Strange things in the dark... | [Irélia & Hans]

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Strange things in the dark... | [Irélia & Hans] 68201110

Il l'avait encore perdue. Pour la énième fois depuis qu'il était à Poudlard, Hans avait paumé sa baguette. Sans doute était-elle quelque part dans la chambre qu'il partageait avec Jorgen, lorsque le jeune 'banquier' était en visite à l'école, mais le fait était qu'elle était là bas, et pas ici. Et que Hans était dans le noir. Dis comme ça, le chose ne paraît très importante. Pas une affaire d'état ! Tout le monde sait avancer dans le noir... il suffit de se concentrer, et à la limite de se bouffer un mur ou deux avant de trouver l'itinéraire correct et sans danger. Mais même un enfant y arrive. Normalement...

Oui mais voilà, Hans fait partie de cette part de la société qui n'évolue pas dans le noir, à moins de désirer mourir. Parce que notre homme est un peureux. Même les adultes ont leur peur honteuse... Le noir est sans doute l'une des pire, surtout dans le monde de la magie, où un bon vieux Lumos avale les ombres en quelques instants... Quand on a une baguette !

Et puisque Hans se retrouvait sans défense contre ses démons, seul au milieu du château, alors que toutes lumières venaient de s'éteindre pour le couvre-feu, il devait bien trouver un moyen de se sortir de cet enfer.
Pas d'autre solution que marcher, tenter de trouver son chemin dans le noir, les yeux fermés pour oublier qu'on se trouve dans le noir, et qu'il peut y avoir autre chose que nous dans ce noir épais... Des choses étranges... Des choses flippantes... Des choses poilues, des gluantes, des mordantes, des hurlantes, des... chevelues ?

Hans sursauta et retint un cri de terreur. Il s'arrêta net et pria le vide que ce que ses mains venaient d'attraper n'étaient pas une bestiole agressive et pleine de griffes et de dents pointues prête à le dévisager. Son coeur battait la chamade, et le jeune homme parvenait de plus en plus difficilement à contenir sa panique. Les yeux fermés plus forts que jamais, il sentait le monde autour de lui se mettre à tourner. Il tremblait de tous ses membres et était tout simplement incapable de bouger, dans quelque direction que ce soit... Pire ! Ses mains tenaient toujours fermement ces... cheveux étranges, plutôt doux, et apparemment longs. Cheveux qui appartenaient forcément à quelque chose, ou quelqu'un.

« Pour savoir, tu dois ouvrir les yeux, Hans... Ouvre les ! » Non il ne pouvait pas. La simple idée de se retrouver dans le noir le rendait fou de peur. Et imaginer qu'il pourrait se retrouvez nez à nez avec une créature maléfique ne faisait qu'alimenter sa terreur. Le jeune homme resserra sa prise sur les 'cheveux', et un cri de protestation résonna dans la nuit. Hans poussa un cri à l'unisson et plaqua une main sur sa bouche, regrettant aussitôt de s'être laissé emporté par la panique. Machinalement, il avait ouvert les yeux et s'était figé. Une lumière dansait à quelques pas derrière la chose qu'il avait attrapée. Une créature à la chevelure de nacre, si claire qu'elle jurait avec le noir environnant.

Hans lâcha immédiatement sa proie et cette dernière se retourna pour dévoiler son vrai visage. Le jeune homme retint son souffle et lorsqu'il la reconnu – un peu difficilement, le temps que ses yeux se fassent à l'obscurité – il faillit s'étouffer de soulagement, de honte, et de joie. La douce lueur qui dansait non loin se reflétait sur le doux visage d'Irélia, l'une des 'amie' de Hans à Poudlard. Une jeune femme qu'il appréciait vraiment. Et avec qui il n'avait jamais été aussi heureux de se retrouver seul qu'en cet instant précis.

