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Fin Septembre - Week end - Aprés midi à Pré Au Lard.

Aaron & Kennedy

Premier week end à Pré au lard. Autant dire que j'avais prevu d'en profiter. Entre les revelations d'Aaron; la nouvelle comme quoi Jacobson avait quitté léquipe de quidditch de Poufsouffle - probablement à cause de moi -; le fait que je sois vaguement perturbée par une femme qui ne voulait pas de moi, et aussi la nouvelle que je venais d'apprendre ce matin meme... Les fianciailles d'Aaron avec une blondasse - qui ne ferait probablement pas long feu - j'avais besoin de boire un verre. De me reposer. De faire quelque chose loin de Poudlard, et loin des gens qui revisaient leurs ASPICs. Luka était a la chasse au vampire à Poudlard, Shannon, vaquait à ses occupations, Caelan devait probablement trainer avec Jace ou avec Jorgen, et Irelia devait être occupée aussi. Ainsi, j'étais seule. Et ce n'était pas non plus vraiment pour me deplaire.

Les rues de Pré Au Lard étaient recouvertes d'une brume automnale, et quelques feuilles mortes jonchaient les pavés; tandis que j'avançais, au milieu de la rue principale et des cohortes de gens. La foule ne m'interessait pas vraiment. Non, j'avais en vue la tête de Sanglier, où je pourrais aller noyer mon chagrin - qui n'était pas du chagrin - dans l'alcool, et peut être rencontrer quelqu'un. Ou alors juste boire seule, et solitaire.

Je ne m'étais cependant pas attendu à tomber sur Aaron, qui semblait vaguement hesiter sur ce qu'il faisait. Ou alors peut être qu'il attendait quelqu'un. Et bien. Disons qu'en l'occurence, c'était moi qu'il attendrait.

- Hoy. Rembrandt ! Tu t'es perdu ? Ou t'attends ta fiancée ? Prendre des gants ? Non, je ne connaissais pas vraiment.

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Pré au Lard c’était toujours plus calme le matin. Ou presque. J’avais échappé a la salve d’élève qui voulaient aller a Zonko et a Honeydukes. D’ailleurs non je n’irais pas chercher des sucettes au sang ajourd’hui. Trop de monde. Ca craignais un peu et apres mettre éloigné dans les ruelles adjacentes je me demandais bien ce que je pouvais faire dans ce village tout seul. Parce que non je n’avais pas eu envie de rester enfermé ce week end je m’etais dis que ça me ferais du bien de sortir. Mais pour faire quoi ?

Alors que je m’étais arrété en pleine rue en hésitant un peu Kennedy venait de débarquer comme ça. Elle aussi ne voulait pas se retrouver coincé au milieu de la foule ? Pourtant elle aimait ça les contacts humains non ? Je soupirais un peu a sa réplique. Franchement les rumeurs allaient vite dans cette foutue école. C’était assez effrayant quand même.

- Quoi ? Tout le monde est déjà au courant … ? C’est pas vrai …

Oui c’était blasant. Combien de temps avant que tout Poudlard ne sache que je me nourrissais de sang ? Probablement pas beaucoup. Mais je préférais quand même que les rumeurs concerne notre futur union a Felicia et a moi …

- Non je ne suis pas perdu. Et je n’attends personne et toi ?

Ça m’étonnerais fort que Kennedy attendent quelqu’un. Ce n’etais pas trop son genre de donner des rendez-vous galant il me semble.

En un sens c’était stupide que je me retrouve blasée parce qu’Aaron était fiancé. Premierement ça n’allait nous déranger dans nos ébats. Deuxiemement je n’étais pas amoureuse de lui, mais alors du style pas du tout. Troisiemement il était mon ami, et j’aurais du être attristée par le fait qu’il se retrouve fiancé a une greluche. Ce n’était pas tant que Felicia soit une greluche, et d’ailleurs je me demandais la réaction d’Alice et par extension de Luka, mais c’était surtout que…Et bien non. Je ne savais pas pourquoi ça m’iritait. Pourtant ça m’irittait. Peut être que je me disais qu’il me le dirais si quelque chose d’important lui arrivait… Parce que je pensais être son amie. Parce que… Bah. Ca n’avait pas d’importance. Visiblement ça n’en avait pas pour lui.

- Tu croyais quoi ? Que les gens attendraient ton mariage pour en parler ? Ta nouvelle copine a du le répéter partout.

Un léger clin d’oeil, finalement ma colère disparaissait aussi vite qu’elle était venue. C’était stupide. Rien n’allait jamais changer entre nous ? Enfin, j’aurais peut être besoin qu’il me rassure un peu à ce sujet… Mais soit.

- Non, j’attend personne non plus, je cherchais quelqu’un ou quelque chose pour passer le temps à vrai dire. Et j’m’attendais pas à te trouver. Cela dit… C’est pas une mauvaise surprise. Enfin je suppose.

Du bout des doigts je caressais sa nuque et son épaule, avant de reprendre.

- A moins que ta fiancée ne t’interdise de parler aux autres filles, que dirais tu de passer la journée avec moi ?

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Hmm bon tant pis si tout le monde savait pour Felicia et moi. Jm’en foutais completement. De toute façon ce n’est pas comme si cette union allait se produire. Parce qu’on découvrirait surement que je n’etais pas un vampire avant la cérémonie. Ou probablement pendant. Il était hors de question que ça ce passe de toute façon. Mais je devrais surement me débrouiller tout seul pour annuler tout ça puis ce que ça semblait très bien convenir a la Serpentard vu ce qu’elle m’avait dit.

