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 (leo&salem) ▽ don't stop, thinking about tomorow

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Salem A. Rembrandt
SALEM ▽ Till the landslide brought me down
Salem A. Rembrandt


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MessageSujet: (leo&salem) ▽ don't stop, thinking about tomorow   (leo&salem) ▽ don't stop, thinking about tomorow Icon_minitimeLun 24 Fév - 0:47


eleonore & salem
don't stop, thinking about tomorow


« I'll be there if you want me to,  No one else that could ever do got to get some peace in my mind...»  Perdue dans la musique qui emanait du tourne-disque, je dansais, de plutot bonne humeur, au rythme de cette récente mélodie; tandis que mon chat noir courait allégrement autour de moi. La nuit commencait à peine, ou peut être avait elle déja commencée depuis bien longtemps. Perdue dans les préparations de cours, je m'étais plus ou moins oubliée, oubliant le temps qui passait, et oubliant aussi de manger. Ce qui en soit, n'était pas trop problématique. Enfin, tout cela n'avait que peu d'importance.  Les prochains cours seraient parfaits. Comme toujours. J’avais prévu d’enseigner aux troisièmes années comment marchaient les automobiles moldues, et j’avais meme achetée des petits jouets dans un magasin à Londres, pour leur faire des demonstrations. Bon bien sur les petits jouets n’avaient pas d’essence, et ils ne pourraient pas monter dedans mais c’était déjà bien non ? Avec les cinquièmes années j’avais prévu un cours de littérature moldu, pour les préparer pour les BUSES et pour le reste il fallait encore que je tire au clair tous mes programmes. Enfin, tout ça pour dire que j’étais excitée à l’idée de commencer cette nouvelle année, et j’esperais vraiment que les petits troisièmes année seraient enchantés par l’étude des moldus. Après tout c’était une matière tellement fascinante.

Un long miaulement me fit revenir sur terre, tandis que mon chat se mettait à courir vers moi, de maniere plus frénetique, se frottant contre mes jambes et manquant de me faire tomber.  «  C’bon, j’ai compris, viens on va chercher tes croquettes » Une caresse, quelques gratouilles, et je lui servait un bol plein, changeant également son eau, avant de me reconcentrer à la fois sur la musique et sur mes cours. « Alors voyons, concentrons nous un peu, et si on faisait un cours de musique encore ? T’en pense quoi Rhi’ ? »  Même pas un miaulement ne vint, le gros père était occupé à manger ses croquettes avec joie, tandis que moi… Je restais la à parler seule.

Parfois, c’était assez triste d’être ici, toute seule à Poudlard et de ne pas avoir grand monde a qui parler. A d’autres moments, c’était un peu plus interessant, des élèves venaient dans mon bureau, discutaient avec moi; d’autres professeurs venaient boire un verre, ou parfois j’avais droit aux remontrances qui concernaient mon frère sur le quel bien entendu je n’avais aucune autorité, mais ça, c’était une autre histoire. Une longue histoire.  

«  Monday Morning your sure look fine, mmm mmm i got traveling on my mind; hmm mmm » Et repartie dans ma chanson, c’est à peine si j’entendais les bruits autour de moi, comme quelqu’un qui tapait à ma porte.

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MessageSujet: Re: (leo&salem) ▽ don't stop, thinking about tomorow   (leo&salem) ▽ don't stop, thinking about tomorow Icon_minitimeLun 24 Fév - 21:31


don't stop, thinking about tomorrow

Am I going to age with grace, or only to wake and hide my face ?



Des personnes en noir courraient en sa direction. Elle ne pouvait plus s'échapper maintenant. Elle avait le dos collé au mur. Elle ne savait même pas ce qu'elle avait fait de mal, mais tout autour d'elle régnait le chaos. Finalement, elle entendit une voix plus forte que les autres lancer un sort, et elle tourna la tête vers le mur, pour ne pas voir ce qui allait se produire. Mais, même à travers ses paupières closes, elle voyait l'éclair lumineux vert...