Sans crier gare, il fit un pas et l'attira à lui pour l'étreindre avec force. Un long soupir de soulagement s'échappa de ses lèvres alors qu'il inspirait l'air ambiant – un peu trop frais –, et le parfum des cheveux d'Irélia – qui, heureusement, n'étaient pas les cheveux ou la crinière de quelconque autre bestiole horrible –. Un moyen sans doute de se raccrocher à la réalité. « T'imagines même pas combien je suis ravi de te voir. »

Il n'était pas rare que je sois dehors en cette heure tardive. C'était même courant. Je ne dormais jamais beaucoup, trop préoccupé, trop perturbé, trop de choses dans mon esprit. Les cours, les amis et surtout ma famille. Les lettres perturbantes de mon père sur l'état de santé de ma mère. Il y avait de quoi ruminer dans mon petit cerveau. Et j'avais de nouveau décidé de me balader cette nuit, dans les murs de ce château, restant dans la pénombre et l'air frais du cachot. Les mains dans les poches de mon jeans, j'avançais la sans but réel. Sauf peut-être celui d'apaiser mon âme, de me fatiguer, histoire de pouvoir aller me coucher, dormir. Mais cette nuit, ça semblait mal partit.

J'espérais de tout cœur que je croiserais quelqu'un. Pas un professeur ou un préfet, quoi que croiser Luka aurait été sympathique. J'avais envie de passer le temps accompagné pour ne plus penser. Mais l'endroit était totalement désert. Du moins c'est ce que je croyais. Parce qu'en avançant dans la pénombre, j'entendis un bruit dans le couloir. Je tenais fermement ma baguette dans ma poche, mais ne la sortit pas de suite. Imaginez qu'une créature immonde sorte de je ne sais où ? Je restais sur mes gardes, immobile au beau milieu du couloir.

Et alors que j'allais me remettre en route je sentis un "truc" dans mes cheveux. Enfin non, plutôt des doigts. J'avais les yeux grand ouvert, dos à la chose qui me tripotait les cheveux. Il les tenait fermement, ce qui n'était franchement pas agréable. Mais là tout de suite, j'avais plus peur de faire quoi que ce soit. La chose avait des doigts, certes, mais ça aurait pu être n'importe quoi. Un centaure, un vampire, un loup-garou, un mangemort, que sais-je.. Il y avait tellement de possibilité. Sauf que, cette chose resserra ses doigts dans mes cheveux, et ça m'avait fait mal. Et là, là Irélia pas contente refit surface. Et je fis pas exprès de crier un peu trop fort

"- Hé là !!"

J'étais pas vraiment contente. J'avais sortie ma baguette, mais je préférais rester prudente. Ne pas attaquer trop vite. Surtout que vu comme il tenait mes cheveux, je ne pouvais pas trop tourner la tête pour voir qui me tenait comme ça.

Quelques secondes plus tard il me lâcha enfin. Pestant doucement, je décidais de me retourner pour faire face à mon agresseur de cheveux. S'il avait été mauvais, il m'aurait déjà tué, non ? Et là, je n'ai pas eu le temps de trop comprendre ce qui se passait. J'eus à peine le temps de reconnaître Hans, un ami qui devait être de passage à Poudlard assez souvent et avec qui j'aimais bien être très charmeuse (on va dire ça comme ça), que je me sentis attirer vers lui, et qu'il me serra fort. A en entendre son soupir de soulagement, la façon dont il m'étreignait, les battement de son cœur que j'entendais, puisque mon oreille était contre son torse, il avait du avoir peur. Maladroitement, je passais mes bras autour de lui, pour le rassurer. Je n'étais pas très douée pour ce genre de chose, mais je suppose que c'était ce qu'il fallait faire. Et il faut dire que j'avais eu peur aussi, du coup ça me rassurait un peu. Ça me calmait surtout. Ma fierté m'empêchait de lui avouer qu'il m'avait fait peur aussi.

"- Hé bien, j'espérais une approche de ta part, mais pas aussi agressive !"

Mon ton amusé justifiait cette phrase. Je voulais détendre l'atmosphère qui avait été pesante une minute avant. Je marmonnais juste un léger "Lumos" pour qu'on puisse avoir un peu de lumière. Je passais doucement ma main sur son dos, histoire qu'il se calme. Là, là ça va aller !