- J’en sais rien. C’est pas comme si c’était quelque chose d’important de toute façon.

Non se marier c’était pas du tout important bien sur ... Et puis je n’etais pas le seul puis ce que Rodolphus et Ezreal aussi avaient le même petit souci que moi. C’était une situation normale pour les sang purs de toute façon. Il fallait s’y attendre. D’ailleurs en parlant d’attendre Kennedy n’attendait personne non plus :

- Donc on est deux. Comme quoi le hasard fait bien les choses parfois.

Sa proposition venait de me faire doucement sourire en tout cas. Ou peut etre que c’était sa manière très tactile de me le demander. Comment est ce que je pouvais refuser un truc pareil :

- Ca me dirais oui … Mais ne t’inquiète pas pour Felicia je pense pas qu’elle s’intéresse à ce que je fais avec d’autres filles.

Sinon elle me l’aurais dit je suppose. Elle n’était pas mécontente parce qu’elle me connaissait mais on ne pouvait pas dire qu’elle soit amoureuse de moi non plus. Et ça m’étonnerais fort que cette lettre qu’elle avait recu l’ai frappé comme la flèche de cupidon.

Ah les joies d’être sang mêlé et d’éviter les mariages arrangés. Enfin, pour ce que j’en savais mon bon vieux père était peut être en train d’essayer de me trouver un vieux lard qui m’engrosserait, mais ça ne risquait pas de marcher… Parce que j’étais libre et que si il commençait comme ça… et bien, j’étais a quelques doigts de quitter la maison. Pour ce qu’il y’était de toute façon. Oui, quoi qu’il en soit je n’étais pas la pour parler de mon père, ou de mariage… J’avais juste un peu de peine pour ce bon vieux Aaron. Oh, au pire… J’pourrais l’aider. On verrait… On en parlerait peut être. Je lui souriais doucement.

- Tu veux en parler ? De ton mariage je veux dire. Enfin Felicia est pas trop moche et t’aurais pu tomber sur pire, mais quand même…

Toujours très délicate. Enfin, je préférais du coup changer un peu de sujet, pas que ça m’intéresse pas, mais en fait… ça m’intéressait pas vraiment. J’en parlerais si il voulait, et je le kidnapperais le jour de ses fiançailles si il voulait les éviter, mais ça c’était une autre histoire. Pour le moment il valait mieux vivre le moment présent n’est ce pas ? Et profiter de ce hasard qui nous avait une fois de plus réunis.

- Quel adorable hasard. Je vais finis par croire que le destin veut nous réunir.

Plaisanterie. Et déjà je posais mes bras sur ses épaules, en lui faisant face.

- Je pense qu’elle a fort a faire de son coté avec d’autres filles aussi comme tu dis. Mais soit, ne parlons plus d’elle, bien qu’un plan à trois puisse éventuellement s’envisager. As tu une idée de quelque chose à faire ?

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Comment dire … Oui cette histoire de mariage ne m’enchantais pas. Elle tombait mal. Très mal. Et ce n’était pas parce que j’avais quelque chose d’autre en vue comme Ezreal. Non la raison était differente. Mais ce serait pas évident de me sortir de la non plus. Kennedy me demandait si je voulais en parler avant d’enchainer sur le fait que j’aurais plus tomber sur pire. J’haussais simplement les épaules avant de dire :

- Oh tu sais c’est inutile d’en parler. C’est pas comme si j’avais le choix. Mais ouais j’aurais pu tomber sur pire.

Au moins on savait qu’entre nous ce ne serait jamais le grand amour. Ca rendais les choses moins compliqué. Et Felicia ne m’en voudrait pas si ce foutu mariage arrangé n’avais pas lieu. Enfin bref le mieux c’était de ne pas y penser et de penser toujours a ce drôle de hasard qui nous mettais toujours sur le même chemin :

- Oui peut être il a des bonnes idées ce destin en tout cas.

Je lui adressais un leger sourire avant d’accepter son invitation. Une journée avec elle moi ça me dérangeais pas au contraire. Elle venait de me faire rire avec son histoire de plan a trois. Pas sur que Felicia accepte ce genre de chose. A moins qu’elle soit plus libérée que ce qu’elle en avait l’air :

- Jte laisserais lui demander alors … Hmm mais qu’est ce qu’on pourrais faire …

Et je déposais un baiser sur ses lèvres, comme si ça pouvais m’aider a y reflechir avant de lui proposer :

- Tu veux que je t’invite quelque part ? Ou tu préfère qu’on aille dans un endroit calme toi et moi ?

Oui c’était plein de sous entendu … Et alors ?

Bon… Ben puisque ça n’avait pas l’air de l’intéresser ou de l’inquiéter outre mesure, nous n’allions plus parler de son mariage… Ce qui ne m’empêcherait pas de le taquiner un peu… Non mais franchement, 17 ans, fiancé… Dans quel monde on vivait ? C’était hallucinant hein ? Enfin quoi qu’il en soit, pour l’heure il fallait mieux faire autre chose ? Papoter ? Parler du hasard qui nous mettait toujours sur la route l’un de l’autre. Ou bien passer aux choses plus sérieuses ? C’était à voir.

