dix-neuf ans à peine, des cheveux courts, blond, un regard clair, qui trahissait mon angoisse. Ma mère était à ses côtés. Fine, de longs et magnifiques cheveux blonds, un gris comme l’acier, un air doux sur le visage. Du moins, habituellement, car là, c’était une expression d’horreur qui déformait le visage de ma tendre maman. À ses côtés, un homme. Grand, pas forcément musclé, svelte, à l’air dur. Il a un regard neutre. Comme depuis toujours. Les coins de sa bouche sont recourbés en un sourire malveillant. Ses yeux sont noirs, il est droit. Je savais ce qui allait m’arriver. Il allait hurler. Peut-être me lancer un Endoloris, ou un Avada Kedavra. Mais ça vaudrait mieux que de devenir comme lui. Lui qui arbore fièrement cette marque à son bras … Il avança d’un pas, je ne bronchai pas. Au contraire, je répétai même, d’une voix plus forte, cependant mal assurée. « Je ne veux pas finir comme toi. » Il leva une main. Main qu’il abattit sur ma joue. Mais je ne me laisserais pas faire. Non. Je me battrais, je ne finirais pas comme lui. Jamais. J’attrapai ma baguette d’une main, tenant ma joue de l’autre et …

Et j’ouvris les yeux. Je n’étais plus chez moi depuis bien longtemps. Enfin, quelques jours. Ou semaines. Je ne me souvenais plus très bien. J’étais … perdue. Loin de ma Russie natale. Loin de mon mangemort de père. Loin de toute la terreur. Quoi que. La terreur était encore présente dans mes pensées, dans mes actions … normal, je suppose. J’étais dans un endroit poussiéreux, très sombre et un peu effrayant. J’avais hâte de … trouver un autre endroit. Un endroit où me réfugier. Un endroit pour pleurer peut-être. Sûrement même. Soudain, une voix. Masculine. «
T'es perdue chérie ? Tu cherches quoi ici ? T'es pas du coin ? » Je me retournai, surprise. Apeurée aussi, un peu. Je resserrai légèrement ma cape de couleur foncée. Je regardai la main tendue vers moi, sans savoir quoi en faire. Je me contentai de répondre, la voix un peu tremblante, un accent Russe très, très, très marqué : « Je crois, que je suis perdue. » Non. Je ne répondrais rien d’autre. De toute façon il n’avait pas besoin de savoir. Dans une main, cachée sous ma cape, je serrai ma baguette magique contre mon cœur. J’avais peur.
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