Eleonor ouvrit brutalement les yeux, la bouche entrouverte. Elle eut le réflexe de plaquer sa main sur sa bouche avant que le gémissement ne lui échappe. C'était un progrès. Il n'y a pas si longtemps que cela, ce genre de cauchemar la réveillait en hurlant. Ses yeux se refermèrent, faisant couler une larme le long de sa joue. Elle détestait ce genre de cauchemar. Enfin, elle supposait que c'en était un. Elle espérait vraiment qu'il ne s'agissait pas d'une vision. Sinon, elle allait bientôt se faire assassiner, par des gens habillés en noir. Un frisson la parcourut de la tête aux pieds et elle se redressa dans son lit, comptant les respirations autour d'elle. Personne ne s'était réveillée, à son grand soulagement. Ses colocataires pouvaient être très gentilles, mais tellement curieuses, et Eleonor n'avait aucune envie de parler de ce cauchemar récurrent qu'elle faisait si souvent... Rien que ces derniers temps, il revenait toutes les deux ou trois nuits, l'empêchant de fermer l'oeil. Doucement, elle écarta ses rideaux, et enfila son blazer par dessus son pyjama (qui était en fait un large tee-shirt à effigie d'un groupe de rock moldu et un pantalon noir léger), et ses chaussures, avant de sortir du dortoir. Elle se sentait étouffer dans la tour des Serdaigles. Après ce genre d'émotions fortes, elle avait envie – besoin même – de sortir un peu. L'ennui, il était tard, et le couvre-feu était probablement passé. Or, depuis sa dernière escapade nocturne forcée, Eleonor était refroidie de toute sorte d'aventures. Vivre des aventures, ça n'avait jamais trop été son truc, en fait. Mais elle avait l'impression qu'ici, elle allait exploser. Alors, le plus silencieusement possible, elle quitta sa tour, et commença à descendre. Elle savait où elle voulait aller.

Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait ça. La première fois, c'était arrivé un peu par hasard, elle l'avait croisée, et elle s'était laissée emmener dans son bureau, et à vrai dire, ça l'avait distraite un moment. Elle en avait oublié ses peurs, et s'était même intéressée à tout autre chose. Alors, cette nuit, elle avait envie de retourner voir la professeur d'étude des moldus. En tout cas, sur le coup, cela lui sembla être une idée lumineuse.
Cette nuit-là, la chance était de son côté. Durant toute la descente, elle ne croisa personne. Ni professeurs, ni élèves, ni même le moindre fantôme. A croire que tout le monde sauf elle dormait. Oh, oui, les gens normaux dormaient la nuit. C'est à cet instant que l'idée la frappa. Elle se figea au milieu du couloir du sixième étage, à quelques mètres du bureau de Miss Rembrandt. Peut-être qu'elle dormait elle aussi. Peut-être que le monde n'était pas là, à convenance de Miss Morstan. Mais ça ne coûtait rien de vérifier, lança la petite voix hautaine à l'intérieur de sa tête. Eleonor haussa les épaules et reprit sa route. Un sourire étira un instant ses lèvres en constatant qu'en effet, le professeur Rembrandt ne dormait pas. Il y avait de la lumière sous la porte, et elle entendait de la lumière. Elle colla son oreille contre la porte de bois et tenta d'entendre de quelle musique il s'agissait. Certainement quelque chose de moldu. Les connaissances en musique moldue d'Eleonor n'étaient pas très étendues, mais suite à leur première soirée ensemble dans cette même pièce, Leo s'était intéressée à cet art, et elle avait découvert quelques groupes qui lui plaisaient. « Monday Morning your sure look fine, mmm mmm i got traveling on my mind » entendit la jeune fille. Timidement, elle replia ses doigts et frappa à la porte. Une fois, deux fois. Constatant qu'aucune réponse ne venait, elle esquissa un pas pour retourner dans son dortoir, et puis, finalement, mue par une soudaine impulsion, elle tourna la poignée, et passa la tête dans l’entrebâillement. La porte grinçait, ce qui fit que Miss Rembrandt ne pouvait que la remarquer. Elle avait les cheveux encore ébouriffés, et probablement l'air un peu hébété de quelqu'un qui a peu et mal dormi. Elle pinça légèrement les lèvres avant d'oser parler. « Bonsoir. Je... Je suis désolée, je ne voulais pas vous déranger... Je... » A cet instant, elle comprit qu'elle aurait du mal à s'expliquer. Elle n'osait pas dire que tout cela n'était dû qu'à un cauchemar, mais elle n'avait pas envie de parler.

Eleonor entra dans le bureau de sa professeur où régnaient les objets moldus.  « J'ai entendu de la musique, et je me demandais ce que c'était. » reprit-elle d'une voix plus sûre d'elle. Oui, voilà, ça c'était une bonne raison pour venir au milieu de la nuit, bravo Leo, pensa-t-elle. Elle plaça une de ses mèches derrière son oreille, histoire de dégager un peu son visage. ger un peu son visage.