- Oui, le destin est peut être un petit coquin. Comme nous.

Leger clin d’oeil, et je me raccrochais un peu plus à lui, en lui proposant des choses bizarres. Ou pas si bizarres. Et puis, je répondais à son baiser en souriant en coin - après le baiser quoi - tout en passant une main dans son dos. Oublié le plan à trois, je préférais penser à … et bien. Penser à… ce que nous pouvions faire aujourd’hui.

- On pourrait faire un peu des deux. Il parait qu’une auberge a ouvert, ils doivent avoir un restaurant ou un café bar, quelque chose comme ça. Et puis, ils doivent aussi avoir des chambres….

J’arquais un peu les sourcils, et je posais ma tête sur son épaule. J’appréciais sa présence. Et puis nous avions encore plein de choses à nous dire non ? Et plein de choses à faire aussi. Enfin, pour les choses à faire ça restait à négocier.

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Parlons d’autre chose ce serait mieux. Surtout qu’avec Kennedy nous n’avions pas de mal a parler … Enfin non nous n’avions surtout pas de mal a nous occuper autrement. Mais soit la je savais qu’avec ça elle venait de gagner de quoi me taquiner avec ce sujet de fiançailles. Hmm tant pis je trouverais bien de quoi riposter. Je me mit a rire un peu a sa remarque avant de dire :

- Tres belle comparaison !

Bon ben je pense que j’allais passé une journée pas si ennuyeuse que ça. Je me retrouvais avec une jolie Serdaigle accrochée a moi. C’était loin d’être deplaisant. Il ne restais plus qu’a trouver comment est ce qu’on pouvait s’occuper. J’avais bien une idée personellement mais bon … Elle venait de trouver quelque chose qui regroupais mes deux idées. Ça avait l’air bien ce qu’elle proposais tiens.

- Ah bon ? Eh bien allons y. Tu veux tester quoi en premier ? Leur bar ou leur chambre ?

Je l’enlaçais doucement avant qu’elle ne repondre prêt a me mettre en route. J’esperais qu’elle choisisse la chambre parce que je ne savais pas vraiment si l’alcool allait faire de l’effet sur moi mais on verrait bien. Pour le moment je profitais d’un de l’un de nos moments de tendresse avant que l'on aille voir cette fameuse auberge.

Comment ne pas être de bonne humeur quand j’étais avec Aaron ? Comme quoi, il avait pas besoin d’avoir des doigts de fées pour apaiser les souffrances de mon… Ah non j’allais pas commencerà parler comme Luka. Bref. Il était agréable de parler avec lui, - et pas seulement de parler - parce que justement on pouvait parler de tout. Se taquiner. Et rester accrochés l’un a l’autre. Un vrai bon remède contre la mauvaise humeur.

- Il n’y’a pas que la comparaison qui est belle.

Un clin d’oeil. Le rôle de la dragueuse ne m’allait pas trop alors il valait mieux en rire. Et amusée, je restais accrochée contre lui. De loin on aurait pu croire deux amoureux qui se retrouvaient après une longue séparation. Et au fond, meme si ce n’était pas vraiment ça, je me fichais un peu que les gens puissent le croire. Les avis des autres n’avaient totalement aucune importance pour moi. Et puis en couple je serais encore plus désirable aux yeux des autres. Voila tout.

Quand aux propositions j’aimais bien l’idée d’aller explorer les sept canards, et lui semblait avoir une idée derrière la tête alors qu’il m’enlaçait.

- Cruel choix. Tu sais que j’ai du mal à résister à un bar, mais peut être qu’il y’a un mini-bar dans les chambres, comme dans les hôtels moldus.

Quelque chose que lui ne devrait probablement pas connaitre. Mais soit. Me blottissant d’avantage contre lui, je prenais un air rêveur avant de reculer un peu en lui attrapant la main.

- Allons y, je te suis.

Ainsi. Il choisirait. Mais vraiment, si il y’avait des boissons dans une chambre ça serait l’idéal.

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Voila qu’elle m’avait mit de bonne humeur. En même temps c’était dur d’être d’être de mauvaise humeur aux cotés de Kennedy. Et … Je ne savais pas si elle venait de faire une tentative de drague ou si elle flattait son ego mais ça m’avais fait sourire. Et je répliquais en l’embrassant.

- Ouais il y a toi aussi.

Quoi ? Moi aussi je pouvais faire des tentatives de drague. Sauf que la je n’avais pas vraiment utiliser les mots. Mais juste les lèvres ça suffisait parfois. On était presque mignon tout de même. Pour peut on aurait dit que c’était elle ma fiancée. Mais non. Ca aurait sans doute été … Mieux ? Non pire. Parce que dans tout les cas personne ne voudrait être lié a jamais avec un monstre comme moi.

En tout cas Kennedy elle savait probablement ce que j’avais actuellement en tête vu ce qu’elle me disait. Et je lui jetais un regard perplexe alors qu’elle m’expliquait qu’il y avait des mini bar dans les chambres d’hotel modu. Non je ne connaissais pas ça tiens.

- Oh … Peut etre oui. Ce serait bien.

Et je lui adressais un leger sourire alors qu’elle se blottisais contre moi avant qu’elle ne me prenne la main pour marcher vers la fameuse auberge. Oui j’etais totalement sous le charme de Kennedy et non ça ne changeait pas avec le temps au contraire. Son coté vélane la rendais que plus magnifique.