Jamais Hans n'avait été aussi soulagé d'entendre le mot 'Lumos' résonner dans le silence. Une forte lueur vint entourer les deux jeunes gens de bienveillance, et le plus âgé soupira de nouveau de soulagement, alors qu'Irélia lui caressait le dos pour le rassurer. Il aurait pu se sentir idiot, mais en vérité, il était à peine honteux. Il connaissait la Serpentard, et il l'appréciait. Tomber sur elle était comme une bénédiction, parce qu'il savait qu'elle ne le jugerait pas. Ou si elle le faisait, ce serait en toute amitié, et Hans n'en serait aucunement vexé !

Il n'avait pas relevé sa remarque ironique quant à son approche 'agressive', mais il n'avait pas manqué d'en sourire, la gardant dans un coin de sa tête le temps de reprendre totalement ses esprits, et se retrouver. Les ombres avaient ce don insupportable de le perdre dans ses propres pensées, et Hans détestait ces moments de solitude pendant lesquels il avait l'impression d'être avalé par le néant.
Irélia avait été sa lumière ce soir, et il avait eut de la chance de tomber sur elle. Mais cette nouvelle épreuve l'inciterait à faire doublement attention à sa baguette la prochaine fois qu'il se promènerait dans le château quelques heures avant l'extinction des feux.

Pour cette fois, il s'était trouvé veinard. A moins que le destin n'ai joué un rôle là dedans ? Hans secoua la tête pour en chasser cette idée étrange, puis il s'éloigna d'Irélia d'un geste un peu trop brusque. Il avait retrouvé ses esprits, et son cerveau avait allumé le voyant rouge 'câlin'. Le jeune homme n'avait rien contre ce genre d'étreinte, mais il craignait qu'elle ne prenne un sens tout autre pour sa jeune compagne que celui qu'il avait pour lui.

Hans se racla la gorge et s'empressa de remettre les choses à plat. « Merci... J'ai juste eu peur. Je n'ai pas réfléchit, en vérité. C'est venu naturellement. Et je te promets que ça ne se reproduira plus ! » Il ne voulait en aucun cas blessé la jeune femme, mais lui laisser un espoir n'était pas son but non plus. Depuis deux déjà, Irélia cherchait à le séduire pour passer une nuit avec lui... Hans l'avait toujours repoussée gentiment. Ils avaient réussi à trouver un terrain d'entente pour être amis, mais le banquier ne désirait rien de plus. Elle n'était qu'une gamine...

Le silence s'était installé, et Hans osait à peine regarder sa compagne dans les yeux, de peur d'y lire de la déception, de la tristesse ou de la douleur. Il inspira et croisa les bras sur sa poitrine avant de rompre le silence de manière spontanée, histoire d'avancer. « Au fait, qu'est-ce que tu fais encore dehors à cette heure ? - il jeta un oeil à la porte à sa droite et rit – Une petite faim ? » Hans n'avait jamais été très doué pour faire de l'humour, et il doutait franchement qu'Irélia se soit levée en pyjama pour aller aux cuisines en douce chercher de quoi manger. Il savait qu'elle ruminait parfois des choses qu'elle préférait garder personnelles... Mais leurs longs échanges de lettres avaient aidé Hans à mieux la cerner, et il commençait à être inquiet au sujet de la jeune femme.

Quelqu'un d'autre l'aurait sans doute questionné sur son possible malaise, mais le jeune sorcier n'était pas ce genre de personne curieuse. Il préférait changer les idées à Irélia plutôt que l'inciter à parler de quelque chose quelle n'avait potentiellement pas envie d'évoquer.
Hans la gratifia d'un sourire puis ce dernier se transforma en grimace. « Il paraît qu'il y a des créatures qui rodent la nuit dans le château... Navré si je te vexe, mais je t'ai prit pour l'une d'elle. Enfin... tes cheveux. Très convaincants ! » Il lui fit un clin d'œil et soupira.