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Salem A. Rembrandt
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MessageSujet: Re: (leo&salem) ▽ don't stop, thinking about tomorow   (leo&salem) ▽ don't stop, thinking about tomorow Icon_minitimeMar 25 Fév - 0:36


eleonore & salem
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«  Mmm Mmmm mmmm Monday Morning ! » Non, je ne chantais pas aussi bien que la musique qui émanait du tourne disque, mais j’essayais. On pouvait dire que j’avais un joli petit timbre de voix, peut être un peu trop rauque, bah, ce n’était pas déplaisant. Du moins j’aimais bien m’écouter, mais j’aimais encore plus écouter ces groupes et chanteurs de rock et de new wave dont les vinyles hantaient mon bureau: Blondie, Fleetwood Mac, Marianne Faithfull sans oublier le dieu Bowie; et aussi un peu les Beatles, pour rajouter du registre de pop’anglaise un peu édulcorée. De la musique moldue qui n’avait rien a envier aux musiques des sorciers à la noix. Non, je n’aimais pas vraiment la musique magique, en meme temps les groupes et les instruments étaient assez étranges et … on ne pouvait pas tout aimer. Pas au point ou j’aimais la musique moldue en tout cas. Cependant, je n’allais pas commencer à épiloguer la dessus, sinon je ne m’arrêterais jamais.

Et par chance je fus interompue dans mes pensées par le grincement causé par l’ouverture de la porte… A la quelle je n’avais guère entendu les coups que l’on avait pu porter. D’un coup de baguette, je baissais un peu le son du tourne-disque, et je fixais quelques instants la jeune rouquine qui venait de rentrer dans mon bureau; un peu gênée, un peu timide, probablement du au fait qu’elle venait de rentrer mon bureau sans crier gare ? Bah, ce n’était pas bien grave, je lui offrais un de mes plus grand sourire . «  Tu ne me dérange pas ! Viens rentre, fais comme chez toi, assieds toi ! Je peux te préparer un thé ? » Infusions, thés, cafés, un peu d’alcool mais pas beaucoup, du miel aussi, j’avais tout plein de recettes de grand-mère si elle narrivait pas à dormir, enfin, tout ça pour dire qu’elle pouvait se mettre à l’aise, et je lui montrais l’un des canapés dans un coin du bureau, où Rhi’ venait d’ailleurs de s’affaler, réservant une place de toute son immensité de gros chat, pour dormir paisiblement, de son sommeil félin. Bah, ça allait, il restait encore de la place il n’était pas si gros que ça tout de même. Mmmh, on disait… ? Capacité de concentration ? Zero ! Quelques secondes tout au plus, et humant un peu la chanson qui passait, tandis que le disque changeait de piste, je revenais a la réalité avec la question de la douce Eleonor.

«  Oh, j’écoutais si fort que ça ? Je ne voulais pas déranger le couloir ! Enfin, ce n’est pas si grave c’est un moment comme un autre pour s’instruire ! Ça, c’est Fleetwood Mac M’demoiselle ! J’ai tellement de choses à te faire écouter si tu veux découvrir la musique moldue ! »  Et voila, il en fallait peu pour que je ne commence à parler n’est ce pas ? En même temps, les dialogues, en général ils étaient toujours un peu bizarre avec moi, mais bon, j’étais tellement chou et je lançais tellement d’informations aléatoires en général, que l’on ne m’en voulait pas trop. «  Mais, pas que ça me dérange bien au contraire, mais t’es pas censée être en train de dormir ? » Boui. On s’en fichait ! Mais j’étais quand meme quelqu’un de plus ou moins responsable… Bah allez, tant qu’elle était la, elle était en sécurité de toute façon. On savait jamais, y’avait des drôles de choses qui trainaient dans Poudlard en ce moment. Des créatures…. J’étais plutôt bien placée pour le savoir. «  Tu veux du chocolat ? » Sans trop attendre sa réponse, j’enchainais les phrases de toute façon, et je lui tendais une barre de chocolat, c’était toujours cool le chocolat.

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MessageSujet: Re: (leo&salem) ▽ don't stop, thinking about tomorow   (leo&salem) ▽ don't stop, thinking about tomorow Icon_minitimeJeu 27 Fév - 18:21


don't stop, thinking about tomorrow

Am I going to age with grace, or only to wake and hide my face ?