- C’est bien ça ?

Nous etions arrivé a l’auberge qui était dans une des rues non loin. Les Sept Canards. C’était un nom etrange mais typiquement sorcier. Ca avait l’air bien oui. Et alors que nous venions de rentrer dans l’etablissement il fallait qu’on choisisse. Oh comme c’était a moi de choisir ce fut tout naturellement que je fini par demander une chambre sous le regard amusé du sorcier qui venait de nous donner la clef.

Bien sur qu’il y’avait moi. Au moins on était d’accord sur ce fait j’étais une des plus jolies filles de Poudlard. En fait, j’avais beau chercher en réfléchissant et tout, je ne voyais pas quelqu’un qui soit plus beau que moi. Et si une petite voix en moi me disait que Siobhàn était magnifique je la faisais vite taire. Ce n’était qu’une Poufsouffle que je ne connaissais qu’a peine et je n’allais pas me mettre à la trouver jolie. Non mais franchement… Quelle idée. En tout cas Aaron gagnait mes sourires. Et mes tendresses.

- Assurement. Je suis plus jolie que ta fiancée n’est ce pas ?

Un clin d’oeil. Et une nouvelle étreinte. Peut être que nous aurions du nous fiancer tous les deux, on aurait été un couple libre, un de ces couples à la mode dans ces années la. Et on aurait éventuellement eu des plans à trois de temps en temps. Ses parents auraient étés plus ou moins contents, sauf si sa mère avait un soucis avec les vélanis, et mon pere aurait été ravi que je me marie avec des sorciers… Enfin, avec un. Ouais. Au final c’est ce qu’on aurait du faire pour le sauver. Peut être que je lui présenterais mon idée. Peut être… Selon comment se passait la soirée quoi. Qui était d’ailleurs une journée.

D’ailleurs… Il n’avait pas attendu d’avantage pour m’entrainer jusqu’a l’auberge au nom assez cocasse. Le nom aurait assurément plu a sa soeur d’ailleurs mais bon, c’était une autre histoire.

- Exactement.

Et voila qu’il m’entrainait, demandant au réceptionniste une chambre, ce qui nous valu un grand sourire, tandis que l’homme ne pouvait s’empêcher de regarder mes yeux puis ma poitrine. Les joies d’être une vélane magnifique n’est ce pas… ? Les joies d’être moi. Entrelaçant mes doigts avec ceux d’Aaron je riais un peu.

- Je crois que notre cher réceptionniste s’est fait des films pour la soirée.

Desormais, nous étions devant la porte de la chambre 7, et je n’attendais plus que mon blond pour rentrer. Esperons qu’il y’ait de l’alcool a l’intérieur.

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Hmm elle le savait qu’elle était jolie. Qu’elle pouvait faire tomber n’importe quel homme a ses pieds en claquant des doigts. Elle le savait. Sa question m’avais un peu surpris. Je ne m’attendais pas a ce qu’elle dise ça tiens. Pour peu on aurait pu croire qu’elle était jalouse de Felicia. Mais elle n’avait pas de quoi l’être. Félicia était une amie a mes yeux, et surtout Felicia allait échappé a ses fiancailles sans le savoir :

- Tu es jalouse ? Bien sur que tu es plus jolie qu’elle.

Apres tout c’était a Kennedy que je succombais et pas a une autre.Il y avait des filles que je trouvais jolie aussi comme Amy mais ça en restait la. Quoi que avec Amy j’avais été plus loin mais ça c’était mal fini et ça n’avait pas été de la faute de la Serpentard mais c’était moi qui m’etais amusé a la faire tomber plus bas que terre ... Enfin on s’en moquait un peu et ce n’était pas le moment de penser a ça. L’auberge n’attendais que nous et nous allions tester le confort des chambres la bas.

Alors que j’avais demandé une des chambres on avait eu droit a un sourire qui voulait tout dire et Kennedy avait même eu droit au regard lubrique du receptioniste. L’espace d’un instant j’eu presque envie de lui sauter a la gorge mais … Non. Je serrais doucement les doigts de Kennedy entre les miens avant de repondre a sa remarque en haussant les epaules :

- Tant pis pour lui tant que je suis la il a pas interet a s’approcher.

Hmph non mais. Il pouvait crever celui la c’était ma journée a moi avec Kennedy et je ne la partageais pas. Enfin … Pas lorsqu’elle était avec moi. Je fini par ouvrir la porte de la chambre qui était quand même plus jolie que ce que je pensais. Moi qui m’attendais a quelque chose de simple et plat j’etais un peu surpris :

- C’est pas si mal tiens.

Il fallait tout de meme veiller à faire quelque chose pour éviter qu’Aaron et moi ne nous retrouvions uniquement pour s’envoyer en l’air. Mais cela dit, c’était un peu notre histoire à tous les deux. Il n’y’avait pas de sentiments juste du sexe, ce qui ne nous empêchait pas non plus de profiter du temps comme deux amis. On pouvait juste parler. On pouvait juste boire. Et juste plaisanter. En bref… Notre relation était idéale. Voila tout. C’était pour cela qu’on se permettait un peu de plaisanter ensemble. Et que je me la jouais moyennement jalouse.