Un homme digne de ce nom aurait juré protéger la demoiselle de ces 'créatures', mais pas Hans. Lui attendait plutôt l'inverse. Et il ne se fit pas prier pour le demander. « Puisque tu es levée, et si tu veux bien, tu accepterais de me raccompagner ? J'ai peur d'y retourner seul, j'ai pas de baguette. » Il n'avait pas hésité à avouer sa faiblesse. De toute façon, l'étudiante l'avait entendu crier, l'avait senti trembler de terreur contre elle, et l'avait rassuré en lui rendant son étreinte désespérée. Aucune raison de lui cacher qu'il avait les jetons de faire marche arrière dans les ténèbres, seul et sans lumières.

J'étais tout de même bien contente que mon agresseur de cheveux, ce soit lui. Non parce qu'avec les rumeurs qui courraient, vous savez, celle du vampire de Poudlard, ou encore celle des loups-garous, il était un peu risqué de se promener la nuit. Mais je m'en fichais. J'avais peur, certes, mais je n'allais pas m'empêcher de faire des choses tout ça parce que c'était risqué. S'en était même plus rigolo...

Il me repoussa d’un coup, un peu brusquement. Je fronçais un peu les sourcils. Pour une fois, je ne m’étais pas trop fait d’idée. Oui je continuais à lui faire du rentre dedans, mais c’était plus pour plaisanter maintenant. Enfin, je le trouvais toujours aussi séduisant, charmant, n’allez pas croire que d’un coup je le trouvais moche. Mais j’avais un peu mûri depuis la première fois où je l’avais croisé dans les couloirs, et où j’avais voulu le mettre dans mon lit. J’avais surtout quelqu’un d’autre dans ma tête qui m’empêchait de faire quoi que ce soit avec qui que ce soit. Je haussais simplement les épaules à sa phrase.

"- Ça ne m'a pas vraiment dérangé."

Oui bon, un câlin, ça faisait toujours un peu de bien au moral. Et en toute honnêteté, même si je n’étais pas trop affection, câlin et toutes ces niaiseries, je devais avouer qu’un peu de chaleur humaine, même si ce n’était qu’un câlin, ça mettait un peu de baume au cœur. Mais je garderais ça pour moi. Pas la peine d’en rajouter, je devais déjà avoir un air pas très en forme, si j’en rajoutais. Je regardais juste sur le côté, un peu en l’air, l’air un peu pensif.
Il y avait eu un petit blanc, qu’il venait de rompre. Je revins sur Terre alors reposant mes yeux sur lui. Je mordillais ma lèvre inférieure. Si seulement c’était la faim qui m’avait fait sortir de mon lit, j’aurais était un peu plus heureuse. La plupart des jeunes de mon âge ne s’inquiète pas autant que moi. Ne se pose pas autant de question. Et surtout, ils dorment sur leurs deux oreilles. Moi je m’inquiétais pour plus tard. Et peu de monde comprenait. Je n’étais même pas sûre de comprendre mes états d’âme moi-même par moment.

"- Je... Pas vraiment. Juste envie de marcher. Me fatiguer. Je n'ai juste pas sommeil."

Ruminer oui, c’était le mot exact. Ou ressasser. M’inquiéter aussi. Tellement de mot correspondait. Je ne cherchais qu’une échappatoire à tout cela. Et Hans pouvait m’offrir cette dernière. En me parlant, en m’occupant l’esprit. C’était peut-être rien pour lui, mais pour moi, c’était beaucoup. J’appréciais nos échanges, qu’ils soient direct ou par lettre. J’appréciais simplement sa présence. Et on peut dire que là, il tombait vraiment à pic.
D’ailleurs, malgré mes airs moroses, je réussis à décrocher un sourire. Même petit, ça restait un sourire. Et il me souriait aussi. Avant de grimacer en me parlant des créatures dans Poudlard et du fait qu’il m’avait pris pour l’une d’elle. Je pris un air faussement boudeur.