Ce qu'Eleonor appréciait le plus chez Salem, c'était son sourire. C'était un sourire immense, lumineux, qui rassurait et qui donnait l'impression à Eleonor que même au milieu de la nuit, peu importait la raison, elle était toujours la bienvenue. Quelque part, au fond d'elle, elle ne pouvait pas s'empêcher de se dire que normalement, on ne pouvait pas avoir une relation amicale comme ça avec un professeur. Car oui, c'était presque de l'amitié. Leo se sentait un peu comme la protégée de Salem. Lorsqu'elle rêvait qu'elle se faisait assassiner sans pouvoir déterminer si ça allait vraiment lui arriver ou pas, et qu'elle se retrouvait face à se sourire, elle savait qu'il ne lui arriverait rien. Car ici, on ne permettrait à personne d'assassiner Eleonor. « Tu ne me dérange pas ! Viens rentre, fais comme chez toi, assieds toi ! Je peux te préparer un thé ? » Eleonor secoua légèrement la tête de droite à gauche tout en se dirigeant vers le canapé que le professeur Rembrandt venait de lui montrer. Un gros chat occupait une partie du canapé, mais Leo trouva quand même la place de s'asseoir. « Non merci », répondit-elle tout en s'installant, le dos bien droit, les mains posées sur ses cuisses. Assise comme ça, on aurait dit qu'elle était installée dans le salon privé de la Reine d'Angleterre. Ca, c'était son éducation qui ressortait. Lorsque son père organisait des dîners avec d'autres employés important du ministère de la magie, Eleonor, Norma et Moira devaient avoir l'air de trois poupées de porcelaine. Résultat, même maintenant les trois sœurs se tenaient comme de petites princesses en public (oh, mais Leo n'est pas toujours aussi guindée, lorsqu'elle est dans la salle commune, elle s'assoit souvent en travers dans les fauteuils).

Puis, la conversation dériva sur la musique. « J’ai tellement de choses à te faire écouter si tu veux découvrir la musique moldue ! »  Eleonor ne put que refléter le sourire et l'enthousiasme du professeur. Elle laissa même échapper un petit rire. « Oh mais je ne demande pas mieux. » répondit Leo. Elle tira un peu sur son tee shirt de pyjama pour le montrer à Salem. C'était un tee shirt Led Zeppelin. « J'ai réussi à trouver ça cet été, dans une boutique moldue, et j'aime bien leur musique. » C'était une jolie base, pour une jeune fille élevée par des sorciers, avec très peu d'accès au monde moldu. D'ailleurs, Norma lui avait fait une véritable crise lorsqu'elle avait su au mois d’août qu'Eleonor avait été du côté Moldu de Glasgow. Ses sœurs ne voyaient pas d'un bon œil les relations sorciers/moldus. Ni même les nés moldus en fait. Ses sœurs l'agaçaient. «  Mais, pas que ça me dérange bien au contraire, mais t’es pas censée être en train de dormir ? » lança soudainement le professeur Rembrandt. Eleonor eut à peine le temps de hausser les épaules, qu'elle se retrouvait avec une barre de chocolat dans les mains. « Merci. » fit-elle poliment. Elle croqua un bout dedans, se laissant porter un peu par la musique. Le chocolat arrangeait toujours tout, de toutes façons. « A vrai dire, j'arrivais plus à dormir, une de mes colocataires parle en dormant. Quand je suis partie, je crois qu'elle chassait un chien dans les landes. » C'était un semi-mensonge, en fait. Il était vrai que l'une des cinquièmes années Serdaigle parlait en dormant, mais de là à empêcher Eleonor de dormir ? Non bien sûr que non. Et il était fort probable que Salem se doute qu'Eleonor mentait. Elle n'était pas une si bonne menteuse. Déjà parce qu'elle fixait ses mains en parlant, et puis parce qu'elle changeait de sujet très rapidement. Comme elle allait le faire dans les secondes qui suivaient.

« Oh, j'avais une question ! Cet été, quand je suis allée dans le Glasgow moldu, j'ai vu une boutique qui vendait des télés. Comment est ce que ça marche ? » Vraiment, ça avait été un mystère pour elle. Certes les photograhies sorcières bougeaient, mais et d'une elle ne faisaient pas de bruit, et de deux, c'était de la magie. Comment faisaient les moldus sans magie ? (Et puis, elle savait que là, le professeur Rembrandt allait se lancer dans une longue et fort intéressante explication qui allait totalement dévier du fait qu'elle se trouvait hors de son lit à cette heure tardive.)