- Je le sais. Après tout, je demeure ta préférée.

Un clin d’oeil, et nous marchions vers l’auberge, passions le regard lubrique du réceptionniste, qui causa une vague de… jalousie de la part d’Aaron, et nous ne tardions pas à arriver devant la porte de la chambre.

- Mon héros protecteur.

Enfin, la porte s’ouvrait sur une chambre convenable, avec un grand lit, quelques bibelots, une salle d’eau derrière une porte, un grand balcon exposé au soleil, et un coin salon. Ah bien, c’était de la sacré chambre, bon, de toutes les manières Aaron avait les moyens n’est ce pas ? Moi, j’allais profiter. Et a peine la porte fermée, je m’affalais sur le lit d’une manière peu sensuelle et plutôt… Garçonne.

- Tu regarde si y’a des boissons intéressantes dans le frigo ?

Oups. Peut être que j’étais douée pour donner des ordres. Ou pour me faire servir. Oui, dans tous les cas c’était en un sens pour ça que les garçons c’était mieux. On pouvait les mener à la baguette. Braguette. Oh, j’espérais qu’on continue de se voir meme après les fiançailles. Et je m’installais un peu mieux de manière assise sur le lit, lançant nonchalamment.

- C’est à moi que t’aurais du te fiancer. Je t’aurais bien traité tu sais.

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A l’entendre on aurait presque dit de la jalousie … Peut être que s’en était. Ou peut etre que je me faisais des idées qui sait. Parfois il valait mieux ne pas se poser trop de questions. Ce n’était pas bon pour notre relation en plus. Enfin pas comme si nous avions une relation très clean. Mais pour elle comme moi tant qu’il n’y avait pas de sentiments c’était bon alors … Voila. Je lui adressais un leger sourire avant de dire :

- Tu crois ?

Pas de oui. Parce que …. Parce que c’était amusant de laisser le doute planer et que j’avais envie de voir sa réaction. L’auberge donc avait l’air d’être un endroit sympa si on oubliait le sale type que j’avais voulu saigner. Mais bon il ne nous dérangerais pas. Je restais perplexe a ces mots. « Héros protecteur » ne faisait pas parti des mots qui me définissaient d’ordinaire.

- T’exagere …

Un peu beaucoup même. Mais soit nous etions a présent dans la chambre et c’était plutôt pas mal. D’ailleurs je venais d’apprendre qu’il ya avait un truc nommé frigo qui contenais des boissons alors que Kennedy c’était effondré sur le lit. Je détaillais du regard la piece avant de le diriger vers un appareil qui ressemblait a un placard blanc.

- Ca la ?

Sans attendre la reponse j’ouvrais le frigo avant d’attraper deux bouteilles. Eh ben ils savaient plus quoi inventer ces moldus … Je fermais la porte de l’appareil en fronçant les sorcil avant de me tourner vers la Serdaigle en manquand de lacher les bouteilles d’alcool surprit par ce qu’elle venait de dire. Je m’avançais vers elle avant de lui mettre une des bouteilles dans les bras et de dire avec un leger sourire :

- Je ne doute pas que tu m’aurais bien traité ... Mais je ne pense pas que ça t’aurais vraiment plu.

Dejà parce que ça m’étonnerais fort que Kennedy soit du genre a vouloir qu’on lui passe la bague au doigt. Ensuite parce que non elle n’aurait certainement pas apprécier ce retrouver fiancée avec un vampire. Et c’était tout a fait normal. Je soupirais en regardant la bouteille avec un air blasé. Si ce truc aurait pu me faire encore de l’effet je serais surement déjà en train de la vider. Mais non. L’alcool pour m’échapper c’était même plus la peine d’y penser.

Mais non je n’étais pas jalouse. J’étais sure de moi voila tout. Les gens jaloux…. Non, ne parlons pas de ça. Moi je savais ce que je valais. Et si je le provoquais un peu. C’était parce que je savais que oui, j’étais sa préférée. Bon, disons que j’étais un peu possessive. Mais ça, c’était bel et bien une autre histoire. Bref direction l’hôtel. Et ne nous posons plus vraiment de questions. Ou ne nous taquinons plus que sur certains sujets, si vous voyez ce que je veux dire.

Hotel où il agissait d’ailleurs en héros et râlait un peu après que je l’ai traité de la sorte. Le calmant en m’accrochant à son bras. Bah, pour moi il était un héros, et je savais que si j’avais trainé plus souvent avec lui il aurait pu me protéger. Il n’aurait pas été question que je me retrouve a Sainte Mangouste vidée de mon sang. Oui, probablement. Ou alors peut être qu’on serait morts tous les deux… Ou que… Oh ça n’importait pas.

Non, tout ce qui importait c’était cette chambre et ce que nous allions pouvoir y faire. Tandis qu’Aaron découvrait le frigo. Moldu-friendly les sept-canards ? Ce n’était pas pour me déplaire.

- Merci

Un clin d’oeil. J’attrapais la bouteille d’alcool sorcier aromatisée à la mure, et je l’ouvrais d’un mouvement rapide, avant de plaisanter un peu… Redevenant sérieuse alors qu’il énonçait une vérité.

- Probablement pas non. Mais c’est pas comme si tu m’aurais fait promettre d’être fidèle ou quoi que ce soit de ce style non ? Enfin… On s’en fiche.

