Dangerous to know ◂ Ephnir

Nobody said it was easy...
Elphaniëlle, la fleur qui n'existe pas, le nom qu'on prononce avec de l'amour dans les yeux, toute la tristesse du monde dans un regard de braise. Parfois, je me perds, dans les couloirs de Poudlard ou dans ma tête aussi. Et parfois, je cherche encore des réponses à mes questions, celles auxquelles personne n'a vraiment envie de répondre franchement. Ma soeur me nargue, avec son petit copain auror. Il paraitrait même que l'auror aurait trouvé une nouvelle cible à traquer. Une mangemort psychotique, à l'oeil fou et à la chevelure d'un noir nuit. Elle s'appelle Aliénor de Narsès, j'ai entendu ma soeur et son copain parler d'elle un jour. Mais après tout, on s'en fiche, ça ne me concerne en rien. Ou peut-être... Que si, en fait, parce que je suis très liée à Luka, et qu'Aliénor est liée à... Mais ça, personne ne le sait, parce que c'est un secret et c'est même le plus grand secret de tous les secrets. Enfin bref. Pour l'instant, j'étais repartie dans mes errances solitaires, dans le Londres cosmopolite.

Le soir est tombé, enfin. La journée a été longue, et aujourd'hui, il ne s'est pas passé grand chose, c'est pour ça que ça parait long. Quand on fait rien, on se fait un peu... On s'embête. Je marche, lentement, les yeux un peu baissés, à la main une Craven A que je ne fumerai pas ce soir, c'est juste pour... Le style ou quelque chose dans le genre. Je croise des gens, des petits, des grands, des gros, etc, toute la race humaine. C'est fou ce qu'il y'a comme monde par ici. Mais je m'égare un rien, parce que j'ai toujours la tête ailleurs, les yeux dans la lune. Il y'a une silhouette à l'autre bout de la rue. C'est tout noir, j'vois pas bien. Hey oh, je ne suis pas un chat, je n'ai pas des yeux qui brillent dans l'obscurité. J'avance, avance, parce que la curiosité me prend. Mais plus je m'approche de l'ombre cachée dans l'ombre, plus mon coeur s'emballe. Une chair de poule sur les bras, peut-être parce qu'il fait froid. Je ne suis plus qu'à quelques mètres. Mais je recule, parce que ça fait peur quand même. Et parler, j'aurai du mal, alors j'essaie de m'en aller, mais mes jambes ne bougent pas. Je reste scotchée, comme enracinée dans la terre. Toute tremblante, j'ose une phrase « Vous avez besoin de quelque chose ? Qu'est-ce que vous faites dans le noir, sans bouger comme ça? » Sans rire, vous êtes flippant monsieur... Madame. Monsieur plutôt.