"- Je ne sais pas comment je dois le prendre ça... J'ai l'air si monstrueuse que ça ? Je sais que je ne suis pas trop arrangée, mais tout de même"

C’est vrai qu’avec mon gilet, mes cheveux débraillés et aussi rajoutons que je n’étais pas maquillée, je ne ressemblais pas à grand-chose. Mais j’étais jolie quand même, même en pyjama non ? Je lui souriais à nouveau, pour bien montrer que je plaisantais. Je ne pouvais pas le prendre mal. Et d’ailleurs, la suite me fit rigoler. Je ne me moquais pas, mais c’était un peu drôle de voir ce grand gaillard de 27 ans demander à la petite jeunette de 17 de le raccompagner dans sa chambre.

"- Tu as peur à ce point-là ? Quoi que, sans aucune lumière, c'est vrai que les couloirs font un peu peur."

Je calmais doucement mon rire. Je devais être discrète quand même. Je secouais la tête en souriant grandement. Je n’allais pas le laisser ici tout seul, sans lumière, le pauvre. Ça aurait été très cruel de ma part. Mais c’était un truc à faire aux gens que je n’appréciais pas.

"- Pardon. Je vais te raccompagner à ta chambre, je ne voudrais pas qu’un charmant jeune homme comme toi se fasse violenter par une créature des ténèbres ! "

Un petit sourire charmeur, je reprenais un peu du poil de la bête. Et j’ouvrais la marche doucement. Je restais sur mes gardes, ne sait-on jamais qu’un professeur ne passe par là, ou un des préfets. Je me serais fait coller, encore une fois. Pour ne pas changer, on va dire. Ma main libre dans ma poche, l’autre tenant ma baguette qui servait à nous illuminer le passage, je tournais ma tête vers lui.

"- Tu es revenu à Poudlard quand, au fait ? "

Hans n’avait jamais eu honte de ses faiblesses, et Irélia, même si elle se moquait, était le genre de jeune femme compréhensive, et prête à l’aider. D’ailleurs, elle n’hésita pas à le faire, et Hans soupçonna que cela lui faisait autant plaisir à elle que cela l’arrangeait lui.

Malgré leurs longues correspondances, le sorcier voyait rarement la demoiselle, et lorsque c’était le cas, c’était rarement pour très longtemps. Sa compagnie lui avait toujours été agréable, et il appréciait qu’elle le traite comme n’importe qui. A ses côtés, il oubliait ses obligations, la Confrérie, et tout ce qui faisait qu’habituellement il était un homme à éviter. Irélia avait su faire ressortir chez lui une part de tendresse et de compassion qu’il ne démontrait que rarement, et elle lui n’hésitait pas à lui botter les fesses s’il le fallait.

« Pardon ? » Il n’avait écouté la question et dû retourner en arrière pour se remémoré ses mots. Ah ! Quand était-il rentré ? « Avant-hier. Ce n’est pas pour me ravir, en vérité, mais je n’avais pas le choix… Engel a des ennuis, je l’ai su par un collègue qui l’a vu récemment à Pré-au-lard, et il avait une mine affreuse apparemment. » Hans venait régulièrement à Poudlard pour affaire, mais avant tout c’était pour surveiller son frère cadet, qui se croyait adulte, alors qu’il n’était qu’un enfant. Avec lui, Hans était capable de faire preuve de courage, pas comme ce soir…

Irélia était chargée de surveiller le petit, et Hans ne lui reprochait aucunement le malaise de son frère, mais il profita de sa présence et sa confiance pour l’interroger.

« Tu as entendu quelque chose à ce sujet ? Je sais qu’Engel n’est pas ton grand ami, mais comme tu connais pas mal de monde par ici… » Il espérait qu’elle en sache plus et le rassure, mais au fond, si elle ne savait rien, cela ne le ferait pas l’aimer moins, ou trouver un autre sujet de discussion. Il savait qu’avait elle l’avantage était immense, car il pouvait parler de tout, même de choses intimes auxquelles il aurait réfléchi à deux fois avant d’en parler à quelqu’un d’autre.