Et amusée je donnais un coup de bouteille dans la sienne avant de boire une longue gorgée et de poser la bouteille désormais à moitié vide sur ce qui servait de table de nuit, m’affalant un peu. J’étais telle un chat gracieux, se mouvant sur le lit comme si c’était mon domaine. Et d’ailleurs c’était bien le cas non ? Façon de parler. Joueuse, je glissais mes doigts sur l’avant bras d’Aaron.

- Profitons de notre journée sans parler des choses qui fachent.

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Mouais mettre un truc de moldu dans une auberge de sorcier ça restais moyen tout de même. Enfin je n’allais pas me mettre a débattre la dessus. Encore moins sortir pour faire un scandale. Je n’en avais pas la moindre envie. Qu’ils crevent tous ces moldus ce serait une bonne chose. La preuve qu’ils etaient des parasites ils envahissaient même notre espace vital avec leurs inventions stupide. Heureusement le mechant frigo contenait des bouteilles. Même si moi je m’en foutais. J’en avais donc apporté une a Kennedy un peu trop perturbé parce qu’elle venait de dire pour faire une remarque sur le frigo.

- Non … Non mais …

Comment dire. Ca n’aurait pas été de refus si j’avais toujours été un sorcier. Mais je ne pouvais pas lui dire alors … Oui il vallait mieux mettre fin a la conversation la. Parce que je ne trouvais pas comment finir ma phrase. Donc finalement j’haussais les epaules avant de confirmer :

- Effectivement on s’en fiche. Puis tu trouveras probablement mieux que moi.

Et je la regardais boire sa bouteille après avoir donné un coup a la mienne. Je fini d’ailleurs par l’ouvrir. Je n’avais aucune idée de ce que pouvais être cet alcool transparent et non je ne le savais pas apres en avoir bu puis ce que je ne sentais aucun gout. J’avais d’ailleurs bu même pas deux gorgées avant de reposer la bouteille sur une des tables de nuit qui encardrait le lit. Puis j’esquisais un mince sourire a Kennedy alors qu’elle m’effleurait le bras avec ses doigts.

- Tu as raison.

Et sans rien ajouter de plus je me penchais vers elle pour l’embrasser. Quoi ? Dans une chambre il n’y avait pas trente six façons d’apprecier une journée non plus.

A tout bien réfléchir c’était à se demander pourquoi Aaron couchait avec moi et entretenait une sorte de relation saine avec la personne que j’étais, alors qu’il haïssait autant les moldus ? Cela étant dit, je n’étais pas Luka, et je ne lançais ni débat ni entreprise de protection des moldus, alors je m’en fichais royalement. C’était juste une réflexion comme ça en passant. La bouteille d’alcool était fort d’avantage intéressante, et je savourais le gout tout en faisant une proposition qui aurait pu sembler bizarre…. Et revenir sur les pas de mes mots ( *expression bizarre bonsoir* ) en voyant que ça semblait un peu le déranger. Oh moi ? J’étais légère, je ne cherchais pas trop à comprendre ou a épiloguer. Alors je battais en retraite quand ce n’était pas important.

- Peut être. Bien que niveau mâle la concurrence ne soit pas très rude.

Et pouf. Un joli compliment pour le joli blond, avant de m’occuper à le provoquer doucement. Du bout des doigts comme on dit. La bouteille était belle et bien oubliée, et alors qu’il se penchait vers moi pour m’embrasser je glissais ma main gauche dans ses boucles blondes, laissant mon autre main courir sur ses épaules, jusqu’a une ouverture de sa veste dans le col, pour tenter de l’enlever. Ce n’était meme pas tant que je sois trop pressée ou trop fougueuse, je ne voulais juste pas qu’il ait chaud. Pas trop. Pas comme ça du moins.

- Mets toi à l’aise.

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Hmm bon non ne débattons pas sur le fait que Kennedy et moi nous aurions pu faire un couple parfait et libre , parce que cet idéal n’existerait jamais. Parce que de toute façon je n’aurais jamais une petite vie parfaite. Il ne fallait pas se leurrer. Parce que j’etais un monstre condamné a me nourrir de sang pour l’éternité. Enfin sauf si quelqu’un me tuais avant. J’aurais déjà pu faire face a la mort si seulement je n’avais pas la trouille a l’idée de disparaitre. Hmph heureusement Kennedy avait toujours le mot juste.

- Oh … C’est plutôt flatteur ça.

Un sourire et je me retrouvais en train de gouter a ses lèvres qui devaient surement avoir le gout d’alcool. Sauf que je ne sentais rien du tout. Mais j’avais déjà oublié ma légère blasitude d’il y a cinq minutes a son simple contact. En même temps moi je me sentais de suite mieux si Kennedy avait ses mains sur moi. Visiblement le fait que je sois tres habillé commencait a la gener :

- D’accord … D’accord …

J’enlevais ma veste avant de la lancer en visant une chaise. Puis je commençais a glisser mes mais sous son tee shirt avant de lui demander avec un sourire au coin des lèvres :

- Et toi tu te mets pas a l’aise ?

Je mordillais doucement sa joue avant de lui jeter un regard interrogateur. Fallait pas que je sois le seul a perdre mes vêtements quand même.