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Salem A. Rembrandt
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MessageSujet: Re: (leo&salem) ▽ don't stop, thinking about tomorow   (leo&salem) ▽ don't stop, thinking about tomorow Icon_minitimeSam 1 Mar - 20:19


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Comment ne pas sourire, en regardant la jeune Serdaigle, - que j’appréciais énormément même si elle ne suivait pas mon cours ( non vraiment c’était une honte ! ce cours était juste génial, et j’aurais aimé avoir plus d’élèves motivés; malheureusement ce n’était pas le cas… ) - s’installer sur mon canapé, sans trop bouger Rhiannon, qui lui adressa un regard mi blasé avant de se rendormir, et se tenir dans une posture un peu.. guindée. Elle ne voulait pas de thé. Elle avait les jambes bien droites, et …. En un sens c’était mignon, elle semblait presque gênée, d’être la, alors que moi je m’asseyais a moitié sur le rebord de mon bureau après lui avoir lancé une barre de chocolat. Et pourtant, on ne pouvait pas dire que mon éducation avait été légere et débraillée. Probablement des remanences d’une rebellion. Quelque chose dans le genre. A 27 ans, je n’étais pas beaucoup plus mature que certains de mes élèves, pas plus mature pour certaines choses, pour d’autres. C’était une autre histoire.

For every voice you ever heard there's a thousand without a word Et la musique continuait en arrière plan de notre entrevue; provoquant ainsi un sujet de conversation pour le plus interessant. Du moins un des sujets qui me plaisait le plus. Encore plus que tous les objets moldus, ou les animaux. A chacun ses gouts n’est ce pas ? En tout cas semblait assez intéresser Leo’ qui me montrait au passage fièrement, son joli tee-shirt de Led Zeppelin, me tirant un grand sourire. « Han ! Génial ! T’as été faire un tour du coté Moldu alors ? Tu as vu des choses qui t’intéressaient? »  J’étais tout de même tellement prise sur le coup de l’excitation que je posais un peu la question dans le vent, tant étais-je déjà levée et en place devant mon tourne-disque, regardant distraitement les étagères just’a coté sur les quelles stagnaient des dizaines de vinyles, laissant courir mes doigts sur les tranches des pochettes, avant de m’arrêter sur l’un d’eux.  «  Tiens, il faut que je te fasse écouter ça ! C’est juste trop bien. » Et je changeais le disque, en fredonnant les paroles de la chanson qui venait de se terminer, glissant un 33 tours de Supertramp dans la machine.  «  L’album est sorti il y’a peu, cette chanson s’appelle Crime of the Century. Il faut que tu l’écoute et que tu me dise ce que tu en penses. Je pensais en parler en cours peut être la prochaine fois! Autant se tenir au courant des nouveautés n’est ce pas? »  Oups. Je m’embalais peut être un peu trop non ? Du coup j’essayais de reprendre les attitudes qu’une professeur aurait du avoir, lui demandant ce qu’elle faisait dans mon bureau si tard. Non, pas que j’ai prévu de cafter, ou de la forcer à rentrer dans son dortoir, elle était bien ici, et je ne dormais pas de toute façon. Alors… Quoi qu’elle puisse me sortir comme excuse hein…  Même si ça semblait tirée par les cheveux. Bah… Ca pouvait être possible non ? Beaucoup de gens parlaient la nuit. Je me souvenais d’une… amie, qui s’était mise à trop parler une nuit ou elle était restée dans mon appartement il y’a de cela quelques années… Oui, non, on s’en fichait. Je plaisantais un peu, peu sure de si je devais croire à ce qu’elle disait ou insister. Bah… Première réaction.  «  Esperons qu’elle ait retrouvé son chien quand tu y retournera. Peut être que tu pourra mieux dormir alors. » Doux sourire et je me laissais un peu porter par la musique, quand elle posa une nouvelle question.

« Oh, j'avais une question ! Cet été, quand je suis allée dans le Glasgow moldu, j'ai vu une boutique qui vendait des télés. Comment est ce que ça marche ? » Le sourire sur mon visage était déjà bien grand, mais la il s’élargit d’avantage, c’était une question qui allait me lancer dans un speech peut être trés long, mais tellement passionnant. ( Enfin probablement plus passionnant pour moi que pour elle, mais elle me pardonnerait c’était elle qui avait posé la question ) «  La télé ? C’est une fabuleuse invention n’est ce pas ? Je ne saurais pas ou commencer pour t’expliquer tout ça, mais on pourrait dire que ce sont des boites à images, reliées au courant… Oh tu sais ce que c’est l’électricité et comment ça fonctionne ? Oui bien sur, on t’a déjà expliqué, et puis c’est quelque chose de base n’est ce pas ? Donc, le courant alimente la machine, et elle capte des images envoyées par des ondes; avec ses petites antennes ! Souvent ils passent meme des films, c’est comme des livres mais avec des images, c’est juste fabuleux! » Hm… Ca semblait plus … enfin… moins bizarre en vrai, que ce que j’expliquais. Mais bon au moins, mon explication tenait bien la route !

Croquant à mon tour dans ma barre de chocolat, je reprenais. « Tu as pu en voir une en action ou pas? »

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