Décidé à ne pas la mettre mal à l’aise en restant bloquer sur ses inquiétudes de frère aîné, Hans décida de jouer la carte de l’innocence. Maintenant que la lumière d’Irélia éclairait le couloir et que la chaleur de la jeune femme à son côté le réconfortait, le sorcier avait retrouvé toute sa fougue et sa malice. Il aimait taquiner la Serpentard, et puisqu’elle s’était moquée de lui…

« Tu es contente que je sois là ? » Il agrémenta sa question d’un petit sourire en coin emplit d’innocence, et patienta docilement en attendant sa réponse.

HJ : Un énorme, énorme PARDON pour le temps de réponse inadmissible. Plus de 2 mois, c'est juste pas possible... Et en plus ce post est pas top du tout X.X Je suis désolée, j'ai honte. Juré, ça ne se reproduira plus :o

Il avait tout à fait raison de penser que, malgré mes gentilles moqueries, j'étais plutôt compréhensive avec lui. C'est vrai que les couloirs du château n'étaient pas forcément rassurant, et je pouvais concevoir facilement que l'idée de s'y perdre ou d'y rencontrer un monstre dans le noir comme ça, cela ne pouvait qu'impressionner. Et même un grand gaillard comme lui. D'autant plus que je n'avait que rarement l'occasion de le voir ces temps ci, et que notre relation se basait surtout sur nos longues lettres. Je profitais alors de sa présence lors de ses courtes visites à Poudlard, chacun de ses départs me resserrant le cœur un peu, car même si au départ, je n'avais eu qu'envie de lui sauter dessus, il était devenu un ami, un vrai, voir un confident. Et c'était réciproque malgré mon jeune âge.

Je redressais un peu la tête vers lui, il avait l'air dans les nuages un cours instant, ce qui me fit sourire légèrement. Puis il me répondit enfin. Oh, son frère avait eut des ennuis, et je n'avais pas été au courant. J'avais toujours pris soin à veiller sur lui au loin, non pas que je ne m'entendais pas avec, mais plus pour éviter qu'il ne croit que je le surveille pour le compte de Hans, enfin bref, vous l'avez compris, je ne voulais pas le mettre mal à l'aise. Je savais toujours tout sur tout dans cette école, et là j'avais faillis à ma tâche. Et pour le coup je me sentis un peu mal. Je passais une main sur ma nuque en mordillant ma lèvre. Je me mis à bredouiller, tellement je me trouvais stupide.

"- Je... Je suis désolé, j'aurais du faire plus attention à lui. Je ne suis même pas au courant. J'espère que ça ira vite mieux."

Je déglutis avec peine. SI j'avais eu l'esprit si ailleurs, c'était bien à cause d'une chose : Ezreal. Depuis le début de l'année, il avait été ma seule préoccupation, si bien que j'en avais un peu délaissé le reste. Et mes escapades nocturnes qui avait finit dans la réserve, ou ailleurs, me faisant ressembler à cet être que j'aimais et que j'insupportais en même temps... Non je n'étais pas bien sérieuse ! Je me repris légèrement.

"- Je me renseignerais dès demain matin. Tu me connais, rien ne peut bien rester secret pour moi bien longtemps. Et promis, ça n'arrivera plus."

Je savais qu'il ne devait pas m'en vouloir, puisqu'il me parlait simplement, sans énervement ni rien. Et il savait que quand je promettais quelque chose, je m'y tenais en général. Même si j'étais, de base, une lâche un peu manipulatrice. Mais pas avec lui, je tenais trop à lui pour faire des promesses dans le vent.

Mon regard toujours porté discrètement sur lui, son petit sourire et sa phrase me firent à nouveau sourire. La réponse était tellement évidente ! Je fis tout de même mine de réfléchir, le faisant patienter quelques secondes.

"- Hummm... Attend...Bon, j'avoue, je suis très contente de te voir ! Et toi, content que je sois venue par hasard à ton secours de ce couloir sombre et glauque ?"

HJ : pas bien grave, j'ai des journées chargés aussi et je me trouve naze en rp. J'en ferais des meilleurs <3<3<3

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