Bien sur, j’étais un peu flatteuse. J’étais douce. J’étais attirante. Attachante. J’avais plein de qualités, et également plein de défauts, c’était bien pour cela que ce n’était pas la peine d’épiloguer de trop. Non nous avions bien mieux à faire. Pour une fois que nous avions une chambre, et un lit, et des choses un peu mieux qu’un vestiaire, la salle sur demande, un couloir, et un dortoir qui risquait d’être envahi d’un moment à l’autre, c’était le moment ou jamais d’en profiter, et de faire preuve de notre passion mutuelle. Ou bien tout simplement de dormir en toute tendresse mais étrangement je ne pensais pas que ça soit le genre d’Aaron, et ça n’était pas le mien. Point.

Ainsi, la veste n’était plus qu’un lointain souvenir, et je riais un peu alors qu’il glissait ses mains glacées sous mon t shirt, probablement pour l’enlever aussi.

- Non ? J’attend que TU me mette à L’aise.

Kennedy, ou l’art de se faire servir par les gens. Assurement. Tout le temps. Toujours. On ne me changerait pas, et franchement, je n’avais pas vraiment envie que l’on me change non ? Cependant il était un peu trop lent, et je le repoussais en reposant un baiser dans sa nuque. Profitant du recul pour enlever mon t shirt a toute allure. Il avait de la chance, mes sous-vêtements étaient plutôt sexy cette fois - non en fait ils l’étaient toujours… Mais voila. - Et une fois ceci fait, je m’occupais de son t shirt à lui, déposant des baisers sur ses épaules… Et donnant un léger coup de langue après chaque baiser. Sa peau était si pale. On aurait dit du chocolat blanc. *faim*

It's beyond your control

Pouf j’avais completement oublié tout ce qu’il y avait eu precedement. Mon humeur maussade était parti loin loin loin. Les mains de Kennedy l’avait chassé très très loin. Je m’etais débarrasser de ma veste écoutant son conseil. Pas que j’avais particulièrement chaud. Enfin … Je n’avais pas chaud a cause de la chaleur ambiante de la piece. Mais ça n’empêchait pas que mes vêtements m’embêtaient quand même. Mais je ne voulais pas être le seul a commencer a me devetir. Même si Kennedy n’avait pas de veste. Je fronçais legerement les sourcils a ses mots avant de dire :

- Quoi tu n’es pas a l’aise avec moi ?

J’avais du mal a le croire. Surtout qu’elle venait de se debarasser de son t-shirt et du mien en moins de deux. Elle était préssé … Mais ça ne me derangeais pas. Je frissonais a ses baiser et a ses coups de langue avant de repliquer moi aussi. Je posais mes levres sur la peau chaude de ses épaules et de sa nuque tout en detachant son soutien-gorge. Il était joli mais elle était tout de même mieux sans rien. Je finissais par l’embrasser avant de jeter son sous vêtement :

- Ben alors ? On est pressé ?

Apres lui avoir adresser un petit sourire amuser j’allais lui mordiller le cou. Doucement … Je pouvais bien resister a l’envie de planter mes crocs plus fort non ? Je l’avais déjà fait une fois.

Tiens susceptible le Aaron ? C’était tout nouveau ça ? Bah je souriais doucement. Et je m’occupais de mes vêtements en vitesse tout en arquant un magnifique sourcil interrogateur. Ah les hommes .

- Je parlais d’un point de vue vestimentaire mais si tu as besoin d’être … rassuré.

Un clin d’oeil léger, et je nous debaraissais également de son t-shirt, pour deposer des baisers sur sa peau froide. Ses lèvres me faisaient frissonner et je ne savais pas vraiment si c’était à cause de leur froideur ou du plaisir qu’elles risquaient de me procurer. Etais-je pressée ainsi qu’il me le demandait ? Voulais-je en finir vite ? Non, je voulais profiter de chaque caresse, de chaque baiser, qui sait quand nous aurions l’occasion d’avoir une autre journée de ce genre ? Qui sait quand… ?

- Visiblement je ne suis pas la seule.

Déjà ma poitrine s’offrait à ses caresses, tandis qu’il attaquait mon cou avec toute la passion dont il était capable. Un sourire sur mes lèvres, je griffais un peu son dos, caressant ses hanches de manière douce et provocatrice, avant de glisser mes doigts sur sa ceinture, pour tenter de l’ouvrir. Ce n’était pas tant que j’étais pressé, mais nous pourrions prendre tout le temps du monde une fois que nous serions nus. Les choses seraient même fort probablement plus agréables. Mais depuis quand les ceintures étaient aussi dures à ouvrir….

It's beyond your control

Bon au moins mon erreur avait servi a quelque chose. Parce que non je n’avais pas forcément besoin d’être rassuré avec Kennedy mais je n’allais pas lui dire non. Vu comment elle comptait me rassurer c’était hors de question de refuser. Et pour toute réponse a ça je posais mes lèvres sur les siennes avant que mon t-shirt ne se retrouve a voler dans la piece.

Pressée la jolie Serdaigle ? Je la taquinais un peu. Mais c’est vrai qu’elle n’avait pas perdu son temps puis ce qu’elle c’était mit en tête de me déshabiller le plus vite possible. Ca ne me derangeais pas et je faisais de même tout en savourant ses baisers et ses caresses tout en ripostant avec les miens. Non elle n’était pas la seule effectivement. Je laissais echapper un leger rire avant de dire :

- Dis moi que ça te derange ?

Et j’attendais sa reponse en mordillant son cou et en me persuadant mentalement que je pourrais resister a l’envie de la mordre plus fort. Mais ses griffures et ses caresses étaient un peu déstabilisantes … Voir même beaucoup. Mais je ripostais de la même façon en glissant mes doigts sur son dos son ventre et sa poitrine.

Et je m’accrochais a elle en grognant un peu pendant qu’elle galérait un peu avec ma ceinture avant de planter mes crocs dans son cou. Le pire c’est que je n’avais pas tout de suite réalisé mon erreur et j’avais réussi a gouter un peu de son sang juste avant. Il m’avait fait tellement envie dans les vestiaires. J’avais pu resister parce que j’avais chasser de quoi me nourrir juste avant. Mais la … La c’était different. On était en plein apres midi. Et mes envies de sang etaient difficile a refréner.

Comment ne pas vouloir le rassurer. Oh pas que je supposais qu’il en ai besoin ou quoi que ce soit, mais je connaissais d’agréables manieres de lui assurer que j’étais à l’aise avec lui. Bien que ça sous entende que lui doive être un peu plus tendu. Mais soit. Enfin quoi qu’il en soit je profitais de la sensation de ses lèvres sur les miennes tandis que nous nous déshabillions, ou que je nous déshabillais, je ne savais pas trop. C’était rapide. Et ce n’était pas pour me déplaire… Du moins cette partie la.

- Pas vraiment.

Ses mordillages dans mon cou étaient excitant, tant qu’ils ne devenaient pas plus fort, et je luttais un peu avec la boucle de sa ceinture, parvenant enfin a l’ouvrir, prête à glisser ma fine main pour caresser doucement son caleçon, quand il planta ses dents dans ma nuque… Violement. Brutalement. L’espace de quelques secondes je visualisais une femme aux longs cheveux noirs qui me faisait la meme chose, et d’un geste je le repoussais, avec violence et rapidité.

- AARON ?

Je n’avais pas pour habitude d’être aussi brutale, et l’arrachage de ses lèvres - et dents - de mon epaule, m’avait fait saigner d’avantage, mais j’étais choquée…. Et plus ou moins en état de choc.

It's beyond your control

Kennedy semblait bien avoir envie de tester le lit de la fameuse auberge des sept canards. Et moi ça ne me dérangeais pas du tout au contraire. Nos vetements commencaient vite a tomber un a un et effectivement moi je me sentais plus a l’aise de minutes en minutes. Et je me disais que non jamais je ne me lasserais de ses levres. De son corp et de ses caresses. Jamais. Et moins on se voyait plus on se manquait.

J’etais ravi de constater que ça ne le derangeais pas que je l’aide a se debarasser de ses vetements aussi. Et alors qu’elle avait enfin réussir a defaire ma ceinture pour glisser ses mains plus bas je venais de planter mes crocs dans sa chair en buvant a moitié une gorgée de sang jusqu’à qu’elle ne me repousse rapidement. Si elle était en etat de choc moi aussi je restais immobile en fixant le sang qui coulait de son epaule en tentant de faire taire cette voix qui me disait de continuer de boire le délicieux sang de la Serdaigle :

- Je …

Même si je venais de la mordre et qu’elle avait surement deviné pourquoi j’avais fais ça j’etais incapable de lui dire a voix haute que j’etais devenu un sale vampire. Je tremblais legerement avant de finir par prononcer :

- Je suis désolé … Je … C’est pas ce que tu crois … Je …

N’avais aucune excuse potable. C’était con hein ? En plus la mes crocs devaient être particulierement voyant. Non c’était mort. Mais je persistais. Fallait que je la rassure :

- Je te ferais pas de mal … N’ai pas peur … Je suis désolé.
C’était bien une premiere venant de moi ça.

« Cette fois. Tu sera à moi. » Et la douleur des crocs. L’ombre. Un flash. Les souvenirs étaient bien trop pressants. Bien trop présents… Et j’aurais pu avoir tous les flashback du monde, j’aurais pu me bercer d’illusion, mais je ne connaissais que trop bien la morsure d’un vampire pour ne pas comprendre de quoi il s’agissait. Il y’avait des dents. Et il y’avait des crocs. il rentrait dans la seconde catégorie, et rien que pour ça je l’avais repoussé. Violement. Je me sentais salie. Trahie. Il m’avait menti. Il ne savait pas. Il ne pouvait pas savoir. Mais…

- Tu es un vampire.

C’était froid. Je ne savais plus vraiment ce que je faisais. Je crois que j’attrapais mon t-shirt et que je le repassais vaguement sur ma tête, a l’envers, sans trop réaliser. Et alors que je le regardais, tremblant, je ne résistais pas et lui décochais une claque. Brutale. Virulente.

- Comment… Comment as tu osé ? Pourquoi ?

Si je prenais le temps de me poser je réfléchirais. Je réaliserais qu’il n’était pas en tort, qu’il… Ouais. Si je prenais le temps. Mais je ne prenais pas le temps et je le regardais trembler.

- Depuis quand ?

Oui ça m'interessait vraiment de savoir depuis quand mon compagnon de jeux sexuels était un vampire ? Histoire de savoir depuis combien de temps il me desirait ? Depuis combien de temps je me tapais un cadavre....

Sujet: Re: (aaron&kenn) + it's beyond your control.